Centrale de Rapide-7
Pays | |
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Province | |
Coordonnées | |
Cours d'eau |
Vocation |
production électrique |
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Propriétaire | |
Date de mise en service |
1941 |
Hauteur (lit de rivière) |
20,73 m |
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Hauteur (fondation) |
26 m |
Longueur |
1 417 m |
Volume |
4,97 km³ |
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Superficie |
202,8 km² |
Type de centrale | |
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Nombre de turbines |
4 |
Puissance installée |
61 MW |
Production annuelle |
300 GWh/an |
La centrale de Rapide-7 est une centrale hydroélectrique et un barrage d'Hydro-Québec érigés sur la rivière des Outaouais, à Rouyn-Noranda, dans la région administrative de l'Abitibi-Témiscamingue, au Québec. Cette centrale, d'une puissance installée de 61 MW, a été mise en service en 1941. Sa production annuelle était estimée à 300 GWh en 2004[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]La construction de la centrale de Rapide-7 a débuté en 1937 à l'initiative du gouvernement du Québec afin d'alimenter l'industrie minière alors en émergente de l'Abitibi qui poussa. Les groupes furent mis en service entre 1941 et 1951. La centrale de Rapide-7 est la première centrale hydroélectrique construite par l'État québécois, et ce, avant même la création d'Hydro-Québec[2]. À sa création en 1944, Hydro-Québec hérita de la propriété du complexe[3], en assurant l'opération encore à ce jour.
La construction de la centrale a nécessité l'établissement d'un village pour y accueillir les travailleurs du complexe. Le village comprenait une église, une école, l'eau courante et l'électricité. Une fois la construction du complexe terminée, le village de Rapide-7 était le lieu de résidence des employés de la centrale. Le village a été fermé en 1968 à la suite de l'automatisation télécommandée à partir de Rouyn-Noranda des opérations de la centrale. Certains des bâtiments du village ont été déménagés dans la région[4]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Hydro-Québec Production, « Demande d’avis sur la sécurité énergétique des Québécois à l’égard des approvisionnements électriques et la contribution du projet du Suroît (R-3526-2004) Réponses d’Hydro-Québec Production à la demande d’informations de la Régie de l’énergie », sur Régie de l'énergie du Québec, (consulté le )
- Gisèle Piédalue, Le patrimoine archéologique industriel du Québec, Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, , 318 p. (lire en ligne), p. 194
- Jean-Claude Lessard, « La vocation minière de l'Hydro-Québec », Le Devoir, , p. 25 (lire en ligne)
- Jonathan Barrette, « Les villages de Rapide-Deux et de Rapide-Sept », sur Ville de Rouyn-Noranda (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Centrale de Rapide-2
- Hydro-Québec
- Hydroélectricité au Canada
- Liste des centrales hydroélectriques au Québec
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Loi établissant et assurant la concurrence de l'État relativement aux ressources hydro-électriques 1 Geo VI (1937), ch. 24
- Loi pour assurer le plein rendement de la centrale hydroélectrique de la province sur l'Outaouais supérieur, 10 Geo VI (1946), ch. 29.
- Centrale de Rapide-7 – Base de données TOPOS de la Commission de toponymie du Québec.
- Centrale de Rapide-7 – Site d'Hydro-Québec
- Centrale de Rapide-7 – Centre d'expertise hydrique du Québec
- Les villages de Rapide-Deux et Rapide-Sept
- Un parc pour mettre en valeur l'histoire d'Hydro-Québec à Cadillac