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== Biographie ==
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Vera Karalli étudie avec [[Alexandre Gorski]] à l'école impériale de théâtre de Moscou et rejoint le [[Théâtre Bolchoï|Bolchoï]] en 1906. Elle devient soliste au théâtre Bolchoï en 1908 et première ballerine en 1915 ; elle danse dans [[La Fille du pharaon|''La Fille du Pharaon'']], [[Une vie pour le tsar|''Une vie pour le tsar'']], [[Le Lac des cygnes|''Le Lac des cygnes'']], ''Salambo'' et autres. Elle a souvent dansé en tandem avec [[Mikhail Mordkin]].
Vera Karalli étudie avec [[Alexandre Gorski]] à l'école impériale de théâtre de Moscou et rejoint le [[Théâtre Bolchoï|Bolchoï]] en 1906. Elle devient soliste au théâtre Bolchoï en 1908 et première ballerine en 1915 ; elle danse dans [[La Fille du pharaon|''La Fille du Pharaon'']], [[Une vie pour le tsar|''Une vie pour le tsar'']], [[Le Lac des cygnes|''Le Lac des cygnes'']], ''Salammbô''<ref name=":0" /> et autres. Elle a souvent dansé en tandem avec [[Mikhail Mordkin]].


Elle fait des tournées à l'étranger dans le cadre des [[Ballets russes]] de [[Serge de Diaghilev|Sergueï Diaghilev]] en 1909<ref>{{Lien web |langue=FR |titre=Gil Blas |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7523993v/f3.item.r=%22Vera%20Karalli%22.zoom |site=Gallica |date=1909-04-21 |consulté le=2021-12-20}}</ref>,<ref>{{Lien web |langue=FR |titre=Le Figaro |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k288453m/f4.item.r=%22Vera%20Karalli%22.zoom |site=Gallica |date=1909-05-11 |consulté le=2021-12-20}}</ref>,{{sfn|Slonimskiĭ|1963}}, et en 1919 et 1920 .
Elle fait des tournées à l'étranger dans le cadre des [[Ballets russes]] de [[Serge de Diaghilev|Sergueï Diaghilev]] en 1909<ref>{{Lien web |langue=FR |titre=Gil Blas |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7523993v/f3.item.r=%22Vera%20Karalli%22.zoom |site=Gallica |date=1909-04-21 |consulté le=2021-12-20}}</ref>,<ref>{{Lien web |langue=FR |titre=Le Figaro |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k288453m/f4.item.r=%22Vera%20Karalli%22.zoom |site=Gallica |date=1909-05-11 |consulté le=2021-12-20}}</ref>,{{sfn|Slonimskiĭ|1963}}, et en 1919 et 1920 .
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De 1914 à 1919, Vera Karalli apparaît dans environ seize [[Cinéma muet|films muets]] russes, dont l'adaptation de 1915 de [[Guerre et Paix|''Guerre et paix'']] de [[Léon Tolstoï]] intitulée ''Voyna i mir.'' Sa dernière apparition au cinéma est dans un drame allemand intitulé ''Die Rache einer Frau'' en 1921. Elle a joué pour Tchardynine et un autre pionnier du cinéma russe, [[Evgueni Bauer]].
De 1914 à 1919, Vera Karalli apparaît dans environ seize [[Cinéma muet|films muets]] russes, dont l'adaptation de 1915 de [[Guerre et Paix|''Guerre et paix'']] de [[Léon Tolstoï]] intitulée ''Voyna i mir.'' Sa dernière apparition au cinéma est dans un drame allemand intitulé ''Die Rache einer Frau'' en 1921. Elle a joué pour Tchardynine et un autre pionnier du cinéma russe, [[Evgueni Bauer]].


Après la [[révolution de 1917]], Karalli émigre et vit en [[Lituanie]], où elle enseigne l'art de la danse à [[Kaunas]], elle travaille pour le ballet du [[théâtre national de Bucarest]] de 1930 à 1937<ref>{{Ouvrage|langue=FR|titre=Dictionnaire de la danse / sous la dir. de Philippe Le Moal|date=1999|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k12005041|consulté le=2021-12-20}}</ref> et tourne en France et en [[Autriche]] .
Après la [[révolution de 1917]], Karalli émigre et vit en [[Lituanie]], où elle enseigne l'art de la danse à [[Kaunas]], elle travaille pour le ballet du [[théâtre national de Bucarest]] de 1930 à 1937<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=FR|titre=Dictionnaire de la danse / sous la dir. de Philippe Le Moal|date=1999|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k12005041|consulté le=2021-12-20}}</ref> et tourne en France et en [[Autriche]] .


