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« Cotonou » : différence entre les versions

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'''Cotonou''' est la [[capitale]] [[économie (activité humaine)|économique]] et la plus grande [[ville]] du [[Bénin]] avec {{nombre|1 228 667|habitants}} en 2021<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Bénin • Fiche pays • PopulationData.net |url=https://www.populationdata.net/pays/benin/ |site=PopulationData.net |consulté le=2021-05-19}}</ref>. Elle abrite aussi de nombreux services gouvernementaux et diplomatiques.
'''Cotonou''' est la [[capitale]] [[économie (activité humaine)|économique]] et la plus grande [[ville]] du [[Bénin]] avec {{nombre|1 228 667|habitants}} en 2021<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Bénin • Fiche pays • PopulationData.net |url=https://www.populationdata.net/pays/benin/ |site=PopulationData.net |consulté le=2021-05-19}}</ref>. Elle abrite aussi de nombreux services gouvernementaux et diplomatiques.
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== Histoire ==
== Histoire ==
[[Fichier:Fort de Cotonou-1900.jpg|200px|thumb|left|Fort de Cotonou, en 1900.]]
[[Fichier:Fort de Cotonou-1900.jpg|200px|thumb|left|Fort de Cotonou, en 1900.]]

Au début du {{XIXe siècle}}, Cotonou, alors écrit ''Koutonou'', était habité par quelques pêcheurs. C’est sous le règne de [[Glèlè]], roi du [[Royaume du Danhomè|Dahomey]] (1858 - 1889) que les premiers Européens s’installent. Le territoire est cédé à la [[France]] par un traité signé avec Glèlè le {{date|19|mai|1868}}<ref> Mathurin C. Houngnikpo, Samuel Decalo, ''Historical Dictionary of Benin'', Rowman & Littlefield, États-Unis, 2013, {{p.|117}}</ref>. À sa mort en 1889, son fils [[Béhanzin]] tente en vain de remettre en cause ce traité. La ville, désormais officielle, se développe alors rapidement.
Au début du {{XIXe siècle}}, Cotonou, alors écrit ''Koutonou'', était habité par quelques pêcheurs. C’est sous le règne de [[Glèlè]], roi du [[Royaume du Danhomè|Dahomey]] (1858 - 1889) que les premiers Européens s’installent. Le territoire est cédé à la [[France]] par un traité signé avec Glèlè le {{date|19|mai|1868}}<ref> Mathurin C. Houngnikpo, Samuel Decalo, ''Historical Dictionary of Benin'', Rowman & Littlefield, États-Unis, 2013, {{p.|117}}</ref>. À sa mort en 1889, son fils [[Béhanzin]] tente en vain de remettre en cause ce traité. La ville, désormais officielle, se développe alors rapidement.


Probablement commandités par la monarchie [[marocaine]], et avec l'aide du [[Gabon]] de [[Omar Bongo]], des [[mercenaire]]s dirigés par [[Bob Denard]] ont tenté, sans succès, un débarquement à l'[[aéroport de Cotonou]] en 1977 pour déstabiliser le gouvernement communiste béninois.
Probablement commandités par la monarchie [[maroc]]aine, et avec l'aide du [[Gabon]] de [[Omar Bongo]], des [[mercenaire]]s dirigés par [[Bob Denard]] ont tenté, sans succès, un débarquement à l'[[aéroport de Cotonou]] en 1977 pour déstabiliser le gouvernement communiste béninois.


== Toponymie des quartiers de Cotonou ==
== Toponymie des quartiers de Cotonou ==
{{clr|left}}L'histoire des villes au Bénin est marquée par deux types de dénominations d'origine différente: l'administration formelle et vernaculaire (Langue locale ([[Xwla (peuple)|Xwla]], [[Fon (langue)|Fon]], [[Goun (peuple)|Goun]], [[haoussa]], [[Dendi (langue)|Dendi]], [[Bariba (langue)|bariba]]). La ville de Cotonou en fait aussi partie. Certaines dénominations sont récentes comme (Carrefour Toyota) ou (Rond-point 16 ampoules) ; Mais d'autres renvoient à une histoire plus longue (Avenue du [[Alfred Dodds|général Dodds]] ou Kindonou). La toponymie des noms vernaculaires a pour la plupart des significations<ref>{{Ouvrage|nom1=Sotindjo, Sebastien Dossa|titre=Cotonou : l'explosion d'une capitale économique (1945-1985)|éditeur=l'Harmattan|date=2010|isbn=978-2-296-11151-6|isbn2=2-296-11151-3|oclc=1130937872|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/1130937872|consulté le=2020-02-26}}</ref>.
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{{colonnes|taille=25|
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[[Agla]] : (Agla houn, bo wa!) « si tu es audacieux, alors viens »
[[Agla]] : (Agla houn, bo wa!) « si tu es audacieux, alors viens »
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Suru-Léré : « La patience a des bénéfices »
Suru-Léré : « La patience a des bénéfices »


[[Vèdoko]] : « Le sable de Vèdo »
Vèdoko : « Le sable de Vèdo »


