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Chenecey-Buillon

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Chenecey-Buillon
Chenecey-Buillon
Ruines du château de Charencey
à Chenecey-Buillon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes Loue-Lison
Maire
Mandat
Laurence Breuillot
2020-2026
Code postal 25440
Code commune 25149
Démographie
Population
municipale
502 hab. (2021 en évolution de −4,74 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 08′ 27″ nord, 5° 57′ 36″ est
Altitude Min. 266 m
Max. 491 m
Superficie 16,58 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Vit
Législatives Première circonscription
Localisation
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Chenecey-Buillon
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Chenecey-Buillon

Chenecey-Buillon est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Les habitants se nomment les "Gremeci"[1] ou les "Grebeusies"[2].

Géographie

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Le village de Chenecey-Buillon est situé en rive droite de la Loue et un joli pont en pierre à cinq arches permet de passer sur l'autre rive. En aval du village, rive droite de la Loue, se trouve une importante station de captage et traitement qui fournit 25 % de l'eau potable de la commune de Besançon[3].

Un point de vue accessible à pied depuis le bourg (rue de la Parouse) ou les Granges Mathieu (chemin du gouffre) offre une vue étendue sur « le grand méandre » de la Loue en aval du village avec un ancien moulin puis scierie, sur la rive gauche de la rivière.

Le village au bord de la Loue.

Granges Mathieu, Granges du Sapin, les Frotey, les Charrières, les Forges, Buillon.

Communes limitrophes

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Rose des vents Vorges-les-Pins Busy, Larnod Pugey Rose des vents
Cessey, Charnay N Épeugney
O    Chenecey-Buillon    E
S
Courcelles Rurey

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 199 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dannemarie-sur-Crète », sur la commune de Dannemarie-sur-Crète à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 066,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Chenecey-Buillon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 310 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,5 %), zones agricoles hétérogènes (26,6 %), prairies (9 %), zones urbanisées (2,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Chanecey en 1238 ; Chenacey en 1402 ; Charencey en 1120 - 1200 ; Cheirencé en 1262 ; Charencé en 1286 ; Charencey-sur-Loue en 1286[16].

Dès le paléolithique moyen, le porche et la grotte de Chenecey (les Marnières) ont servi d’abri à l’homme. De l’outillage taillé et des ossements animaux y ont été retrouvés.

Le château féodal

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La maison de Chay semble avoir possédé des droits sur le château de Charencey dont le début de construction remonte au IXe siècle

Au XIIIe siècle, le château se dédouble : une partie appartient à la maison d’Andelot et l’autre à la maison d’Arguel. La suzeraineté revient à la maison de Vienne.

  • Le château de Chenecey des Andelot échoit à (Catherine de Joinville par contrat de mariage avec Jean de Vienne (1295-1328) ?).
  • Le fief Arguel-Chenecey appartient à Pierre d’Arguel de 1238 à 1291. Jean d’Arguel lui succède jusqu'en 1300. Jacques d’Arguel et de Chenecey (1335-1352) et son neveu Jean sont les derniers sires de Chenecey car la branche s’éteint vers 1526.

Après l’extinction de la famille de Chenecey, le château appartient aux Pillot de Besançon, famille commerçante concurrente des Jouffroy dès le XVe siècle, et qui accéda au XVIIIe siècle à Marnoz et surtout à Coligny (en partie pour chacune de ces terres féodales). Le château, réparé en 1408-1409 sur mandement du prince d’Orange Jean III de Chalon-Arlay et de Jean de Fallerans, châtelain d’Arguel, est démantelé en 1678 au traité de Nimègue qui rattache la Franche-Comté à la France. Il en subsiste des pans de murs cachés dans la végétation.

Le premier village était établi aux Granges Mathieu et s'appelait Charencey-sur-Loue. Ce village, signalé dans la première moitié du XIIIe siècle, se serait situé autour de la fontaine Mathieu qui existe encore[17]. On ne sait pas quand il s'est réinstallé à son emplacement actuel[18], ni pourquoi le nom a été modifié en Chenecey contrairement au château.

