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Asprières

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Asprières
Asprières
La mairie.
Blason de Asprières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Francis Delous
2020-2026
Code postal 12700
Code commune 12012
Démographie
Gentilé Aspriérois(e)
Population
municipale
764 hab. (2021 en évolution de +5,96 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 48″ nord, 2° 08′ 44″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 546 m
Superficie 17,09 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lot et Montbazinois
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Asprières
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Asprières
Liens
Site web asprieres.com

Asprières est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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La commune d'Asprières se trouve au nord-ouest du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Ségala[1]. Elle se situe à 51 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 30 km de Villefranche-de-Rouergue[3], sous-préfecture et à 8 km de Capdenac-Gare[4], bureau centralisateur du canton de Lot et Montbazinois dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Figeac[I 1].

Les communes les plus proches sont[5],[Note 2] : Les Albres (2,5 km), Sonnac (2,9 km), Bouillac (3,5 km), Cuzac (46) (3,7 km), Naussac (4,9 km), Lentillac-Saint-Blaise (46) (5,4 km), Galgan (5,5 km), Peyrusse-le-Roc (5,6 km), Viviez (5,8 km).


Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Asprières.

La commune est drainée par le Lot, le ruisseau de Tournhac, le ruisseau de Clamouze, le ruisseau de Layzac, le ruisseau de l'Estang, le ruisseau de Prat Rigal, le ruisseau de Querbes, le ruisseau de Roucayrol et par divers petits cours d'eau[6].

Le Lot prend sa source à 1 272 m d'altitude sur la montagne du Goulet (nord du mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 075 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Bas Ségala à 23 km à vol d'oiseau[10], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 062,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Asprières comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[14] : le « cours moyen du Lot » (1 543 ha)[15] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[14] :

  • la « moyenne vallée du Lot » (7 893 ha), qui s'étend sur 36 communes dont 28 dans le Lot et 8 dans l'Aveyron[16];
  • la « vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, deux dans le Lot et une dans la Lozère[17].

Au , Asprières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[19],[20].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Asprières.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,5 %), forêts (44,2 %), prairies (6,5 %), eaux continentales (2 %), zones urbanisées (1,8 %)[21].

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Pays de Figeac, dont le périmètre a été fixé en 2011, le projet a été arrêté par le comité syndical en 2015 puis, après enquête en mai 2016, approuvé en décembre 2016. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Figeac - Quercy - Vallée de la Dordogne, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes Grand-Figeac, dont la commune est membre[22].

La commune disposait en 2017 d'une carte communale qui était en révision[23].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Asprières est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[24],[25].

Risques naturels

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Zones inondables de la commune d'Asprières.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[26]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot aval[27], approuvé le 14 décembre 2006[28].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[29].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[24]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[30]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[31]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[32].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz et une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[34].

Risques particuliers

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La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[35],[36],[37].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune d'Asprières est classée à risque moyen à élevé[38].

Le village nommé de Asperiis en 1267 tirerait son nom de l'ancien occitan aspre, "rugueux, caillouteux, aride", du latin asper, "âpre, rude".

Le nom d'Asprières apparaît pour la première fois en 966 dans un cartulaire de l'abbaye de Conques. En 1209, Raymond VI, comte de Toulouse, concède des privilèges au prieuré et à la ville d'Asprières. À la mort de Raymond VII, la seigneurie passe à Alphonse de Poitiers, puis à la couronne de France.

En 1280, un hôpital (lieu d'accueil des pèlerins) et une léproserie sont signalés à Asprières, sur le "chemin romieu" (des pèlerins), entre Rodez et Figeac. En 1326, l'abbé de Saint-Martial de Limoges cède la juridiction d'Asprières à Raymond VII, comte de Toulouse.

En 1338, premières fortifications de la ville ; Philippe de Valois concède à Hugues de Fabrefort tous ses droits de juridiction sur Asprières. En 1368, mort de Bertrand, fils de Hugues II de Fabrefort, co-seigneur d'Asprières, en paréage avec le prieuré. Sa veuve Hélène épouse Jean de Morlhon. En 1371, ce dernier est chargé par le sénéchal anglais de fortifier la ville. En 1372, celle-ci est qualifiée de "village fort". En 1390, Asprières est assiégée pendant 23 jours par une compagnie anglaise.

En 1516, la ville est frappée par la peste. Une statue votive dans l'église rappelait ce fléau. En 1568, la ville devient protestante, par la conversion de son seigneur François de Morlhon. Par mariage, la seigneurie d'Asprières passe en 1608 de la maison de Morlhon à celle de Freyssinet, puis par le mariage de Jeanne de Freyssinet à Gaspar de Gleyse, vers 1660, à cette famille de Gleyse qui donna les derniers seigneurs d'Asprières.

Le prieuré d'Asprières s'éteint en 1762. En 1792, Asprières devient chef-lieu de canton, ce qu'il demeurera jusqu'en 1922. En 1794, le curé d'Asprières, Guillaume de Trémolières, réfractaire à la Constitution civile du clergé, est exécuté à Rodez.

En 1814, première adduction d'eau à Asprières, avec la création de 12 fontaines publiques. Entre 1855 et 1864, l'abbé Lafon mène des travaux de restauration de l'église Saint-Martial. Une enquête de 1771 déclare que le village compte 532 habitants dont 302 dans le bourg et 230 dans les hameaux (le village voisin de Vernet-le-haut, aujourd'hui rattaché à Asprières, compte 400 habitants à la même date). Il n'y a pas d'hôpital, mais un chirurgien et une sage-femme. pas de maître d'école, mais un curé et un vicaire pour l'annexe de Tournhac. Il y a un cordonnier, quatre tisserands et deux cabaretiers. Le village compte 78 pauvres et 52 mendiants.

