colle d’os

Français

(XVIII^e siècle) Composé de colle, de et os.

Singulier	Pluriel
colle d’os	colles d’os
\kɔl d‿ɔs\

colle d’os \kɔl d‿ɔs\ féminin

Gélatine fabriquée à partir d’os d’animaux, utilisée en particulier dans les assemblages de bois, où elle est appréciée pour sa réversibilité : le chauffage permet un décollement sans problème.
- Les colles d’os de M. Grenet ont été essayées et reconnues de très-bonne qualité par plusieurs artistes : nous citerons M. Frost, ébéniste, rue Croix-des-Petits-Champs, le sieur Lequeux, de même ébéniste, rue du Four-Saint-Germain, M. Merken, facteur de forte-piano, et M. Henoc, maître luthier. — (Bertrand Pelletier, Mémoires et observations de chimie, tome second, Paris, 1798, page 85)
- La colle d’os, ou gélatine, est évidemment la meilleure de toutes les colles fortes, tant par la force que par la consistance de sa gelée. — (Charles Henri Schattenmann, Sur la fabrication de la colle, dans Le technologiste ou archives du progrès de l’industrie française et étrangère, tome VI, Librairie encyclopédique De Roret, Paris, 1845, page 353)
- De la colle d’os, vendue par paquet de 1 kg, elle vous rendra bien des services car elle est utile pour coller tout ce qui n’est pas synthétique, le bois, le cuir, le tissu, le papier, le carton, etc. — (Patrick Delarme, La marqueterie... passion d’un art, Éditions Charles Massin, Paris, 1998, page 18)