L’église paroissiale de Charencey est signalée en 1120 parmi les possessions confirmées à la Madeleine de Besançon. En 1352, Jacques de Chenecey, y est inhumé. La paroisse de Chenecey comprenait plusieurs communautés sous l’Ancien Régime, en particulier celle de Charnay.

L’église de la Sainte Croix du Christ de Chenecey est inspirée de Saint-Étienne de Besançon ; elle est agrandie de deux chapelles aux XVe et XVIe siècles puis transformée en clocher-porche lors de la reconstruction de la nef et d’un sanctuaire en 1734. Le beffroi est alors coiffé d’une toiture en pavillon. Le cœur, voûté en berceau brisé, dénote une influence bourguignonne. Le clocher est éclairé de baies et a des contreforts en équerre. La tour-chevet est précédée d’une travée carrée. Deux statuettes, l’une de saint Éloi en marbre, l’autre de sainte Catherine en pierre, ont été élevées au XVIe siècle. L’église est agrandie en 1838 par l’architecte Gustave Vieille[19]. Le monument aux morts est implanté dans l'enceinte de l'église ; il porte 31 noms dont 29 de la Première Guerre mondiale[20].

Le pont à cinq arches date de 1835. Précédemment la Loue était traversée à gué ou grâce à un bac. À la suite d'une épidémie de choléra qui toucha la région en 1854, un oratoire dédié à Notre-Dame de la Salette, protectrice du village, a été aménagé dans le prolongement du pont quand on se dirige vers Charnay.

Les forestiers des Granges avaient une activité printanière particulière jusqu'à la fin du XIXe siècle : ils faisaient sécher l’écorce des chênes à l’ombre, la mettaient en moule pour former des paquets qu'ils vendaient aux tanneries de Quingey.

En 1844, les terres agricoles[21] de la commune sont partagées entre 427 ha de terres labourables, 64 ha de prés, 368 ha de bois-taillis, 362 ha de prés bois et prés secs, et 13 ha de vigne. Cette année-là, la production est de 2 000 boisseaux de blé et seigle, 1 000 d'avoine, 2 000 de pommes de terre et 200 hl de vin ainsi que 20 000 quintaux de fourrage.

Trois fromageries ont été créées au XIXe siècle : celle de Buillon fondée en 1840, celle de Chenecey en 1842 et celle des Granges Mathieu en 1845 ; elles ne sont plus en activité. Aujourd’hui, l’agriculture ne subsiste qu’au hameau des Granges.

Moulin Lambert

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Jean Lambert obtient, en 1824, le droit de construire un moulin à 3 roues en rive gauche du grand méandre. Il n'est pas autorisé à construire de barrage et utilise celui créé naturellement par des nassis. Le moulin comporte initialement, trois tournants, une ribe et une huilerie ; il est reconstruit en 1836 et équipé de 3 paires de meules en 1904. Après 1918, une scierie mécanique remplace les activités de meunerie. Au milieu du XXe siècle, le bâtiment est transformé en habitation ; une roue suspendue "système Pouguet"[22] ainsi que les mécanismes de levage et de transmissions ont été conservés[23].

Hameau de Buillon

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En 1822, la commune de Buillon, lieu d'implantation de l'abbaye de Billon et des forges de Buillon, est fusionnée à Chenecey pour former Chenecey-Buillon. Le site de l'abbaye, qui a été abandonnée à la Révolution et dont il ne subsiste que quelques ruines, est occupé aujourd'hui par un château. C'est le peintre James Tissot qui fait construire un ensemble de constructions : château et son moulin mais également bâtiment d'entrée au style moyenâgeux ; sur la route venant de Quingey, on peut découvrir une porte d'entrée du parc avec pigeonnier dans le même style que le bâtiment d'entrée ainsi qu'une étonnante reconstitution de tour ruinée.

En 1974, une pisciculture s'installe sur le site des forges. Le canal d'alimentation de l'usine, long de 400 m, est transformé en bassins d'élevage. Le barrage de retenue cède en 1981, menaçant les bassins et contraignant la pisciculture à fermer. Une micro centrale électrique occupe aujourd'hui les lieux.

Les deux Forges

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Les ouvriers embauchés dans ces usines étaient pour la plupart des paysans de la commune.