Xwlacodji ou Placodji : « Sur la terre du peuple [[Xwla (peuple)|Xwla]] » ou « Pla »
Xwlacodji ou Placodji : « Sur la terre du peuple [[Xwla (peuple)|Xwla]] » ou « Pla »
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== Démographie ==
== Démographie ==
La population de la ville de Cotonou a été recensée à {{nombre|679012|habitants}} en 2013<ref name="www.insae-bj.org" />. N'ayant plus d'espace pour se développer démographiquement, les villes limitrophes d'[[Abomey-Calavi]], de [[Sèmè-Kpodji]] et de [[Ouidah]] deviennent des [[Ville-dortoir|villes-dortoirs]], formant une conurbation<ref>{{pdf}} [http://www.citiesalliance.org/sites/citiesalliance.org/files/CAFiles/Projects/ACS_22.pdf].</ref> de {{nombre|1720105|habitants}} en 2013<ref name="www.insae-bj.org" /> contre {{formatnum:1088083}} en 2002<ref>{{lien web |langue=en |titre=Benin : Administrative Division (Departments and Communes)<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.citypopulation.de/php/benin-admin.php |site=citypopulation.de |consulté le=17-04-2023}}.</ref>, soit une croissance démographique de + 4,0 % par an à périmètre égal et de + 5,4 % avec l'absorption de Ouidah. En 1960, la ville ne comptait que {{nombre|70000|habitants}}, soit un décuplement de la population en quarante ans. Les fronts d'urbanisation se multiplient, notamment à l'ouest de la ville.
La population de la ville de Cotonou a été recensée à {{nombre|679012|habitants}} en 2013<ref name="www.insae-bj.org">{{pdf}} [http://www.insae-bj.org/?file=files/publications/RGPH4/Plaquette_RGPH4_fomat%20A5.pdf Le Bénin en chiffres], page 8 ; site=INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Économique (du Bénin).</ref>. N'ayant plus d'espace pour se développer démographiquement, les villes limitrophes d'[[Abomey-Calavi]], de [[Sèmè-Kpodji]] et de [[Ouidah]] deviennent des [[Ville-dortoir|villes-dortoirs]], formant une conurbation<ref>{{pdf}} [http://www.citiesalliance.org/sites/citiesalliance.org/files/CAFiles/Projects/ACS_22.pdf].</ref> de {{nombre|1720105|habitants}} en 2013<ref name="www.insae-bj.org" /> contre {{formatnum:1088083}} en 2002<ref>{{lien web |langue=en |titre=Benin : Administrative Division (Departments and Communes)<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.citypopulation.de/php/benin-admin.php |site=citypopulation.de |consulté le=17-04-2023}}.</ref>, soit une croissance démographique de + 4,0 % par an à périmètre égal et de + 5,4 % avec l'absorption de Ouidah. En 1960, la ville ne comptait que {{nombre|70000|habitants}}, soit un décuplement de la population en quarante ans. Les fronts d'urbanisation se multiplient, notamment à l'ouest de la ville.
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=== Évolution démographique ===
=== Évolution démographique ===
Depuis 1979, l'évolution démographique de Cotonou a été :
Évolution démographique de Cotonou depuis 1979 :


{{Démographie
{{Démographie
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== Économie ==
== Économie ==
[[Fichier:Fish market of Cotonou Benin.jpg|vignette|Marché aux poissons à Cotonou.]]
[[Fichier:Fish market of Cotonou Benin.jpg|vignette|Marché aux poissons à Cotonou.]]

Du fait de sa situation géographique intéressante, Cotonou développe les échanges avec les pays voisins. La ville est dotée de portes de sortie aérienne, maritime, fluviale vers [[Porto-Novo]] et des axes terrestres qui desservent l'ensemble de la sous-région, [[Nigeria]], [[Niger]], [[Burkina Faso]].
Du fait de sa situation géographique intéressante, Cotonou développe les échanges avec les pays voisins. La ville est dotée de portes de sortie aérienne, maritime, fluviale vers [[Porto-Novo]] et des axes terrestres qui desservent l'ensemble de la sous-région, [[Nigeria]], [[Niger]], [[Burkina Faso]].


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[[Fichier:Rue principale de Ganhi-Cotonou.JPG|vignette|gauche|Centre-ville de Cotonou.]]
[[Fichier:Rue principale de Ganhi-Cotonou.JPG|vignette|gauche|Centre-ville de Cotonou.]]

La proximité de la frontière avec le [[Nigéria]] en fait désormais une des plaques tournantes du commerce informel de la sous-région. Le marché [[Dantokpa]], le plus gros de l'Afrique de l'ouest (un milliard de francs CFA d'échanges par jour, soit environ 1,5 million d'euros), en est le centre.
La proximité de la frontière avec le [[Nigéria]] en fait désormais une des plaques tournantes du commerce informel de la sous-région. Le marché [[Dantokpa]], le plus gros de l'Afrique de l'ouest (un milliard de francs CFA d'échanges par jour, soit environ 1,5 million d'euros), en est le centre.


