Asprières
Asprières | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aveyron | ||||
Arrondissement | Villefranche-de-Rouergue | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Grand-Figeac | ||||
Maire Mandat |
Francis Delous 2020-2026 |
||||
Code postal | 12700 | ||||
Code commune | 12012 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aspriérois(e) | ||||
Population municipale |
764 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 32′ 48″ nord, 2° 08′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 167 m Max. 546 m |
||||
Superficie | 17,09 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lot et Montbazinois | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
| |||||
Liens | |||||
Site web | asprieres.com | ||||
modifier |
Asprières est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La commune d'Asprières se trouve au nord-ouest du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Ségala[1]. Elle se situe à 51 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 30 km de Villefranche-de-Rouergue[3], sous-préfecture et à 8 km de Capdenac-Gare[4], bureau centralisateur du canton de Lot et Montbazinois dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Figeac[I 1].
Les communes les plus proches sont[5],[Note 2] : Les Albres (2,5 km), Sonnac (2,9 km), Bouillac (3,5 km), Cuzac (46) (3,7 km), Naussac (4,9 km), Lentillac-Saint-Blaise (46) (5,4 km), Galgan (5,5 km), Peyrusse-le-Roc (5,6 km), Viviez (5,8 km).
Lentillac-Saint-Blaise | Cuzac | Bouillac | ||
Capdenac-Gare | N | Viviez | ||
O Asprières E | ||||
S | ||||
Sonnac | Peyrusse-le-Roc | Les Albres |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est drainée par le Lot, le ruisseau de Tournhac, le ruisseau de Clamouze, le ruisseau de Layzac, le ruisseau de l'Estang, le ruisseau de Prat Rigal, le ruisseau de Querbes, le ruisseau de Roucayrol et par divers petits cours d'eau[6].
Le Lot prend sa source à 1 272 m d'altitude sur la montagne du Goulet (nord du mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[7].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 075 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Bas Ségala à 23 km à vol d'oiseau[10], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 062,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal d'Asprières comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[14] : le « cours moyen du Lot » (1 543 ha)[15] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[14] :
- la « moyenne vallée du Lot » (7 893 ha), qui s'étend sur 36 communes dont 28 dans le Lot et 8 dans l'Aveyron[16];
- la « vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, deux dans le Lot et une dans la Lozère[17].
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Asprières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[19],[20].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,5 %), forêts (44,2 %), prairies (6,5 %), eaux continentales (2 %), zones urbanisées (1,8 %)[21].
Planification
[modifier | modifier le code]La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Pays de Figeac, dont le périmètre a été fixé en 2011, le projet a été arrêté par le comité syndical en 2015 puis, après enquête en mai 2016, approuvé en décembre 2016. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Figeac - Quercy - Vallée de la Dordogne, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes Grand-Figeac, dont la commune est membre[22].
La commune disposait en 2017 d'une carte communale qui était en révision[23].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Asprières est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[24],[25].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[26]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot aval[27], approuvé le 14 décembre 2006[28].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[24]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[30]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[31]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[32].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz et une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].
Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[34].
Risques particuliers
[modifier | modifier le code]La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[35],[36],[37].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune d'Asprières est classée à risque moyen à élevé[38].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le village nommé de Asperiis en 1267 tirerait son nom de l'ancien occitan aspre, "rugueux, caillouteux, aride", du latin asper, "âpre, rude".
Histoire
[modifier | modifier le code]Le nom d'Asprières apparaît pour la première fois en 966 dans un cartulaire de l'abbaye de Conques. En 1209, Raymond VI, comte de Toulouse, concède des privilèges au prieuré et à la ville d'Asprières. À la mort de Raymond VII, la seigneurie passe à Alphonse de Poitiers, puis à la couronne de France.
En 1280, un hôpital (lieu d'accueil des pèlerins) et une léproserie sont signalés à Asprières, sur le "chemin romieu" (des pèlerins), entre Rodez et Figeac. En 1326, l'abbé de Saint-Martial de Limoges cède la juridiction d'Asprières à Raymond VII, comte de Toulouse.
En 1338, premières fortifications de la ville ; Philippe de Valois concède à Hugues de Fabrefort tous ses droits de juridiction sur Asprières. En 1368, mort de Bertrand, fils de Hugues II de Fabrefort, co-seigneur d'Asprières, en paréage avec le prieuré. Sa veuve Hélène épouse Jean de Morlhon. En 1371, ce dernier est chargé par le sénéchal anglais de fortifier la ville. En 1372, celle-ci est qualifiée de "village fort". En 1390, Asprières est assiégée pendant 23 jours par une compagnie anglaise.
