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Gérald de Roquemaurel

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Gérald de Roquemaurel
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Gérald Bertrand Jacques de RoquemaurelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Ithier de Roquemaurel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Guy-Henri de Roquemaurel (d)
Florence Terray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Brigitte de Roquemaurel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Josselin de Roquemaurel (d)
Guillaume de Roquemaurel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinction

Gérald de Roquemaurel est un administrateur français de société né le à Paris 13e.

Jeunesse et études

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Gérald Bertrand Jacques de Roquemaurel naît le dans le 13e arrondissement de Paris d'Ithier de Roquemaurel, Président-directeur général de Hachette-Filipacchi de 1967-1976, et de Claude du Pouget de Nadaillac[1],[2],[3].

Il est connu pour sa dilection pour les nœuds papillon[2],[4],[5].

Il fait ses classes au collège Stanislas, obtient une licence en droit[Où ?] et le diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1968)[6], puis est élève de l'École nationale d'administration[2] dans la promotion Charles-de-Gaulle (1972)[5]. Lors de son stage à la préfecture de la Haute-Loire[7], il obtient une note « épouvantable »[2].

En 1972, à la suite de la rencontre de Frank Ténot lors d'une partie de chasse, il se décide à entrer aux éditions Filipacchi comme attaché de direction, démissionne de la fonction publique[5] et rembourse son traitement de fonctionnaire stagiaire de l'ENA[2]. Il dirige la mise en place de la version française de Playboy, ce qui déplaît à sa famille[2].

Jeune, il milite en faveur de Jacques Chaban-Delmas à l'Union des démocrates pour la République (UDR)[2]. Plus tard, il participera au Club 89 aux côtés d'Alain Juppé[2].

En 1976, nommé administrateur général de Paris Match, il relance le titre[2].

Dans les années 1980, il se lie avec Jean-Luc Lagardère, et devient un « Lagardère boy »[5]. En 1985, il est avec Nicolas Sarkozy l'un des trente-cinq cofondateurs de Neuilly Communication.[réf. souhaitée]

En 1997, il devient président d'Hachette Filipacchi Médias.[réf. souhaitée]

En 2001, il est élu président de la Fédération internationale de la presse périodique[8].

En 2006, il est évincé de la présidence d'HFM et remplacé par Didier Quillot[4]. Ne souhaitant pas « promener son chien », il devient l'année suivante[4] associé-gérant de HR Banque[2]. Il participe aux États généraux de la presse écrite en 2008-2009[4]. En 2009, il passe comme associé chez Arjil[4]. Il rejoint Messier Maris & Associés à l'automne 2015[9],[10].

Depuis 2014, il est installé avec son épouse en Belgique[11].

Décorations

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Références

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  1. « Gérald de Roquemaurel », sur whoswho.fr, .
  2. a b c d e f g h i et j Gaël Tchakaloff, « Gérald de Roquemaurel », sur lenouveleconomiste.fr, .
  3. Acte de naissance no 00602 établi à l'état civil de la mairie du 13e arrondissement de Paris le .
  4. a b c d et e Carole Bellemare et Caroline Beyer, « Gérald de Roquemaurel, l'ex-baron de la presse de Lagardère chez Arjil », sur lefigaro.fr, .
  5. a b c et d Pascale Santi, « Gérald de Roquemaurel : la presse dans le sang », sur lemonde.fr, .
  6. « Gérald de Roquemaurel », sur sciences-po.asso.fr.
  7. Notice SUDOC de son mémoire de stage.
  8. « Gérald de Roquemaurel, président de la FIPP », sur strategies.fr, .
  9. « Gérald de Roquemaurel se pense en « agent de l'économie », sur capitalfinance.lesechos.fr, .
  10. « Gérald de Roquemaurel (70 ans) », sur agefi.fr, .
  11. Patrick Besson, « Bling-bling London », sur lepoint.fr, .
  12. « Décret portant promotion », sur legifrance.gouv.fr, .

Liens externes

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