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=== Port autonome de Cotonou ===
=== Port autonome de Cotonou ===
{{Article détaillé|Port de Cotonou}}
{{Article détaillé|Port de Cotonou}}

[[File:Port autonome de Cotonou vu de haut (1).jpg|thumb|Vue aérienne du port autonome de Cotonou]]Le Port autonome de Cotonou (PAC) est le véritable poumon de l'économie nationale, avec 90 % des échanges avec l'étranger et plus de 60 % du PIB du pays. Avec {{unité|8000000|de tonnes}} de fret annuel, c'est le troisième port d'[[Afrique de l'Ouest]] après ceux de [[Lagos (Nigeria)|Lagos]] et [[Abidjan]]. Comme de nombreux ports de la région, à la suite d'un appel d'offres, le PAC est depuis [[août 2009]] géré par le [[groupe Bolloré|groupe français Bolloré]] à travers sa filiale, [[Bolloré Africa Logistics]] devenue le concessionnaire d'un des terminaux les plus modernes du Port de Cotonou construit par le programme [[Millennium Challenge Account|MCA]]-Bénin.
[[File:Port autonome de Cotonou vu de haut (1).jpg|thumb|Vue aérienne du port autonome de Cotonou.]]

Le Port autonome de Cotonou (PAC) est le véritable poumon de l'économie nationale, avec 90 % des échanges avec l'étranger et plus de 60 % du PIB du pays. Avec {{unité|8000000|de tonnes}} de fret annuel, c'est le troisième port d'[[Afrique de l'Ouest]] après ceux de [[Lagos (Nigeria)|Lagos]] et [[Abidjan]]. Comme de nombreux ports de la région, à la suite d'un appel d'offres, le PAC est depuis [[août 2009]] géré par le [[groupe Bolloré|groupe français Bolloré]] à travers sa filiale, [[Bolloré Africa Logistics]] devenue le concessionnaire d'un des terminaux les plus modernes du Port de Cotonou construit par le programme [[Millennium Challenge Account|MCA]]-Bénin.


Le PAC commerce avec l'[[Europe]], l'[[Amérique du Nord]] et [[Amérique du Sud|du Sud]] et l'[[Asie]], faisant de Cotonou une « ville [[entrepôt]] » générant une intense activité d'échanges, de [[manutention]] et de [[logistique]].
Le PAC commerce avec l'[[Europe]], l'[[Amérique du Nord]] et [[Amérique du Sud|du Sud]] et l'[[Asie]], faisant de Cotonou une « ville [[entrepôt]] » générant une intense activité d'échanges, de [[manutention]] et de [[logistique]].


Il dessert les pays de l'[[hinterland]], tels que le [[Mali]], le [[Burkina Faso]], le [[Tchad]]. Il est également le premier port de transit du [[Niger]], [[frontière entre le Bénin et le Niger|pays frontalier]] [[pays sans accès à la mer|totalement enclavé]], notamment pour l'exportation de l'[[uranium]] extrait dans le nord nigérien par le numéro un mondial du nucléaire civil, le groupe français [[Areva]]. De fait, il existe même à l'intérieur du port une [[zone franche]] à la disposition des pays [[Sahel|sahéliens]] enclavés.
Il dessert les pays de l'[[hinterland]], tels que le [[Mali]], le [[Burkina Faso]], le [[Tchad]]. Il est également le premier port de transit du [[Niger]], [[frontière entre le Bénin et le Niger|pays frontalier]] [[pays sans accès à la mer|totalement enclavé]], notamment pour l'exportation de l'[[uranium]] extrait dans le nord nigérien par le numéro un mondial du nucléaire civil, le groupe français [[Areva]]. De fait, il existe même à l'intérieur du port une [[zone franche]] à la disposition des pays [[Sahel|sahéliens]] enclavés.

[[Fichier:Bateau à quai au port de Cotonou.jpg|vignette|droite|Bateau amarré.]]
[[Fichier:Bateau à quai au port de Cotonou.jpg|vignette|droite|Bateau amarré.]]

Il inclut un port de pêche industrielle et un [[Port de pêche artisanale de Cotonou|port de pêche artisanale]].
Il inclut un port de pêche industrielle et un [[Port de pêche artisanale de Cotonou|port de pêche artisanale]].


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=== Enseignement supérieur ===
=== Enseignement supérieur ===
[[Fichier:U.S.T.B., Domaine Universitaire de Kpondéhou, Cotonou.jpg|200px|thumb|right|[[Université des sciences et technologies du Bénin]].]]
[[Fichier:U.S.T.B., Domaine Universitaire de Kpondéhou, Cotonou.jpg|200px|thumb|right|[[Université des sciences et technologies du Bénin]].]]

La ville compte un campus de l'[[Université des sciences et technologies du Bénin]] et un campus de l'Université africaine de technologie et de management. On y trouve aussi l'[[École nationale d’économie appliquée et de management de Cotonou]].
La ville compte un campus de l'[[Université des sciences et technologies du Bénin]] et un campus de l'Université africaine de technologie et de management. On y trouve aussi l'[[École nationale d’économie appliquée et de management de Cotonou]].


