Aigny
Aigny | |
La maison commune d'Aigny. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne |
Maire Mandat |
Henri Jesson 2020-2026 |
Code postal | 51150 |
Code commune | 51003 |
Démographie | |
Gentilé | Aquanidien |
Population municipale |
283 hab. (2021 ) |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 10″ nord, 4° 12′ 34″ est |
Altitude | Min. 72 m Max. 127 m |
Superficie | 11,24 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châlons-en-Champagne-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.aigny.fr/ |
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Aigny (prononcé [ɛɲi]) est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]La Gravelotte et le canal latéral à la Marne passent au sud du village. La Marne sert de frontière avec les communes de Jâlons et Aulnay-sur-Marne. Au finage des trois communes, la Somme-Soude se jette dans la Marne[1] alors que la Gravelotte traverse le village pour continuer vers Condé.
Aigny se trouve sur la route départementale 1, entre Condé-sur-Marne et Vraux. Cette route mène à Châlons-en-Champagne, la ville la plus proche.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Marne, le canal latéral à la Marne, la Gravelotte, le canal d'Alimentation et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].
La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque[3].
Le canal latéral à la Marne est un canal, chenal navigable de 67 km reliant Vitry-le-françois à Mardeuil où il se jette dans la Marne[4].
La Gravelotte, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de La Veuve et se jette dans la Marne sur la commune, après avoir traversé quatre communes[5].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la Petite Oseraie (1,7 ha) et le Mont Herme, d'une superficie totale de 8,9 ha (7,9 ha sur la commune)[Carte 1],[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 664 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bouzy-Civc », sur la commune de Bouzy à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 687,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Aigny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), zones urbanisées (2,6 %), eaux continentales[Note 4] (1,7 %), forêts (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Adenaius[Note 5] (milieu du IXe siècle) ; Ainneium (1195) ; Aigney (1262) ; Aigneyum (1303-1312) ; Aingneium (1315) ; Aingny delez Condé-sur-Marne (1315) ; Aigny (1316) ; Angny (1372) ; Aingny-sur-Marne (1384) ; Aigny-sur-Marne (1456) ; Agny-sur-Marne (1556) ; Aignay-sur-Marne (1602) ; Aigni-sur-Marne (1668)[19].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les seigneurs d'Aigny furent les abbés d'Hautvillers, le titre fut confirmé en 1587 après un long procès.
Au XVIIe siècle, Aigny est le siège d'une seigneurie détenue par un descendant des comtes de Guînes, de la famille de Bonnières[20].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur aux trois clés d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Le village vote généralement à droite. Ainsi, aux élections présidentielles de 1995, 2007 et 2012, le candidat du RPR puis de l'UMP l'a toujours emporté avec un score compris entre 58 % et 60 % des voix. Toutefois aux régionales de 2010 et à la présidentielle de 2012, c'est le Front national qui arrive en tête du premier tour. Par ailleurs, le socialiste Rudy Namur y remporte le second tour des cantonales de 2011 et des législatives de 2012[Note 6].
Cantons
[modifier | modifier le code]Lors de sa création, la commune est intégrée au canton de Juvigny. En 1801, elle rejoint la canton de Châlons-sur-Marne. Ce canton est divisé en 1973 et Aigny fait aujourd'hui partie du canton de Châlons-en-Champagne-2[21].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [22], la commune antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Condé-sur-Marne, est désormais membre de la nouvelle communauté d'agglomération Cités-en-Champagne.
Celle-ci résulte en effet de la fusion, au , de l'ancienne communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne, de la communauté de communes de l'Europort, de la communauté de communes de Jâlons (sauf la commune de Pocancy qui a rejoint la communauté de communes de la Région de Vertus) et de la communauté de communes de la Région de Condé-sur-Marne[23],[24].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants d'Aigny sont les Aquaniciens et les Aquaniciennes[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2021, la commune comptait 283 habitants[Note 7], en évolution de +2,54 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Martin est un édifice néo-gothique édifié dans le troisième quart du XIXe siècle, sous la direction de l'architecte châlonnais François Poisel[34].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Cité sur le polyptyque de l'abbaye de Saint-Rémy de Reims
- Voir les résultats détaillés sur le site Politiquemania ou celui du Ministère de l'Intérieur.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Aigny » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN d'Aigny » sur Géoportail (consulté le 13 septembre 2013)..
- « Fiche communale d'Aigny », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « la Marne »
- Sandre, « le canal latéral à la Marne »
- Sandre, « la Gravelotte »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Aigny et Bouzy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bouzy-Civc », sur la commune de Bouzy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bouzy-Civc », sur la commune de Bouzy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 2.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de la Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 47, lire en ligne
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Cités en Champagne », Les intercommunalités, Syndicat Mixte du SCoT et du Pays de Châlons-en-Champagne (consulté le ).
- « La communauté d'agglomération passera de 14 à 38 communes en 2014 Le financement de la future intercommunalité fait débat : De Vatry à Aigny, en passant par La Veuve, le futur établissement public, dont la création vient d'être validée par le préfet, aura des allures de géant. Mais la définition de ses compétences, notamment en zone rurale, suscite des craintes », L'Union, (lire en ligne).
- Almanach Matot-Braine de 1876, p130.
- Almanach Matot-Braine de 1877, p162.
- [xls]« Liste des maires au 1er août 2008 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur site de la préfecture de la Marne (consulté le ).
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- Géraldine Baehr, « Depuis les élections municipales, ce village marnais se déchire : Le mandat de maire d’Aigny est tout sauf un long fleuve tranquille. Grimaces, doigts d’honneur, lettres anonymes, drapeaux mis en berne. Un quotidien difficile à vivre », L'Union, (lire en ligne).
- « Aigny », sur site du Pays de Châlons-en-Champagne (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Sylvain Mikus, L'architecte François Poisel en son temps, Mémoires de la Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts du département de la Marne, t. CXIX, 2004