Les forges de Chenecey datent probablement du XVe siècle : les martinets et le haut fourneau sont exploités en 1677 par la famille Ployer qui se lance en 1695 dans la fabrication de fer blanc. L'usine est en difficulté au début du XVIIIe siècle. Le haut-fourneau est arrêté en 1700 et il n’y a plus qu’un martinet en service en 1744. La production se poursuit toutefois jusqu'à la Révolution. En 1803, une tréfilerie créée par Mouret de Battrans prend le relais ; pour faire face à la demande, elle est agrandie en 1819 et 1827. En 1840, elle emploie 83 ouvriers et est équipée d'un four à puddler, de six feux d’affinerie et de huit fours à réverbère permettant de produire 480 tonnes de fil de fer.

« Les billettes (pièces de fer de 30 kg) sont chauffées au charbon de bois puis étirées au laminoir. Le fil de fer obtenu est enroulé à chaud sur des bobines, travail commencé par des enfants et achevé par un système d’enroulement automatique. À Chenecey, les bobines de 25 à 30 kg sont mises dans des fours à recuire pour amollir le fil. Les clous et la ronce artificielle sont les deux principaux produits finis[19]. »

Les forges sont achetées vers 1854 par la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté, sous la raison sociale Vautherin, Guenard, Regad et Cie, pour la somme de 200 000 francs. L'usine se spécialise à la fin du XIXe siècle dans la galvanisation du fil de fer. Elle emploie encore une centaine d’ouvriers en 1949 lorsque son activité cesse[24].

Les forges de Buillon, appartenant à l’abbaye jusqu'à la Révolution travaillent de concert avec celles de Chenecey, mais cessent de fonctionner durant la Seconde Guerre mondiale.

Les deux ensembles, Chenecey et Buillon, étaient reliés par une voie ferrée : les wagonnets, chargés de bobines de fer laminé, étaient tirés par des chevaux ou des bœufs. Les forges fonctionnaient jour et nuit, éclairant la partie de vallée avoisinante.

Le site a été acquis en 1970 par un entrepreneur de travaux. Une centrale hydroélectrique est installée vers 1980, équipée de trois turbines de type Francis[25] sous une chute de 3,3 m, pour une puissance totale de 585 kW. Deux turbines sont actuellement en service, produisant une moyenne annuelle de 1,1 million de kWh. Les bâtiments situés à l'ouest de l'île sont en ruines. Les corps de bâtiment abritant les logements ouvriers ont été réhabilités en appartements[24].

Le comice de Busy

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Dans le Doubs, le premier comice se déroule à Baume-les-Dames en 1824 sans grand succès. Sous l’impulsion du docteur Simon Bonnet (1782-1872)[26], fils d’ un agriculteur de Chenecey-Buillon[27], est instauré le premier comice durable à Busy[28] en 1836. Celui-ci était organisé pour les agriculteurs des cantons d’Amancey, Boussières, Quingey et une partie du canton Besançon-Sud.

Les grottes et gouffres

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  • Grotte de l'Ours aux Charrières, classée réserve naturelle régionale en 2017 (site de reproduction des chauve-souris); traces du paléolithique. La grotte développe un réseau de galeries naturelles décorées de nombreuses concrétions. Une réserve naturelle a été créée principalement pour la préservation de la cavité.
  • Gouffre des Granges Mathieu (gouffre à Dédé) aux Granges Mathieu ; puits de 23 m et 1170 m de galeries en 2 branches riches en concrétions.
  • Grotte aux Blaireaux (grotte des Ourosses) aux Granges Mathieu ; 80 m de galeries partant d'une doline à 250 m au nord-est du gouffre.
  • Grottes dans la faille aux Combes leveuses

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Camille Tournier    
mars 2008 En cours
(au 1er juin 2020)
Laurence Breuillot[29],[30]
Réélue pour le mandat 2020-2026
DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

En 2021, la commune comptait 502 habitants[Note 3], en évolution de −4,74 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3653345165598709651 013941911
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9149881 032863876813759705757
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
655680632504453410418410401
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
338333388462445488512538556
2014 2019 2021 - - - - - -
532506502------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Les ruines du château de Charencey au dessus de la vallée de la Loue.
  • Château féodal de Charencey datant du IXe ou XIe siècle (ruines) dominant le village et la vallée de la Loue. Il est inscrit aux monuments historiques.
  • Abbaye Notre-Dame de Billon. Des moines cisterciens ont occupé l'abbaye sise à Buillon jusqu'à la Révolution. Il ne reste plus rien de cet établissement. Seules quelques ruines subsistent dans le parc du Château de Buillon.
Le château de Buillon au bord de la Loue.
L'église.
  • L'église paroissiale est située à proximité de La Loue. Elle a été remaniée au fil des siècles. Le clocher porche date du XIVe siècle. La première partie de la nef est de type bourguignon. La deuxième partie de la nef et le chœur datent du milieu du XIXe siècle. L'église est dédiée à la Sainte Croix du Christ. La fête patronale est le 14 septembre. Cette église a la particularité d'être en zone inondable, comme une partie des maisons du vieux village. Des bénévoles enlèvent les chaises et démontent le parquet lors de chaque inondation. À Noël 1995, il y eut près de 40 cm d'eau dans l'église. L'édifice possède deux cloches, dont la plus grosse pèse 1,2 tonne.
Les anciennes Forges de Chenecey et leur barrage sur la Loue.
  • Les forges de Chenecey et de Buillon ont fait la renommée industrielle de la commune. Elles ont fermé après la Seconde Guerre mondiale.
  • Bâtisses du XVIe siècle.
  • Le gouffre des Granges-Mathieu — hameau du village — est un site spéléologique qui présente des caractéristiques naturelles avec deux grandes galeries explorées mais qui ne sont pas ouvertes au public.
  • Le grand méandre de la Loue : il permet de voir sur la colline en face les ruines du château de Charencey, en dessous le moulin et plus loin à droite la station de pompage.
Le grand méandre de la Loue.

Personnalités liées à la commune

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  • James Tissot, nom d'artiste de Jacques-Joseph Tissot, peintre et graveur français né à Nantes le , vécu au château de Buillon dont il avait hérité de son père et y est mort le .
  • Alice Rahon, poétesse et artiste surréaliste, née à Chenecey-Buillon le et morte à Mexico en 1987.
  • Simon Bonnet[35], pionnier de l'enseignement agricole, est né à Chenecey-Buillon en 1782.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Autrefois, sur ordre du châtelain, les villageois battaient la rivière pour empêcher les grenouilles (gremeci en patois) de coasser.
  2. Les villageois pêchaient les "grebeusses" ( écrevisses en patois), c'est pourquoi on les appelait les "Grebeusies".
  3. « Eau potable : la nouvelle vie de la station de Chenecey-Buillon », sur macommune.info (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Chenecey-Buillon et Dannemarie-sur-Crète », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Dannemarie-sur-Crète », sur la commune de Dannemarie-sur-Crète - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Dannemarie-sur-Crète », sur la commune de Dannemarie-sur-Crète - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 2, BESANÇON, CÊTRE, .
  17. Le long d'un sentier prolongeant la rue de la Parouse en direction du belvédère sur le Grand méandre.
  18. Sans doute pour mieux profiter de la protection du château et de la présence de la rivière.
  19. a et b « Histoire », sur le site municipal, (consulté le ).
  20. « Mémorial Gen Web », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  21. 1234 ha
  22. « 2tr02n50t1 », sur moulinsdefrance.free.fr (consulté le ).
  23. « Moulin Lambert, puis scierie ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté », sur Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté (consulté le ).
  24. a et b « Forges de Chenecey, puis tréfilerie, actuellement centrale hydroélectrique ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté », sur Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté (consulté le ).
  25. Fabriquées par Goulut-Borne à Luxeuil-les-Bains.
  26. Michel Vernus, « Un pionnier de l’enseignement agricole : le docteur Simon Bonnet (1782-1872) », Ruralia. Sciences sociales et mondes ruraux contemporains, no 06,‎ (ISSN 1280-374X, lire en ligne, consulté le )
  27. Auteur du Manuel pratique et populaire d’agriculture.
  28. Au lieu-dit le Comice.
  29. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
  30. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. « CTHS - BONNET Simon », sur cths.fr (consulté le ).

Liens externes

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