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[[Fichier:DEGAN Gabin (daily traffic in Tokpa).jpg|vignette|Embouteillage sur le pont de Tokpa.]]
[[Fichier:DEGAN Gabin (daily traffic in Tokpa).jpg|vignette|Embouteillage sur le pont de Tokpa.]]
Cotonou est reliée par route aux différents pays de la région : [[Nigeria]], [[Togo]], [[Niger]], [[Burkina Faso]].
Cotonou est reliée par route aux différents pays de la région : [[Nigeria]], [[Togo]], [[Niger]], [[Burkina Faso]].
[[Fichier:Gare centrale de Cotonou 2.jpg|thumb|Gare centrale de Cotonou]]
[[Fichier:Gare centrale de Cotonou 2.jpg|thumb|Gare centrale de Cotonou.]]

La ville dispose d'un réseau routier mixte composé de quelques routes bitumées de bonne qualité et d'une majorité de rues non bitumées plus ou moins praticables selon l'importance des pluies compte tenu de leur aspect très bosselé.
La ville dispose d'un réseau routier mixte composé de quelques routes bitumées de bonne qualité et d'une majorité de rues non bitumées plus ou moins praticables selon l'importance des pluies compte tenu de leur aspect très bosselé.


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=== Transport ferroviaire ===
=== Transport ferroviaire ===
Cotonou est relié à [[Parakou]], dans le nord du Bénin, par la ligne de chemin de fer du Bénin-Niger, fermée au trafic voyageur.
Cotonou est relié à [[Parakou]], dans le nord du Bénin, par la ligne de chemin de fer du Bénin-Niger, fermée au trafic voyageur.
{{Desserte gare/début}}
{{Desserte gare
| direction précédente = [[Niamey]]
| gare précédente = [[Parakou]]
| activité = Train
| gare suivante = [[Lomé]]
| direction suivante = [[Lomé]]
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{{Desserte gare/fin}}


=== Transport aérien ===
=== Transport aérien ===
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== Culture ==
== Culture ==
[[Fichier:DEGAN Gabin (culture in general).jpg|vignette|Démonstration du [[Ballet national du Bénin]].]]
[[Fichier:DEGAN Gabin (culture in general).jpg|vignette|Démonstration du [[Ballet national du Bénin]].]]
[[Fichier:Palais Des Congres De Cotonou.jpg|thumb|[[Palais des congrès de Cotonou]]]]
[[Fichier:Palais Des Congres De Cotonou.jpg|thumb|[[Palais des congrès de Cotonou]].]]

La zone urbaine de Cotonou compte des espaces culturels institutionnels, mais ce sont les initiatives indépendantes qui sont les plus actives. Ainsi la Biennale des Arts lancée en 2009 à l'initiative d'artistes et d'associations se développe avec les lieux alternatifs. L'artiste [[Dominique Zinkpè]] est l'un des plus actifs du pays et a réalisé des actions et des performances artistiques à dimension écologique et sociale, telles que la proposition d'arrêter la circulation des motos-taxis pour quelques minutes à une heure de grande affluence, provoquant une réduction de la pollution.
La zone urbaine de Cotonou compte des espaces culturels institutionnels, mais ce sont les initiatives indépendantes qui sont les plus actives. Ainsi la Biennale des Arts lancée en 2009 à l'initiative d'artistes et d'associations se développe avec les lieux alternatifs. L'artiste [[Dominique Zinkpè]] est l'un des plus actifs du pays et a réalisé des actions et des performances artistiques à dimension écologique et sociale, telles que la proposition d'arrêter la circulation des motos-taxis pour quelques minutes à une heure de grande affluence, provoquant une réduction de la pollution.


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== Galerie ==
== Galerie ==
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Fichier:Monument amazone de Cotonou 01.jpg|Monument Amazone dans le douzième arrondissement de Cotonou
Fichier:Monument amazone de Cotonou 02.jpg|Monument Amazone, vue arrière
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== Jumelages ==
== Jumelages ==
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== Personnalités liées à la ville ==
== Personnalités liées à la ville ==
{{catégorie détaillée|Naissance à Cotonou|Décès à Cotonou}}
{{catégorie détaillée|Naissance à Cotonou|Décès à Cotonou}}

