phallus

Voir aussi : Phallus

Français

Du latin phallus, issu du grec ancien φαλλός, phallós.

phallus \fal.lys\ masculin invariable

(Antiquité) Représentation du membre viril en érection, emblème de la fécondité, de la puissance génésique.
- Du temps que j’étais gouverneur de Syrie, j’ai vu des phallus érigés sur les propylées de la ville d’Héra. — (Anatole France, Thaïs, 1890)
- Dans une comédie, il fallait bien sûr que les phallus pendouillassent par moments, mais il fallait aussi qu'ils pussent se dresser sur commande. Tout le monde savait cela. — (Martin Millar, La Déesse des marguerites et des boutons d’or: Une comédie historique déjantée, Éditions Intervalles, 2017)
(Psychanalyse) Concept psychanalytique recouvrant le désir de puissance ou la puissance attribuée à l’objet d’un désir.
- avoir le phallus.
- Le phallus maternel.
1. (Chez Lacan) Signifiant du manque.
  - Le phallus dans la doctrine freudienne n’est pas un fantasme […]. Il n’est pas non plus comme tel un objet (partiel, interne, bon, mauvais etc.) […]. Il est encore bien moins l’organe, pénis ou clitoris, qu’il symbolise […]. C’est le signifiant destiné à désigner dans leur ensemble les effets de signifié, en tant que le signifiant les conditionne par sa présence de signifiant. — (Jacques Lacan, Écrits, 1966)
(Mycologie) Champignon, également appelé satyre puant, de forme phallique, à odeur repoussante.

pénis en érection

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (phallus), mais l’article a pu être modifié depuis.

Du latin phallus.

Singulier	Pluriel
phallus \ˈfæl.əs\	phalli ou phalluses \ˈfæl.aɪ\ ou \ˈfæl.əs.ɪz\

phallus

(Latin tardif) Du grec ancien φαλλός, phallós.

phallus \Prononciation ?\ masculin

« phallus », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage