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l’un dans l’autre

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
→ voir l’un, dans et l’autre, pour donner l’image d’éléments s’imbriquant.

Locution adverbiale

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Invariable
l’un dans l’autre
\l‿œ̃ dɑ̃ l‿otʁ\

l’un dans l’autre \l‿œ̃ dɑ̃ l‿otʁ\ invariable

  1. (Courant) (Sens figuré) Se dit d’éléments, souvent indépendants, se combinant mutuellement pour créer une situation finalement favorable alors qu'elle pouvait sembler d'abord défavorable. Tout compte fait, en prenant en compte tous les paramètres, les avantages compensant les désavantages.
    • Et il était tombé dans de sales draps. Au lieu d'entrer dans une agence de publicité, il avait été envoyé au Borstal, lequel lui avait appris un autre métier : le crime pour débutant. […].
      L'un dans l'autre, il s'en est bien sorti. Il n'est peut-être pas devenu la star des copyrights, mais il ne manque de rien.
      — (Nik Cohn, Anarchie au Royaume-Uni. Mon équipée sauvage dans l'autre Angleterre, traduit de l'anglais par Élisabeth Peellaert, Éditions de L'Olivier, 2000)
    • Dans la pratique, il y a, l’un dans l’autre, peu de semaines sans anniversaire, et aucun mois. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 228)
    • Il y a donc de l’air dans la passerelle de commandement, et la température monte. Demain, Ruth y ramènera Jaxom pour déterminer pourquoi les portes de la soute restent ouvertes. Sans doute une panne sans importance, selon Siav. L’un dans l’autre, c’est un début de bonne augure, dit F’lar, sirotant son vin. — (Anne MacCaffrey traduit par Simone Hilling, Tous les Weyrs de Pern in La Ballade de Pern V, Pocket, 2012, ISBN 978-2-266-22749-0)
    • Et puis, je continuais à embellir ma maison : je remplissais des jardinières et j'exposais des potées de couleurs vives. Les lilas plantés par Sam étaient en fleur à présent et, l’un dans l’autre, la vie était belle. — (Kristan Higgins, Un grand amour peut en cacher un autre, traduit par Karine Xaragai, éd. Harper Collins & Mosaïc, 2014)
    • [...] j'ai appelé la gare de Lyon pour me renseigner sur l'horaire des trains. J'en avais un à 7 h 50 qui perdait un temps épouvantable à batifoler du côté de Vierzon, mais l'un dans l'autre, c'était quand même le plus commode et je pouvais espérer être à la maison en fin d'après-midi. — (Jean-Patrick Manchette, Morgue pleine, 1973, Chapitre 1, Réédition Quarto Gallimard, page 458)