Les armoiries, que l'on trouve sur une porte datant de la fin XIVe, début XVe,et sur un vitrail en grisaille au-dessus de la porte de l'église, et où figure une tour, appartiennent probablement à l'un des évêques de Rodez, soit Guillaume de la Tour d'Ortolan (1397-1416) ou Guillaume de La Tour d'Olliergues (1429-1457). Elles ont été considérées plus tard comme armoiries du village.

(Source : Jean-Paul Oddos, Découvrir Asprières et ses environs, Editions de la Diège, 2016)

Époque moderne

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Époque contemporaine

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Asprières devient en 1790 commune et chef-lieu du canton. En 1922, Asprières perd son statut de chef-lieu du canton au profit de la nouvelle ville de Capdenac-Gare. Le développement démographique du village et sa vocation de plus en plus agricole ont modifié la physionomie du village. Autour du noyau médiéval, on construit maisons et granges, en dépassant le tracé des anciens remparts. Le bâtiment emblématique de cette époque est l'ancienne gendarmerie, grand édifice au toit de lauzes sur la place Porte haute, où l'on remploie une porte médiévale provenant probablement de l'ancien prieuré.

La foire d'Asprières, qui se tient le 23 de chaque mois, est un des plus importantes de la région : on y échange châtaignes et vin, porcs, chevaux, moutons et vaches. Cette tradition perdure jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle. Après les transactions commerciales du matin, l'après-midi est voué à la musique, aux échanges dans les nombreux estaminets et.. aux discussions matrimoniales.

La fête votive le 3e week-end de juillet est une des rares animations subsistant dans le village marqué par le déclin, comme tant d'autres bourgs ruraux. Le festival de jazz et de littérature, les Nuits & jours de Querbes, nés dans le hameau éponyme, se déroule depuis une vingtaine d'années. S'il réussit à programmer des grands noms dans son domaine et à attirer un public de connaisseurs, il est reçu de façon mitigée par le public local.

Les différentes municipalités ont entrepris des travaux importants pour moderniser le bourg : mairie, salle d'animation, voirie, station d'épuration, centre d'activité, comportant notamment une nouvelle cantine et une petite médiathèque.

La population globale est stationnaire ou en légère hausse, avec la création de lotissements attirant un certain nombre de jeunes couples. Cette population nouvelle, qui travaille sur les sites industriels du Grand Figeac (aéronautique principalement), a permis de maintenir une école communale avec trois classes. Cette démographie fait de plus en plus d'Asprières un "village-dortoir", avec un centre bourg qui se dépeuple et un nombre limité de commerces : une épicerie, un restaurant, un garage automobile.

La maison de retraite d'Asprières, devenue EHPAD et gérée désormais par l'ARS, est regroupée administrativement avec celle de Capdenac-gare. Cela pourrait aboutir à la construction d'un nouvel EHPAD moderne, présentant des services diversifiés, sur le sol de Capdenac.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Asprières est membre de la communauté de communes Grand-Figeac[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Figeac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[39].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Montbazinois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[40].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal d'Asprières, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[41] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[42]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[43], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[44]. Francis Delous est élu nouveau maire de la commune le [45].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[46]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Grand-Figeac[47].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
(maire en 1981)[48]   Georges Moysset    
2001 mars 2008 Robert Marty    
2008 août 2013[49] Alain Combres    
octobre 2013[50] mars 2014 Jean-Pierre Cantaloube    
avril 2014 mai 2020 Alain Casterot[51]   Employé (entreprise publique)
mai 2020 En cours Francis Delous[51],[52]   Ancienne profession intermédiaire

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

En 2021, la commune comptait 764 habitants[Note 5], en évolution de +5,96 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5786851 4181 5121 4431 4591 4641 6431 620
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6741 6561 8211 8571 8161 1931 2561 2011 088
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
989912896883859774715675678
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
655634650672691707721720678
2014 2019 2021 - - - - - -
719746764------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 292 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 623 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 230 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 4 % 5,9 % 8,3 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 383 personnes, parmi lesquelles on compte 79,6 % d'actifs (71,3 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 20,4 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 7]. Elle compte 106 emplois en 2018, contre 139 en 2013 et 140 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 276, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,7 %[I 8].

Sur ces 276 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 57 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 92,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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33 établissements[Note 8] sont implantés à Asprières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 33
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
3 9,1 % (17,7 %)
Construction 5 15,2 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
11 33,3 % (27,5 %)
Information et communication 1 3 % (1,5 %)
Activités immobilières 1 3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
4 12,1 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
6 18,2 % (12,7 %)
Autres activités de services 2 6,1 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 33 entreprises implantées à Asprières), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

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La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 61 33 22 12
SAU[Note 11] (ha) 763 644 540 380

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 61 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 33 en 2000 puis à 22 en 2010[59] et enfin à 12 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 80 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[60],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 763 ha en 1988 à 380 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à 32 ha[59].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église.
Monument aux morts.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Asprières Blason
D’azur à la tour d’argent maçonnée de sable, ouverte de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jacques Dournes), Capdenac : Los Aures, Asprièras, Balaguièr, Bolhac, Causse-e-Diège, Foissac, Naussac, Salas, Sonnac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Capdenac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 240 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 978-2-907279-23-9, ISSN 1151-8375, BNF 36688708)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
  2. Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
  • Cartes
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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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