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Étymologie d'Al-Andalus et de l'Andalousie

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Dinar omeyyade frappé d’une inscription bilingue latin-arabe, frappé en al-Andalus en 98 AH = 716/7 après JC.

L'étymologie d'Al-Andalus et de l'Andalousie (en arabe الأندلس) a fait l'objet d'hypothèses multiples en lien soit avec la position géographique de la péninsule Ibérique, soit avec ses diverses vagues de peuplement.

Aucune de ces théories ne fait l'unanimité à ce jour.

Attestations anciennes

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La première mention du nom de l’Andalousie apparaît sous la forme arabe Al-Andalus inscrite sur un objet archéologique, à savoir sur une pièce de monnaie datant de 716, celle-ci étant un dinar bilingue dont quinze exemplaires sont conservés au Musée archéologique national, à la Casa de la Moneda et au Musée archéologique de Cordoue[1]. L'avers de cette pièce porte un texte latin entourant une étoile à huit branches, qui sera plus tard connue sous le nom d'« étoile d'Al-Andalus » et qui était déjà apparue sur des pièces en latin frappés en 711-712, tandis que le revers porte la mention arabe « Ce dinar a été frappé en Al-Andalus en l'an 98 »[1]. La forme el Andalucía n'est attestée en castillan qu'au XIIIe siècle[2].

Théories sur l'origine du toponyme

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Thèses mythiques

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Les sources arabes anciennes du Xe au XIVe siècle pointent toutes vers le peuplement de la péninsule Ibérique par des peuples japhétiques qui, selon eux, sont les ancêtres des Européens. Or, on sait aujourd'hui que les premiers peuples de la péninsule Ibérique étaient divers, allant des Ibères à l'est, peuple non-indo-européen, en passant par diverses ethnies apparentées aux Basques, jusqu'à différentes populations parlant des langues indo-européennes comme les Lusitaniens et les Celtibères. On y trouve aussi des comptoirs Phéniciens (venus de l'actuel Liban), Carthaginois (de l'actuelle Tunisie) et Grecs.

Ainsi, l'historien Ibn Khallikân (1211–1282) adoptant un point de vue religieux, suggère de voir dans le nom Andalus, celui du premier habitant de la région après le déluge de Noé, qui se serait appelé Andalus : il serait un petit-fils de Noé, et plus précisément un fils de Japhet[3] qui, d'après la Table des peuples, est l'ancêtre des Japhétites.

Il se rapproche en cela de l'hypothèse de l'historien cordouan Ahmad al-Razi (887-955) qui, s'appuyant sur les écrits des auteurs chrétiens, attribue le nom d’Al-Andalus aux premiers habitants de la péninsule après le déluge, le peuple d’al-Andalush[4]. Il ajoute cependant une information importante, à savoir que le vocable al-Andalus résulte d'un processus d'arabisation[5].

Hypothèses liées à sa position géographique de la péninsule Ibérique

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Plusieurs auteurs plus contemporains, se basant sur les formes anciennes arabes effectivement attestées, considèrent que le toponyme Al-Andalus représente la fixation d’un nom commun désignant « l'Occident », eu égard à la position de la péninsule Ibérique par rapport à la mer Méditerranée.

Ainsi, selon le savant orientaliste libanais du XVIIIe siècle Miguel Casiri, Al-Andalus dériverait du mot arabe Handalusia qui signifie « la région du soir, de l'occident » et équivaut ainsi à l'Hesperia des Grecs (Jardin des Hespérides)[6],[7].

Par ailleurs, dans son article El nombre de al-Andalus paru en 1983[8], l'historien espagnol Joaquín Vallvé Bermejo relie le toponyme à l'expression arabe Jazīrat al-Andalus, qui serait la traduction en arabe ancien[Notes 1] du mot grec signifiant « île de l'Atlantique » ou « Atlantide »[9],[10],[11] : l'Atlantique se situant à l'ouest de la Méditerranée, « Jazīrat al-Andalus » pourrait être une désignation « de l'occident » plus qu'une allusion au mythe de l'Atlantide d'autant qu'il n'y a, selon Alejandro García-Sanjuán, aucune preuve historique reliant le nom « Al-Andalus » au mythe de l'Atlantide[9].

Enfin, selon un article de l'arabisant espagnol Federico Corriente (en) publié en 2008[12], le vocable al-andalus » serait une altération du terme copte emender / lēs signifiant « sud-ouest », que les Arabes auraient entendu comme *am / l+andalīs et, la plupart d'entre eux étant d'origine yéménite, auraient identifié /am+/ comme un article, l'utilisant sous la forme /al+andalīs/[13],[14].