* [[Thomas Mouléro Djogbenou]] (1888-1975), [[prêtre catholique]] et premier prêtre du [[Bénin]] et de la sous-région ouest africaine.
* [[Thomas Mouléro Djogbenou]] (1888-1975), [[prêtre catholique]] et premier prêtre du [[Bénin]] et de la sous-région ouest africaine.
* [[Dominique Aguessy]] (1937-), sociologue et écrivain français.
* [[Dominique Aguessy]] (1937-), sociologue et écrivain français.
* [[Angélique Kidjo]] (1960-), chanteuse béninoise, lauréate des [[Grammy Awards]].
* [[Angélique Kidjo]] (1960-), chanteuse, lauréate des [[Grammy Awards]].
* [[Jodel Dossou]] (1994-), footballeur.
* [[Jodel Dossou]] (1994-), footballeur.
*[[Stéphane Sessègnon]] (1984-), footballeur.
* [[Stéphane Sessègnon]] (1984-), footballeur.
* [[Djimon Hounsou]] (1964-), acteur.
* [[Djimon Hounsou]] (1964-), acteur.
* [[Tchif]] (1973-), artiste plasticien né à Cotonou.
* [[Patrick Ruffino]], musicien béninois.
* [[Elena Miro K]] (1988-), écrivaine, présentatrice de télévision.
* [[Patrick Ruffino]], musicien.
* [[Elena Miro K]] (1988-), écrivaine et présentatrice de télévision.
* [[Pélagie la vibreuse]] (1982-), chanteuse et chorégraphe.
* [[Steves Hounkponou]] (1984-), [[influenceur]] et créateur d'accessoires de mode
* [[Pélagie la vibreuse]] (1982-), Artiste chanteuse et chorégraphe béninoise.
* [[Sébastien Ajavon]] (1965-), homme d’affaires et homme politique.
* [[Axel Merryl]] (1996-), humoriste et vidéaste.
* Madison Ambroise Zossoungbo, comedien
* [[Fanicko]] (1992-), chanteur.
* [[Sébastien Ajavon]] (1965-), homme d’affaires et homme politique béninois
*[[Axel Merryl]] (1996-), Humoriste et vidéaste béninois.
* [[Ayra Starr]] (2002-), chanteuse nigériane.
*[[Fanicko]] (1992-) Artiste chanteur béninois.
*Prince Bérenger Zantangni (1998-) - Designer Béninois tristement célèbre à travers le monde pour ses cris dans l'open space (Zépélélé, entre autres).
*[[Ayra Starr|Arya Starr]] (2002-) chanteur nigériane


== Références ==
== Notes et références ==
{{Références | références=
{{Références}}

<ref name="www.insae-bj.org">{{pdf}} [http://www.insae-bj.org/?file=files/publications/RGPH4/Plaquette_RGPH4_fomat%20A5.pdf Le Bénin en chiffres], page 8 ; site=INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Économique (du Bénin).</ref>

}}


== Annexes ==
== Annexes ==

Dernière version du 21 octobre 2024 à 05:31

Cotonou
Cotonou
Vue du 12e arrondissement de Cotonou
Administration
Pays Drapeau du Bénin Bénin
Département Littoral
Maire
Mandat
Luc Setondji Atrokpo (UP)
2020 - 2025
Démographie
Gentilé Cotonois
Population 1 228 667 hab. (2021[1])
Densité 15 553 hab./km2
Population de l'agglomération 2 557 723 hab.
Géographie
Coordonnées 6° 21′ 36″ nord, 2° 26′ 24″ est
Superficie 7 900 ha = 79 km2
Divers
Langue(s) français, fon, goun, mina, bariba, dendi, aja-gbe, yoruba, Yom, Lokpa, Haoussa
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bénin
Voir sur la carte topographique du Bénin
Cotonou
Géolocalisation sur la carte : Bénin
Voir sur la carte administrative du Bénin
Cotonou
Carte
Carte interactive de Cotonou

Cotonou est la capitale économique et la plus grande ville du Bénin avec 1 228 667 habitants en 2021[2]. Elle abrite aussi de nombreux services gouvernementaux et diplomatiques.

Cotonou est connue dans toute l'Afrique de l'Ouest pour son marché international de 20 hectares (Dantokpa), le plus grand marché d'Afrique de l'Ouest, ses Zémidjans (motos-taxis) et un marché secondaire, Missebo, situé à quelques mètres du marché Dantokpa. Le nom Kútɔ̀nú signifie « embouchure du fleuve de la mort » en fon-gbe[3]. Ses habitants sont appelés les Cotonois et les Cotonoises.

Fort de Cotonou, en 1900.

Au début du XIXe siècle, Cotonou, alors écrit Koutonou, était habité par quelques pêcheurs. C’est sous le règne de Glèlè, roi du Dahomey (1858 - 1889) que les premiers Européens s’installent. Le territoire est cédé à la France par un traité signé avec Glèlè le [4]. À sa mort en 1889, son fils Béhanzin tente en vain de remettre en cause ce traité. La ville, désormais officielle, se développe alors rapidement.

Probablement commandités par la monarchie marocaine, et avec l'aide du Gabon de Omar Bongo, des mercenaires dirigés par Bob Denard ont tenté, sans succès, un débarquement à l'aéroport de Cotonou en 1977 pour déstabiliser le gouvernement communiste béninois.

Toponymie des quartiers de Cotonou

[modifier | modifier le code]

L'histoire des villes au Bénin est marquée par deux types de dénominations d'origine différente : l'administration formelle et vernaculaire (Langue locale (Xwla, Fon, Goun, haoussa, Dendi, bariba). La ville de Cotonou en fait aussi partie. Certaines dénominations sont récentes comme (Carrefour Toyota) ou (Rond-point 16 ampoules) ; Mais d'autres renvoient à une histoire plus longue (Avenue du général Dodds ou Kindonou). La toponymie des noms vernaculaires a pour la plupart des significations[5].