En 1516, la ville est frappée par la peste. Une statue votive dans l'église rappelait ce fléau. En 1568, la ville devient protestante, par la conversion de son seigneur François de Morlhon. Par mariage, la seigneurie d'Asprières passe en 1608 de la maison de Morlhon à celle de Freyssinet, puis par le mariage de Jeanne de Freyssinet à Gaspar de Gleyse, vers 1660, à cette famille de Gleyse qui donna les derniers seigneurs d'Asprières.
Le prieuré d'Asprières s'éteint en 1762. En 1792, Asprières devient chef-lieu de canton, ce qu'il demeurera jusqu'en 1922. En 1794, le curé d'Asprières, Guillaume de Trémolières, réfractaire à la Constitution civile du clergé, est exécuté à Rodez.
En 1814, première adduction d'eau à Asprières, avec la création de 12 fontaines publiques. Entre 1855 et 1864, l'abbé Lafon mène des travaux de restauration de l'église Saint-Martial. Une enquête de 1771 déclare que le village compte 532 habitants dont 302 dans le bourg et 230 dans les hameaux (le village voisin de Vernet-le-haut, aujourd'hui rattaché à Asprières, compte 400 habitants à la même date). Il n'y a pas d'hôpital, mais un chirurgien et une sage-femme. pas de maître d'école, mais un curé et un vicaire pour l'annexe de Tournhac. Il y a un cordonnier, quatre tisserands et deux cabaretiers. Le village compte 78 pauvres et 52 mendiants.
Les armoiries, que l'on trouve sur une porte datant de la fin XIVe, début XVe,et sur un vitrail en grisaille au-dessus de la porte de l'église, et où figure une tour, appartiennent probablement à l'un des évêques de Rodez, soit Guillaume de la Tour d'Ortolan (1397-1416) ou Guillaume de La Tour d'Olliergues (1429-1457). Elles ont été considérées plus tard comme armoiries du village.
(Source : Jean-Paul Oddos, Découvrir Asprières et ses environs, Editions de la Diège, 2016)
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Asprières devient en 1790 commune et chef-lieu du canton. En 1922, Asprières perd son statut de chef-lieu du canton au profit de la nouvelle ville de Capdenac-Gare. Le développement démographique du village et sa vocation de plus en plus agricole ont modifié la physionomie du village. Autour du noyau médiéval, on construit maisons et granges, en dépassant le tracé des anciens remparts. Le bâtiment emblématique de cette époque est l'ancienne gendarmerie, grand édifice au toit de lauzes sur la place Porte haute, où l'on remploie une porte médiévale provenant probablement de l'ancien prieuré.
La foire d'Asprières, qui se tient le 23 de chaque mois, est un des plus importantes de la région : on y échange châtaignes et vin, porcs, chevaux, moutons et vaches. Cette tradition perdure jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle. Après les transactions commerciales du matin, l'après-midi est voué à la musique, aux échanges dans les nombreux estaminets et.. aux discussions matrimoniales.
La fête votive le 3e week-end de juillet est une des rares animations subsistant dans le village marqué par le déclin, comme tant d'autres bourgs ruraux. Le festival de jazz et de littérature, les Nuits & jours de Querbes, nés dans le hameau éponyme, se déroule depuis une vingtaine d'années. S'il réussit à programmer des grands noms dans son domaine et à attirer un public de connaisseurs, il est reçu de façon mitigée par le public local.
Les différentes municipalités ont entrepris des travaux importants pour moderniser le bourg : mairie, salle d'animation, voirie, station d'épuration, centre d'activité, comportant notamment une nouvelle cantine et une petite médiathèque.
La population globale est stationnaire ou en légère hausse, avec la création de lotissements attirant un certain nombre de jeunes couples. Cette population nouvelle, qui travaille sur les sites industriels du Grand Figeac (aéronautique principalement), a permis de maintenir une école communale avec trois classes. Cette démographie fait de plus en plus d'Asprières un "village-dortoir", avec un centre bourg qui se dépeuple et un nombre limité de commerces : une épicerie, un restaurant, un garage automobile.