À l'opposé de ces hypothèses, José Ramírez del Río, de l'université de Cordoue, fait en 2017 l'hypothèse que l'origine du nom Al-Andalus est similaire à celle du nom de l'Anatolie, qui est issu du grec Anatolia ou Anatolḗ (« Orient, Levant ») et est devenu Anadolu en turc[15].

Selon lui, il est en effet probable que les fonctionnaires byzantins qui administraient vers le VIe siècle la Maurétanie Tingitane (soit le nord du Maroc actuel, une région aux mains des Byzantins de 534 à 624) ont donné le nom d'« Anatolḗ » à l'Hispanie car, vue de Tanger et de Ceuta, la côte méditerranéenne de la péninsule Ibérique est l'endroit où le Soleil se lève, soit le « Levant », tout comme la péninsule anatolienne à l'autre bout de la Méditerranée représente l'« Orient » par rapport au territoire grec[15].

Ramírez del Río fonde en partie son hypothèse sur les pièces de monnaie bilingues latin / arabe citées plus haut, qui associent le nom Al-Andalus et une étoile représentant,selon lui, le Soleil. Cette association ferait de la péninsule Ibérique « le territoire où le Soleil se lève »[16]. Selon le chercheur, cette représentation du Soleil aurait permis aux Berbères de la région de Tanger et de Volubilis, dont la plupart ne savaient lire ni le texte latin ni le texte arabe, d'identifier le lieu où ces pièces ont été frappées[16].

Hypothèses liées aux vagues de peuplement de la péninsule Ibérique

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Migration des Germains

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L'historien Ibn Khaldoun (1332-1406) décrit les premiers peuples germaniques arrivés sur la péninsule Ibérique (les Suèves, les Alains et les Vandales) en les désignant par erreur comme trois groupes de Grecs : al-Shuwāniyyūn, al-Abyūn et al-Fandalus, ce dernier terme serait l'étymon d’Al-Andalus selon Alejandro García-Sanjuán[4].

De là, une étymologie reposant sur un hypothétique *Vandalusia a été discutée par des géographes et historiens des siècles antérieurs à l'apparition de l'onomastique en tant que science. Dans son ouvrage États de l'Europe, le géographe et cartographe français du XVIIIe siècle Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville fait dériver le nom d'Al-Andalus de celui des Vandales qui occupèrent le sud de l'Espagne de 407 à 429 et l'auraient dénommé *Vandalusia[17],[7] (forme non attestée), compris comme un dérivé du latin Vandalus « Vandale » + suffixe -ia servant à créer des noms de pays. cf. Gallia, Francia, Germania, etc.

Cette théorie fut reprise par plusieurs savants orientalistes des XIXe et XXe siècles comme Reinhart Dozy (1820-1883), Christian Friedrich Seybold (1859-1921), Maximilian Streck (1873-1945) et Évariste Lévi-Provençal (1894-1956)[18],[19],[20]. Bien que très largement répandue, cette hypothèse a été critiquée, entre autres, par l'historienne Marianne Barrucand :

  • la transformation phonétique de *Wandal- (forme germanique de Vandale) en Al-Andalus est « impossible » selon elle[20], indépendamment de cette affirmation, il faut cependant noter que la forme germanique est mal reconstruite car il s'agit en réalité d’un radical *Wandil-, issu de *Wandilaz « Vandale », d'où vieil anglais Wendlas; vieux haut allemand Wentilseo; vieux norrois Vendill. Il faut noter en outre que l'Espagne étant romanisée depuis plusieurs siècles, le nom des Vandales se serait nécessairement fixé dans la toponymie sous une forme latine, donc d'un radical Vandal-;
  • pourquoi les Arabes auraient-ils utilisé en 716 le nom d'un peuple disparu d'Espagne depuis près de trois siècles[20], bien avant leur venue dans la Péninsule[18], plutôt qu'un terme lié aux Wisigoths qu'ils venaient de soumettre ?
  • pourquoi auraient-ils utilisé le nom d'un peuple qui est resté moins de vingt ans en Andalousie (de 411 à 429)[20],[18] ?
  • pourquoi auraient-ils dénommé l'Espagne entière du nom d'un peuple qui n'en a occupé que le sud ?

L'historien et islamologue allemand Heinz Halm a proposé en 1989 qu’Al-Andalus procède de l'« arabisation de la désignation wisigothique de l'ancienne province romaine de Bétique : *landahlauts »[18],[20],[5],[21].

En effet, « comme leurs ancêtres germaniques, les Wisigoths ont réparti par tirage au sort la terre conquise, les lots échus aux différents seigneurs germaniques - et donc aussi les terres - étant appelées Sortes gothica ». Dans les sources écrites, toutes en latin, le terme de Gothica sors (singulier) désigne l'ensemble du royaume gothique[20], Gothica sors ou sortes Gothica signifiant littéralement en français « lot gotique, lots des Goths ».