En 1956, elle s'installe à [[Vienne (Autriche)|Vienne]], où elle donne des cours de ballet. Elle est morte [[Baden (Autriche)|Baden]] en [[Autriche]], le 16 novembre 1972 à l'âge de 83 ans.
En 1956, elle s'installe à [[Vienne (Autriche)|Vienne]], où elle donne des cours de ballet. Elle est morte [[Baden (Autriche)|Baden]] en [[Autriche]], le 16 novembre 1972 à l'âge de 83 ans.

Version du 21 décembre 2021 à 13:33

Vera Karalli
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
BadenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Période d'activité

Vera Alexeyevna Karalli ou Koralli (en russe : Вера Алексеевна Каралли, Vera Alekseïevna Karalli) est une danseuse de ballet et actrice de film muet russe, née le à Moscou (Empire russe), décédée le à Baden (Autriche).

Biographie

Vera Karalli étudie avec Alexandre Gorski à l'école impériale de théâtre de Moscou et rejoint le Bolchoï en 1906. Elle devient soliste au théâtre Bolchoï en 1908 et première ballerine en 1915 ; elle danse dans La Fille du Pharaon, Une vie pour le tsar, Le Lac des cygnes, Salammbô[1] et autres. Elle a souvent dansé en tandem avec Mikhail Mordkin.

Elle fait des tournées à l'étranger dans le cadre des Ballets russes de Sergueï Diaghilev en 1909[2],[3],[4], et en 1919 et 1920 .

En 1911, elle fait une grande tournée aux États-Unis, avec le All Stars Imperial Russian Ballet fondé par Mikhail Mordkin. Les membres de la troupe sont Julie Sedova, Lydia Lopukhova, Katrina Geltzer, Carlotta Zambelli[5], Bronislava Pozhitskaya[a 1], Alexander Volinin et Nikolai Solyannikov en tant que danseur imitateur. Le corps de ballet est composé de six à dix personnes. Les décors sont peints par l'artiste Constantin Korovine. La tournée est un succès. Le calendrier des représentations est très chargé, des représentations sont données presque tous les jours. La troupe se produit dans 52 villes[6].

En 1914, Karalli fait ses débuts au cinéma dans le drame de Piotr Tchardynine, Ty pomnish' li? (Te souviens-tu ?), où ses partenaires sont Tchardynine lui-même et Ivan Mosjoukine. Elle devient l'une des premières stars de cinéma russes, sortant huit films en 1915.

De 1914 à 1919, Vera Karalli apparaît dans environ seize films muets russes, dont l'adaptation de 1915 de Guerre et paix de Léon Tolstoï intitulée Voyna i mir. Sa dernière apparition au cinéma est dans un drame allemand intitulé Die Rache einer Frau en 1921. Elle a joué pour Tchardynine et un autre pionnier du cinéma russe, Evgueni Bauer.

Après la révolution de 1917, Karalli émigre et vit en Lituanie, où elle enseigne l'art de la danse à Kaunas, elle travaille pour le ballet du théâtre national de Bucarest de 1930 à 1937[1] et tourne en France et en Autriche .

En 1956, elle s'installe à Vienne, où elle donne des cours de ballet. Elle est morte Baden en Autriche, le 16 novembre 1972 à l'âge de 83 ans.

Répertoire chorégraphique

Filmographie

Vie privée

Elle est la conjointe de Leonid Sobinov de 1908 à 1915. En 1915, Vera Karalli est la maîtresse du grand-duc Dmitri Pavlovitch et, vraisemblablement, aurait pu être complice du meurtre de Raspoutine en décembre 1916. Selon certaine version, elle était, avec Marianne Pistohlkors , l'une des deux femmes présentes cette nuit-là dans le palais de Félix Ioussoupov. Les participants au complot eux-mêmes n'ont pas nommé officiellement ces femmes[11].

En 1942, elle se marie avec Boris Aleksandrovich Shishkin (1920-1972).

Notes et références

Notes

  1. épouse de Mordkin

Références

  1. a et b Dictionnaire de la danse / sous la dir. de Philippe Le Moal, (lire en ligne)
  2. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  3. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  4. a et b Slonimskiĭ 1963.
  5. Keynes 1983.
  6. (en) Musical Courier, Summy-Birchard Publishing Company, (lire en ligne)
  7. (en) Boris Kochno, Diaghilev and the Ballets Russes, New York, Harper & Row, (lire en ligne)
  8. Nicole Wild et Jean-Michel Nectoux, Diaghilev : les ballets russes : exposition, Paris, Bibliothèque nationale, 17 mai-29 juillet 1979, Paris, (lire en ligne), p. 21
  9. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  10. (en) Peter Kenez, Cinema and Soviet society from the revolution to the death of Stalin, Londres ; New York, I.B. Tauris ; New York : distributed by St. Martin's Press, (ISBN 978-1-86064-632-4 et 978-1-86064-568-6, lire en ligne)
  11. Edvard Radzinsky, Raspoutine : l'ultime vérité, Paris, J.C. Lattès, , 609 p. (ISBN 978-2-7096-2168-7).

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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