Agla : (Agla houn, bo wa!) « si tu es audacieux, alors viens »

Ahouanlèko : « là où la guerre s'est retournée »

Ahouansori : (Ahuan sè-toji) « la guerre finit sur l'eau »

Aïbatin : « où l'on reprend ses esprits »

Aïdjedo : « Cœur en paix »

Akpakpa : « à côté de Akpa »

Avlékété-Jonquet : « Quartier du fétiche de la mer dit « Avlékété »

Avotrou : « Le pagne détaché »

Cadjèhoun : (è wa ka djèhoun) « Venez, je vous invite à manger »

Cotonou : (Kú tɔ̀ nú) « embouchure du fleuve de la mort »

Dantokpa : « Près de la rivière de Dan »

Fidjrossè : « Là où l’âme se plaît »

Fifadji : « Lieu paisible »

Ganhitô : « Près du marché au fer »

Gbèdégbé : « La vie Ordonne »

Gbèdjromèdé : « Quiconque désire s’épanouir »

Gbégamey : (Gbé gaga mè) « Dans la grande brousse »

Gbogbanu : « La chèvre a renversé la chose »

Guinkomey : « Sur la terre du peuple Guin »

Houéyiho : « Le soleil se couche »

Kouhounou : « La mort a frappé »

Ladji : « Là où l’on débarque »

Maro-Militaire : (Ma lo hi min) « Marché du soir »

Midombo : « Repliez-vous »

Missessin : « Respectez la loi »

Missité : « Levez-vous »

Sègbèya : « Le destin a mis terme à la misère »

Sènadé : « Le destin a donné quelque chose »

Suru-Léré : « La patience a des bénéfices »

Vèdoko : « Le sable de Vèdo »

Xwlacodji ou Placodji : « Sur la terre du peuple Xwla » ou « Pla »

Yénawa : « Ils viendront »

Dorkounkor : « terre de richesse »

Zongo[6] : « Gîte d’étape », en haoussa. On retrouve cette appellation dans plusieurs pays d'Afrique et dans plusieurs villes africaines comme à Lomé, Lagos, Accra, Ndjamena, Yaoundé, Niamey[7]...

Géographie

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Carte
Carte de Cotonou

Cotonou est situé sur le cordon littoral entre le Lac Nokoué et l’Océan Atlantique. La ville est coupée en deux par un canal, la lagune de Cotonou, creusée par les Français en 1855. Trois ponts assurent la liaison entre les deux rives.

Le phénomène d’érosion du littoral constaté depuis plusieurs décennies s’est aggravé à partir de 1961, à la suite des grands travaux entrepris au Bénin (barrage de Nangbéto, port en eau profonde de Cotonou), au Ghana (barrage d'Akosombo) et au Togo (Port en eau profonde de Lomé). Paul Houssou, pilote d’un projet subventionné par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), explique qu'en quarante ans, la côte à l’est de Cotonou a reculé de 400 mètres. Cette érosion a conduit des habitants à quitter leur maison construite le long de la côte. L’État a décidé d’interdire le pompage de sable marin et prévoit la construction de digues de protection[8]. Il est encore possible d'emprunter avec une voiture appropriée « la route des Pêches », une piste qui longe la mer entre Cotonou et Ouidah. Une nouvelle route des pêches, bitumée, est en construction en 2021.

Le climat est de type équatorial, où deux saisons pluvieuses (avril-juillet et septembre-octobre, 800 à 1 200 mm de pluie par an) alternent avec deux saisons sèches. De décembre à janvier, l’harmattan souffle.

La température oscille entre 18 et 35 °C.

En période pluvieuse (plus de 120 mm de précipitations le par exemple[réf. nécessaire]), de nombreux quartiers de la ville sont inondés en raison d'infrastructures d'assainissement sous-dimensionnées ou mal entretenues.

Démographie

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La population de la ville de Cotonou a été recensée à 679 012 habitants en 2013[9]. N'ayant plus d'espace pour se développer démographiquement, les villes limitrophes d'Abomey-Calavi, de Sèmè-Kpodji et de Ouidah deviennent des villes-dortoirs, formant une conurbation[10] de 1 720 105 habitants en 2013[9] contre 1 088 083 en 2002[11], soit une croissance démographique de + 4,0 % par an à périmètre égal et de + 5,4 % avec l'absorption de Ouidah. En 1960, la ville ne comptait que 70 000 habitants, soit un décuplement de la population en quarante ans. Les fronts d'urbanisation se multiplient, notamment à l'ouest de la ville.

Évolution démographique

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Évolution démographique de Cotonou depuis 1979 :

1979 1992 2002 2013
320 348536 827665 100679 012
2014 2015 2016 2017
699 040719 553740 542761 993
2018 - - -
783 901---
Source[12],[13]:

En 2014, 57,3 % des habitants de Cotonou de 15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 58,6 % savent le parler et le comprendre[14]. En plus du français, plusieurs langues nationales sont parlées dans la ville de Cotonou et ses environs. Les plus parlées sont le fon, le yoruba, le bariba (baatɔnum), le goun, le mina, le adja, le dendi, le Yom, le Lokpa, le mahi et le haoussa.

Administration et politique

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Liste des maires

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Marché aux poissons à Cotonou.

Du fait de sa situation géographique intéressante, Cotonou développe les échanges avec les pays voisins. La ville est dotée de portes de sortie aérienne, maritime, fluviale vers Porto-Novo et des axes terrestres qui desservent l'ensemble de la sous-région, Nigeria, Niger, Burkina Faso.