Heinz Halm émet l'hypothèse que l'équivalent en langue gotique de l'expression au singulier Gothica Sors (qui désignait l'ensemble du royaume gothique) soit précisément une adaptation latine du composé gotique *landahlauts (« attribution des terres par tirage au sort »), composé des mots landa- « terre » et hlauts « sort, héritage » (ce dernier étant issu du proto-germanique *hlaut-, également source du français lot)[21],[22]. Comme le souligne Halm lui-même, si le mot hlauts (𐌷𐌻𐌰𐌿𐍄𐍃) est bien rencontré quatre fois dans la Bible de Wulfila (traduction de la Bible en gotique), ainsi que le mot land (𐌻𐌰𐌽𐌳 > forme fléchie 𐌻𐌰𐌽𐌳𐌰, landa), par contre l'existence d’une « forme composée *landahlauts ne peut être vérifiée car le mot n'apparaît pas dans les fragments conservés de la Bible de Wulfila »[22].

Selon l'historien allemand, le terme *landahlauts aurait ensuite été repris par les Musulmans au VIIIe siècle, en passant par une série de changements phonétiques conduisant à la forme Al-Andalus[20], la diphtongue au ayant évolué dès le IVe siècle en un son o long et ouvert [ɔ:] (représenté encore dans la Bible de Wulfila par le digramme au)[22] :

*landahlauts > *landalos > al-Andalus[22] (الأندلس)

« Comme dans le cas de Langobardia / Al-Ankubarda ou Alexandria / Al-Iskandariyya, les Arabes ont à nouveau pris ici le L pour l'article défini »[21] et l'ont incorporé dans leur propre article défini al-[22].

L'hypothèse de Halm a été reprise par l'historienne Marianne Barrucand[20],[23].

Pour Alejandro García-Sanjuán, Halm présente une étymologie qui est philologiquement admissible mais qui manque de support historique[13]. José Ramírez del Río met l'accent lui aussi sur le fait qu'il n'y a pas de preuve documentaire, épigraphique ou archéologique à l'appui de cette hypothèse[14].

Cependant, depuis 2004, l'historien Rafael Sabio González (223-228) a repris l'hypothèse de l'origine wisigothique du mot, accordant une grande importance politique à la racine du mot signifiant « terre » : landa[14] (forme fléchie de land).

État de la question Vandale

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Comme Dozy l'a reconnu lui-même, l'occupation par les Vandales de la péninsule a été trop éphémère pour y laisser une trace durable, contrairement à celle constatée en Afrique du Nord, où le royaume vandale de Carthage (429–533) a duré un peu plus d'un siècle, jusqu'à sa conquête par l'empereur Justinien en 534 : le nom « pays des Vandales » aurait donc plus de sens par rapport à l'Ifriqiya[4].

Le philologue austro-hongrois Werner Wycichl a reformulé l'hypothèse vandale en 1952[24] : selon lui, les Berbères d'Afrique du Nord auraient dénommé l'Hispanie au moyen d'une expression en langue berbère ou en amazigh *tamor uandalos, littéralement « terre des Vandales », après l'arrivée de ce peuple en Afrique du Nord au Ve siècle[4],[19], les Vandales étant effectivement arrivés d'Espagne par le détroit de Gibraltar.

Le génitif berbère, qui se forme en ajoutant une particule u- à l'initiale du mot, aurait ensuite été remplacé par le nominatif, en éliminant ce u-, ce qui laisse *andalos qui, en arabe, serait devenu Al-Andalos ou Al-Andalus par l'ajout de l'article défini[19].

Cette hypothèse, qui permettrait de répondre à certaines des objections de Barrucand ci-dessus, attribue donc l'origine du toponyme aux véritables conquérants de l'Hispanie au début du VIIIe siècle : les Berbères[19] qui constituaient une grande partie des armées d'invasion de l'Espagne. Le nom de la péninsule comme « terre des Vandales » serait donc parvenu aux Arabes par l'intermédiaire des Berbères[4]. D'un point de vue philologique, ça ne reste cependant qu'une hypothèse comme les précédentes, puisque *tamor uandalos n'est pas attesté.

