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Intercités 100 % Éco

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Intercités 100 % Éco

Description de cette image, également commentée ci-après
Le train Paris-Bercy – Grenoble,
à sa gare terminus en 2019.
Type Marque
Pays d'origine Drapeau de la France France
Date d'introduction
Date d'abandon
Marché(s) Chemin de fer
Propriétaire(s) actuel(s) SNCF Voyageurs

Les Intercités 100 % Éco étaient des trains de voyageurs diurnes circulant en France, et exploités par SNCF Voyageurs. Ce service commercial spécifique ne faisait pas partie des « trains d'équilibre du territoire » (TET), contrairement aux Intercités classiques et ceux de nuit.

Lancé en , le service est interrompu en .

Historique du réseau

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Ces trains ont été lancés sous le nom de Téoz Éco, lors du week-end de la Pentecôte 2010, pour une période expérimentale de six mois, sur la relation Paris-Austerlitz – Toulouse-Matabiau.

Le , la SNCF annonce la disparition de la marque « Téoz Éco », et le regroupement des trains Téoz, Lunéa et Corail Intercités sous l'appellation unique « Intercités[1] » (avec les variantes « Intercités de nuit » et « Intercités 100 % Éco »).

Depuis le , il existe une liaison entre Paris-Austerlitz et Bordeaux[2]. Elle disparaît le [3] ; néanmoins, les week-ends en période estivale, la desserte entre Paris-Austerlitz et Poitiers est reprise par la liaison Paris – La Rochelle, créée en .

Une liaison Paris-Est – Nancy – Strasbourg est lancée le . Elle emprunte la ligne classique Paris – Strasbourg, pour un trajet durant plus de h. Dans un premier temps, les trains circulaient uniquement les week-ends (un aller-retour le samedi et un autre le dimanche)[4]. Un aller-retour le vendredi a été ajouté le  ; des arrêts supplémentaires à Lunéville, Sarrebourg et Saverne sont dès lors réalisés par tous les trains de la relation[5]. En , la fréquence est réduite à un aller les samedis et un retour les dimanches. Toutefois, ce train est supprimé le , notamment en raison de la concurrence du service Ouigo[3] (grande vitesse à bas coûts, existant sur la liaison Paris-Est – Strasbourg depuis ). Néanmoins, un TER effectue quotidiennement le même trajet depuis .

Une liaison Paris-Austerlitz – Nantes est également lancée en [6] (prolongée à La Baule-Escoublac et Le Croisic, pendant l'été).

Une relation Paris-Bercy – Lyon-Part-Dieu est mise en place le  ; ces trains circulent uniquement le week-end, au rythme d'un aller-retour quotidien[7]. Cette relation est prolongée jusqu'à Grenoble à partir du , et effectue depuis lors un arrêt supplémentaire à Dijon.

Le service est arrêté le [8] (toutefois, un service similaire est créé le par la SNCF : « Ouigo Train Classique »)[9]. La liaison Paris-Bercy – Grenoble est alors partiellement remplacée par un TGV Ouigo Aéroport Charles-de-Gaulle – Marne-la-Vallée – Lyon-Saint-Exupéry – Grenoble – Bourg-Saint-Maurice, circulant de manière saisonnière[10] ; sa desserte francilienne est reportée à Paris-Gare-de-Lyon dès le .

Service et prix

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Les billets, avec réservation obligatoire, étaient achetables uniquement sur Internet, et n'étaient ni échangeables ni remboursables.

Matériel roulant

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La BB 26139, en tête du train Paris – Grenoble ().

Ces trains étaient assurés par des voitures Corail (notamment « Corail Plus »), tractées par des locomotives BB 7200 ou surtout BB 26000[11].

Néanmoins, sur la liaison Paris – Toulouse, ils présentaient la particularité d'être composés avec du matériel Corail des trains de nuit (voitures-couchettes et voitures à sièges à dossier inclinable)[12]. Cette particularité a été supprimée en , à la suite du prolongement, certains jours, de la liaison Intercités de nuit Paris – Toulouse jusque Cerbère / Portbou, ne permettant donc plus la réutilisation du matériel pour assurer l'Intercités 100 % Éco[réf. souhaitée].

Notes et références

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  1. « SNCF: Téoz, Lunéa Corail, Intercités regroupés sous l'appellation "Intercités" », sur lci.tf1.fr, (consulté le ).
  2. « Le train Corail revient pour faire des économies », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ) : « Le 4 avril, la SNCF ouvrira une ligne “ 100 % Eco ” Paris - Saint-Pierre-des-Corps - Bordeaux. Plus lente mais moins chère que le TGV. ».
  3. a et b Cécile Poure, « La SNCF supprime les trains Intercités Strasbourg-Paris: tant pis pour les usagers du Grand Est », sur france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est, 15 – (consulté le ).
  4. X.T., « Strasbourg-Paris à petit train », sur dna.fr, (consulté le ).
  5. Olivier Razemon, « J’ai testé le train lent et pas cher, Strasbourg-Paris en 4h30 et 15€ », sur transports.blog.lemonde.fr (L’interconnexion n'est plus assurée), (consulté le ).
  6. Pascal Roche, « Les TGV low-cost arrivent à Nantes », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  7. Florence Guernalec, « La SNCF lance Paris-Lyon en Intercités 100% éco », sur mobilicites.com, (consulté le ) ; cette page est une archive.
  8. N.B. : au-delà de cette date, les trains Intercités 100 % Éco ne sont plus ouverts à la vente et n'apparaissent plus dans les horaires de la SNCF, tandis que la page spécifique sur le site oui.sncf est supprimée.
  9. Europe 1 avec AFP, « La SNCF va lancer des Ouigo roses, pas chers et à petite vitesse », sur europe1.fr, (consulté le ).
  10. L. Levert, « Des Ouigo à Grenoble et Bourg-Saint-Maurice », sur railpassion.fr, (consulté le ).
  11. Dotaku, « Corail Intercités Eco - Paris-Bordeaux + BB 26000 Carmillon », sur youtube.com, (consulté le ).
  12. Bernard Vieu, « Téoz Eco reconduit en 2012 », Rail Passion, no 170,‎ , p. 8.

Articles connexes

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Lien externe

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