Capitale économique, Cotonou abrite les deux tiers des industries du pays[15]. Les principales entreprises (une cimenterie du groupe allemand Heidelberg Materials) et banques du Bénin, la plupart des institutions gouvernementales y siègent.

Centre-ville de Cotonou.

La proximité de la frontière avec le Nigéria en fait désormais une des plaques tournantes du commerce informel de la sous-région. Le marché Dantokpa, le plus gros de l'Afrique de l'ouest (un milliard de francs CFA d'échanges par jour, soit environ 1,5 million d'euros), en est le centre.

La capitale économique du Bénin est aussi connue dans la région pour son marché de voitures d'occasions européennes, qu'elle stocke dans d'immenses parkings à ciel ouvert sur le port.

Historiquement bien implantées dans la zone urbaine, les cultures maraîchères ont fortement baissé depuis 1999 du fait de la pression foncière et du développement de la ville, les surfaces cultivées étant passées de 263 hectares à seulement 50 hectares en 2017[16].

Port autonome de Cotonou

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Vue aérienne du port autonome de Cotonou.

Le Port autonome de Cotonou (PAC) est le véritable poumon de l'économie nationale, avec 90 % des échanges avec l'étranger et plus de 60 % du PIB du pays. Avec 8 000 000 de tonnes de fret annuel, c'est le troisième port d'Afrique de l'Ouest après ceux de Lagos et Abidjan. Comme de nombreux ports de la région, à la suite d'un appel d'offres, le PAC est depuis août 2009 géré par le groupe français Bolloré à travers sa filiale, Bolloré Africa Logistics devenue le concessionnaire d'un des terminaux les plus modernes du Port de Cotonou construit par le programme MCA-Bénin.

Le PAC commerce avec l'Europe, l'Amérique du Nord et du Sud et l'Asie, faisant de Cotonou une « ville entrepôt » générant une intense activité d'échanges, de manutention et de logistique.

Il dessert les pays de l'hinterland, tels que le Mali, le Burkina Faso, le Tchad. Il est également le premier port de transit du Niger, pays frontalier totalement enclavé, notamment pour l'exportation de l'uranium extrait dans le nord nigérien par le numéro un mondial du nucléaire civil, le groupe français Areva. De fait, il existe même à l'intérieur du port une zone franche à la disposition des pays sahéliens enclavés.

Bateau amarré.

Il inclut un port de pêche industrielle et un port de pêche artisanale.

La ville dispose de plusieurs centres éducatifs : collèges, lycées, universités, centres de formation aussi bien publics que privés. Elle abrite aussi le CNE installé par le président Patrice Talon[17],[18]

Du 7 au 14 août 2021, Cotonou a accueilli le 54e congrès international[19] des enseignants d’espéranto organisé par la ligue internationale des enseignants d'espéranto.

Le quartier de Kindonou abrite le laboratoire de fabrication numérique Blolab.

Enseignement supérieur

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Université des sciences et technologies du Bénin.

La ville compte un campus de l'Université des sciences et technologies du Bénin et un campus de l'Université africaine de technologie et de management. On y trouve aussi l'École nationale d’économie appliquée et de management de Cotonou.

De même, un campus de l'École pour l'informatique et les nouvelles technologies (EPITECH) y a récemment été implanté.

La ville comprend également un établissement privé spécialisé en Génie Civil, l'École Supérieure de Génie Civil Véréchaguine AK.

Transport routier

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Cotonou compte près de 200 000 Zemidjans (Taxi Moto).
Embouteillage sur le pont de Tokpa.

Cotonou est reliée par route aux différents pays de la région : Nigeria, Togo, Niger, Burkina Faso.

Gare centrale de Cotonou.

La ville dispose d'un réseau routier mixte composé de quelques routes bitumées de bonne qualité et d'une majorité de rues non bitumées plus ou moins praticables selon l'importance des pluies compte tenu de leur aspect très bosselé.

La ville dispose de deux grands moyens de transport routier : les bus et les zemidjans (des taxi-motos), plébiscités par la majorité des cotonois. Les taxi-voitures occupent également une part non négligeable du transport de personnes dans la ville.

Transport ferroviaire

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Cotonou est relié à Parakou, dans le nord du Bénin, par la ligne de chemin de fer du Bénin-Niger, fermée au trafic voyageur.

Transport aérien

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La ville est reliée par le transport aérien avec l’aéroport international de Cotonou.

Démonstration du Ballet national du Bénin.
Palais des congrès de Cotonou.

La zone urbaine de Cotonou compte des espaces culturels institutionnels, mais ce sont les initiatives indépendantes qui sont les plus actives. Ainsi la Biennale des Arts lancée en 2009 à l'initiative d'artistes et d'associations se développe avec les lieux alternatifs. L'artiste Dominique Zinkpè est l'un des plus actifs du pays et a réalisé des actions et des performances artistiques à dimension écologique et sociale, telles que la proposition d'arrêter la circulation des motos-taxis pour quelques minutes à une heure de grande affluence, provoquant une réduction de la pollution.