La maison de retraite d'Asprières, devenue EHPAD et gérée désormais par l'ARS, est regroupée administrativement avec celle de Capdenac-gare. Cela pourrait aboutir à la construction d'un nouvel EHPAD moderne, présentant des services diversifiés, sur le sol de Capdenac.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune d'Asprières est membre de la communauté de communes Grand-Figeac[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Figeac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[39].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Montbazinois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[40].
-
Asprières dans l'intercommunalité en 2020.
-
Asprières dans le canton de Lot et Montbazinois en 2020.
-
Asprières dans l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue en 2020.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Élections de 2020
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal d'Asprières, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[41] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[42]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[43], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[44]. Francis Delous est élu nouveau maire de la commune le [45].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[46]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Grand-Figeac[47].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].
En 2021, la commune comptait 764 habitants[Note 5], en évolution de +5,96 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 292 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 623 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 230 €[I 2] (20 640 € dans le département[I 3]).
Emploi
[modifier | modifier le code]Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 4 % | 5,9 % | 8,3 % |
Département[I 5] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 383 personnes, parmi lesquelles on compte 79,6 % d'actifs (71,3 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 20,4 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 7]. Elle compte 106 emplois en 2018, contre 139 en 2013 et 140 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 276, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,7 %[I 8].
Sur ces 276 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 57 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 92,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]33 établissements[Note 8] sont implantés à Asprières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 11].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 33 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
3 | 9,1 % | (17,7 %) |
Construction | 5 | 15,2 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
11 | 33,3 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 3 % | (1,5 %) |
Activités immobilières | 1 | 3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
4 | 12,1 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
6 | 18,2 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 2 | 6,1 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 33 entreprises implantées à Asprières), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 61 | 33 | 22 | 12 |
SAU[Note 11] (ha) | 763 | 644 | 540 | 380 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 61 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 33 en 2000 puis à 22 en 2010[59] et enfin à 12 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 80 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[60],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 763 ha en 1988 à 380 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à 32 ha[59].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D’azur à la tour d’argent maçonnée de sable, ouverte de gueules. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jacques Dournes), Capdenac : Los Aures, Asprièras, Balaguièr, Bolhac, Causse-e-Diège, Foissac, Naussac, Salas, Sonnac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Capdenac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 240 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 978-2-907279-23-9, ISSN 1151-8375, BNF 36688708)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
- Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Asprières » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Asprières » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Asprières » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Asprières » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
- « Distance entre "Asprières" et "Rodez" », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Distance entre "Asprières" et "Villefranche-de-Rouergue" », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Distance entre "Asprières" et "Capdenac-Gare" », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Asprières », sur villorama.com (consulté le ).
- « Fiche communale d'Asprières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « le Lot »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Asprières et Le Bas Ségala », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bastide Eveque » (commune du Le Bas Ségala) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bastide Eveque » (commune du Le Bas Ségala) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Asprières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « cours moyen du Lot » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « moyenne vallée du Lot » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée du Lot (partie Aveyron) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Le SCOT du pays de Figeac – Projet d’aménagement et de développement rural »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur grand-figeac.fr (consulté le ).
- « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Liste des risques par commune »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur aveyron.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune d'Asprières », sur Géorisques (consulté le ).
- [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l’Aveyron – risque d’inondation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
- « Dossier PPRI »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
- [PDF]« Arrêté préfectoral d’approbation du PPRI »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de l’Aveyron - Le risque feu de forêt »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la préfecture départementale (consulté le ).
- « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune d'Asprières »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Asprières », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Transport de matières dangereuses »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur aveyron.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque de rupture de barrage »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
- [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque minier »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
- « Le site d'Asprières - Aveyron », sur spathfluor.com (consulté le ).
- « Dans la vallée du Lot, la gestion des pollutions du secteur d'Asprières revient aux communes | ISF SystExt », sur SystExt, (consulté le ).
- [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque radon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le ).
- « Communauté de communes Grand-Figeac (nouvelle) - fiche descriptive au 10 octobre 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aveyron (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Article L. 252 du Code électoral
- « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
- « Candidatures au 1er tour pour Asprières », sur site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats du 1er tour pour Asprières », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Répertoire national des élus - version du 3 septembre 2020 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- « Conseillers communautaires : les règles de l'élection », sur vie-publique.fr (consulté le ).
- « Les élus de l'intercommunalité »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur grand-figeac.fr (consulté le ).
- https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
- « Le maire Alain Combres est décédé », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- « Jean-Pierre Cantaloube élu maire », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Asprières - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).