Ce n'est que quelque temps après la conquête musulmane de l'Espagne qu’Al-Andalus est mentionné sur les pièces de monnaie comme un équivalent arabe du nom Hispania « Espagne ». L'explication traditionnelle par le nom des Vandales ne repose sur aucun fondement sérieux, car elle pose un certain nombre de problèmes d'ordre phonétiques, morpho-syntaxiques, mais aussi historiques[25]. De plus, L'attestation de ce nom dans différentes parties de l'Espagne du nord et du centre montre qu'il s'agit à l'origine d'un toponyme formé dans une langue indigène, c'était notamment le nom de la Punta Marroquí près de Tarifa[25]. Très tôt, il s'est généralisé pour désigner la péninsule dans son entier[25]. Ainsi, il ne fait aucun doute que ce nom a une origine pré-indo-européenne, les deux éléments anda and luz pris indépendamment étant par ailleurs fréquents dans la toponymie indigène de la péninsule Ibérique[25].

Quoi qu'il en soit le terme espagnol actuel Andalucía procède d’al-Andalusiya, la forme adjectivale de l'arabe Al-Andalus[2], par un processus de romanisation, la finale -iya ayant été compris comme le suffixe latin -ia (> castillan -ía) servant à former des noms de pays (voir supra). De là est issu le français Andalousie.

Bibliographe

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  • (es) José Ramírez del Río, « cerca del origen del topónimo al-Andalus », eHumanista/IVITRA, no 12,‎ (lire en ligne).
  • (en) Alejandro García-Sanjuán, « Al-Andalus. Etimology and name. Political history », dans The Encyclopaedia of Islam, Leiden, éditions Koninklijke Brill, , 3e éd. (lire en ligne), p.19-20.

Notes et références

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  1. L'arabe moderne désigne l'Atlantide comme أطلانطس aţlānţis, forme réempruntée au grec.

Références

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  1. a et b Ramírez del Río 2017, p. 138.
  2. a et b (es) Antonio Arjona Castro, Andalucía musulmana: estructura político-administrativa, Monte de Piedad y Caja de Ahorros de Córdoba, 1980, p. 13 (lire en ligne) [1]
  3. Origine du nom de Al Andalus et sa géographie - Extrait de Wafayat Ul A'yan
  4. a b c d et e García-Sanjuán 2017, p. 19.
  5. a et b (de) Heinz Halm, « Al-Andalus und Gothica Sors » in Der Islam; Zeitschrift für Geschichte und Kultur des Islamischen Orients; Berlin [etc.], 66, 1989, p. 252-263. DOI 10.1515/islm.1989.66.2.252 lire en ligne
  6. Miguel Casiri, Bibl. Arabico-Hispana t.2, p. 327
  7. a et b (en) Edward Gibbon, The History of the Decline and Fall of the Roman Empire, Volume 9, Leipsick, 1829, p. 418.
  8. Ramírez del Río 2017, p. 160.
  9. a et b García-Sanjuán 2017, p. 19-20.
  10. Ramírez del Río 2017, p. 124-125.
  11. Vallvé Bermejo, Joaquín, The Territorial Divisions of Muslim Spain, 1986
  12. Federico Corriente Córdoba, « Coptic loanwords of Egyptian Arabic in comparison with the parallel case of Romance loanwords in Andalusi Arabic, with the true Egyptian etymon of Al-Andalus », Collectanea Christiana Orientalia, 2008, p.59-123.
  13. a et b García-Sanjuán 2017, p. 20.
  14. a b et c Ramírez del Río 2017, p. 125.
  15. a et b Ramírez del Río 2017, p. 134.
  16. a et b Ramírez del Río 2017, p. 139.
  17. Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville, États de l'Europe, p. 146-147
  18. a b c et d Emmanuelle Tixier du Mesnil, Géographes d'al-Andalus: De l'inventaire d'un territoire à la construction d'une mémoire, Paris, éditions de la Sorbonne, 2014, p. 100.
  19. a b c et d Ramírez del Río 2017, p. 124.
  20. a b c d e f g et h Marianne Barrucand et Achim Bednorz, Architecture maure en Andalousie, PML Éditions, 1995, p.12-13
  21. a b et c (en) Heinz Halm, The Empire of the Mahdi - The Rise of the Fatimids, éditeur E.J. Brill, 1996, p. 280.
  22. a b c d et e (en) Heinz Halm, Al-Andalus und Gothica Sors, Traduction en anglais par Kenneth J. Garden dans The Formation of al-Andalus, Part 1: History and Society, éditeur Ashgate Publishing, 1998, p. 39-50.
  23. Dictionnaire de l’Islam, religion et civilisation, Encyclopaedia Universalis, 2019.
  24. Ramírez del Río 2017, p. 161.
  25. a b c et d (de) Georg Bossong, « Der Name al-Andalus: neue Überlegungen zu einem alten Problem », in Trends in Linguistics. Studies and Monographs, 2002, volume 141, Sounds and systems: studies in structure and change, 2002, p. 149 [2]