Le Ballet national du Bénin, ou Ensemble artistique et culturel du Bénin (EACB), est basé à Cotonou, où il assure des activités culturelles.

Le hall des arts, loisirs et sports (HALS) est un espace où l'on joue des spectacles et qui accueille régulièrement des évènements de tous genres[20].

Lieux de culte

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Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Archidiocèse de Cotonou (Église catholique), Église protestante méthodiste du Bénin (Conseil méthodiste mondial), Église du christianisme céleste, Union des Églises Baptistes du Bénin (Alliance baptiste mondiale), Living Faith Church Worldwide, Redeemed Christian Church of God, Assemblées de Dieu [21]. Il y a aussi des mosquées musulmanes.

Carte
Jumelages et partenariats de Cotonou.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Cotonou.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Abidjan[22]Côte d'Ivoiredepuis
AtlantaÉtats-Unis
Créteil[23]Francedepuis
Genève[24]Suissedepuis
LagosNigeria
Ningbo[25]Chinedepuis
Rosny-sous-Bois[26]France
TaipeiRépublique de Chine (Taïwan)depuis
ŽilinaSlovaquie

Personnalités liées à la ville

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Notes et références

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  1. [1]
  2. « Bénin • Fiche pays • PopulationData.net », sur PopulationData.net (consulté le )
  3. Höftmann Hildegard, Dictionnaire fon-français : avec une esquisse grammaticale, Cologne, Rüdiger Köppe Verlag, , 424 p. (ISBN 3-89645-463-3 et 9783896454638, OCLC 53005906, lire en ligne), p. 265, 268, 368
  4. Mathurin C. Houngnikpo, Samuel Decalo, Historical Dictionary of Benin, Rowman & Littlefield, États-Unis, 2013, p. 117
  5. Sotindjo, Sebastien Dossa, Cotonou : l'explosion d'une capitale économique (1945-1985), l'Harmattan, (ISBN 978-2-296-11151-6 et 2-296-11151-3, OCLC 1130937872, lire en ligne)
  6. Pliya, Jean., Migrations historiques et peuplement dans les régions lagunaires du Bénin méridional. (OCLC 40807153, lire en ligne)
  7. « Cahier FZ Cotonou (s).pdf », sur Google Docs (consulté le )
  8. Bénin: l'inexorable avancée de la mer qui mange la côte de Cotonou, AFP, 14 décembre 2007.
  9. a et b [PDF] Le Bénin en chiffres, page 8 ; site=INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Économique (du Bénin).
  10. [PDF] [2].
  11. (en) « Benin : Administrative Division (Departments and Communes) », sur citypopulation.de (consulté le ).
  12. « Enquêtes et recensements, Recensement Général de la Population et de l'Habitation », sur instad.bj, (consulté le )
  13. (en) « Cities & Towns : Recensements des , , ,  », sur citypopulation.de (consulté le )
  14. La langue française dans le monde, Édition 2014 : http://www.francophonie.org/Langue-Francaise-2014/, p. 30.
  15. Britannica, Cotonou, britannica.com, États-Unis, consulté le 4 août 2019
  16. Hermann Boko, « A Cotonou, l’agriculture urbaine perd du terrain face au béton », Le Monde, 9 août 2017.
  17. « Bénin : le CNE installé par le Président Patrice Talon (vidéo) - Bénin Web TV », sur Bénin Web TV, (consulté le ).
  18. « Bénin / Installation du CNE : «les acteurs politiques vont vivre un deuil», Patrice Talon », sur Banouto (consulté le ).
  19. « 54-a - ILEI Kongreso VEKI 2 », sur Eventa Servo (consulté le ).
  20. « HALS (HALL DES ARTS LOISIRS ET SPORTS) - Centre de loisirs », sur Go Africa Online (consulté le )
  21. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, États-Unis, 2010, p. 338
  22. « Jumelage : Abidjan et Cotonou (Bénin) s’unissent pour combattre la pauvreté »
  23. « Cotonou » (consulté le )
  24. « Coopération Nord-Sud et co-célébration du 1er Août : Une charte d’amitié signée (...) - Fraternité »
  25. « Cotonou Et Ningbo Célèbrent Dix Ans De Jumelage: Le Maire Atrokpo Et Ses Partenaires Signent De Nouveaux Accords »
  26. « Bénin : l’histoire d’un jumelage heureux avec Rosny-sous-Bois » (consulté le )

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Idelphonse Affogbolo et Émile Ologoudou (et al.), Cotonou : regards sur une ville, Éditions esprits libres, 2004, 249 p.
  • Cotonou, une métropole en devenir : pour mieux connaître la ville hier et aujourd'hui, Direction de la presse écrite du Ministère de la culture et de la communication, Cotonou, 1998, 50 p.
  • Fondation ATEF-OMAIS et Viviane Froger Fortaillier (photographies), Guide FATOM de Cotonou, Porto Novo, Ouidah et Ganvié, éd. Sepia, 318 p.
  • Sébastien Dossa Sotindjo, Cotonou l'explosion d'une capitale économique : (1945-1985), Paris, Éditions de L'Harmattan, coll. « Études africaines », , 336 p. (ISBN 978-2-296-24857-1 et 2-296-24857-8, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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