devant l (lʹ) que devant r (rʹ) : lɑsᵊrəχ (lasrach) « éclair » ; gɑsᵊrə (gasradh) « une bande (de soldats, de jeunes gens) ».
§ 229. 2º Occlusive sonore suivie de nasale :
‑gn- se rencontre dans un mot composé comme dʹαrəgnɑ꞉ⁱrʹɩ (deargnáire) « grand’honte », de dʹαrəg (dearg) « rouge » et nɑ꞉ⁱrʹɩ (náire) « honte ».
Dans le corps d’un mot le même groupe a développé une voyelle svarabhaktique : αgʹɩnʹɩ (aigne) « esprit », cf. § 247.
3º Sifflante suivie de nasale :
klʹïsmərtʹ ou klʹiʃmʹərtʹ (cliosmairt) « confusion, désordre » ; mʹiʃnʹəχ (misneach) « courage » ; ɔsnə (osna) « soupir ».
3º Occlusive ou sifflante suivie de spirante : quand la spirante est sourde, le groupe subsiste (l’occlusive étant au besoin assimilée au point de vue de la sonorité, cf. § 237).
ɑkfʷɩnʹəχ (acfuinneach) « robuste, énergique » ; to꞉kfər (tógfar) « on prendra » ; tʹitʹfər (tuitfear) « on tombera » ; bʹrʹiʃfər (brisfear) « on brisera » ; kɑsfər (casfar) » on tournera ».
Quand la spirante est sonore, il y a tendance à développer une voyelle entre les deux éléments du groupe : ɑdᵊvʷɪ꞉mʹ (admhuighim) « j’avoue».
§ 230. 4º Occlusive suivie de sifflante :
Ne se trouve pas, la langue n’ayant pas de demi-occlusives : mais cf. § 91.
5º Sifflante suivie d’occlusive, sourde ou assourdie :
αsb̬ə (easba) « manque » ; laʃtʹi꞉ᵊs (laistíos) « de l’autre côté » ; fʹᴇʃg̬ʹɩnʹtʹ (feiscint) « voir » ; tʹiʃg̬ʹɩnʹtʹ (tuiscint) « comprendre » ; mʹe꞉rʹəstə (méireasta), plur. de mʹì꞉ar (méar) « doigt » ; iꞏəsg̬ʷɩrʹɩ (iascaire) « pêcheur ».
C’est par ‑ʃtʹ- qu’est rendu ‑dž‑, ‑tʃ- des emprunts anciens à l’anglais kərɑ꞉ʃtʹɩ (coráiste) « courage », etc.
6º Occlusive suivie d’occlusive : ne se rencontre qu’exceptionnellement et dans des mots empruntés comme : kɑptᴇ̈꞉n (captaon) « capitaine ».