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Institut celtique de Bretagne

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Institut celtique de Bretagne
Histoire
Fondation
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Type
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Siège
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Organisation
Fondateur
Directeur

L’Institut celtique de Bretagne, parfois l’Institut celtique de Rennes, ou Institut celtique, en breton Framm Keltiek Breizh, est un institut culturel spécialisé dans les études celtiques, créé le à l'initiative du linguiste et celtisant Leo Weisgerber.

Article de L'Ouest-Éclair faisant part en de la création de la structure.

Roparz Hemon est associé à la création de l'Institut, et en est nommé directeur dès sa création[1], à l'issue de la Semaine celtique qui s'était tenue à Rennes.

Il est animé par un comité de neuf membres[2] :

Du 14 au se tient à Nantes le premier congrès de l'Institut celtique.

Roparz Hémon, dans son discours de candidature à la présidence, intègre l'Institut celtique dans le cadre de « l'Europe nouvelle ». Le linguiste précise ainsi qu'il a voué son existence à la défense de la langue bretonne et :

« Je me déclare, me tenant sur le strict terrain culturel, qui est le nôtre, partisan d'une collaboration loyale avec les peuples qui façonnent, sous nos yeux, l'Europe nouvelle. »
Roparz Hemon, Arvor no 75, .

«L'Europe nouvelle» : c'est sous ce vocable qu'en 1940 les sirènes de la propagande qualifièrent le continent unifié par la force des armées du Troisième Reich[3].

Un premier programme d'ensemble est élaboré en 1941, il tient en trois points :

  • encourager et organiser les études intéressant la vie du peuple breton ;
  • susciter et développer toutes les manifestations propres au génie de ce peuple en dehors de toute action politique ;
  • appuyer le rayonnement de la langue bretonne et de la culture d'expression bretonnante (sur ce dernier point, Olier Mordrel arrache à Hemon, selon ses dires, l'existence de deux sections, l'une bretonnante, l'autre francisante, prix pour lui laisser la présidence de l'Institut[4]).

Ses statuts indiquent que le but est d'« aider à la renaissance bretonne, dans le sens culturel et technique, en dehors de toute position politique et confessionnelle, au-dessus des querelles de personnes… ». Roparz Hemon, dans un texte publié dans le premier cahier des Archives de l'Institut celtique de Bretagne, en mai 1942, résume l'idée prévue : « rassembler et coordonner toutes nos forces intellectuelles pour préparer la résurrection de la province de Bretagne". » Cependant, dans ses activités réelles, l’Institut travaille avant tout sur les projets qui semblent importants pour l’occupant[1]. Il fait également bénéficier de bourses d’études en Allemagne quelques étudiants bretons[5].

On trouve aussi François Debeauvais, Roger Hervé (histoire), René-Yves Creston (arts), Jean Trécan, Morvan Marchal (architecture), Jean Poupinot, Youenn Drezen, Jean Merrien, François Eliès dit Abeozen, Gwilherm Berthou Kerverziou, Yann Bricler, Adolphe Piriou (musique), Raymond Tassel, Georges Arnoux, Octave-Louis Aubert, Jef Le Penven, André Vallé et Jean Langlet. L'Institut rassemble des membres des Seiz Breur et diverses personnalités de la vie bretonne (comme le Gorsedd de Bretagne) dans son ensemble. Il publie 3 cahiers de 1942 à 1944.

L'institut, fort du soutien de près de 300 notabilités bretonnes triées sur le volet, tint un premier congrès au printemps de 1942. Il tentera à cette époque un rassemblement ambitieux sur le plan culturel des élites bretonnes.

Prolongement

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Notes et références

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  1. a et b Lionel Boissou. Ibid. p. 332.
  2. Michel Nicolas, Histoire du mouvement breton, Paris, Syros, , 380 p. (ISBN 2-901968-63-5, OCLC 299377885), p. 101
  3. Bernard Bruneteau, L'Europe nouvelle de Hitler : Une illusion des intellectuels de la France de Vichy, Monaco, Paris, Éditions du Rocher, coll. « Démocratie ou totalitarisme », , 435 p., 24 cm (ISBN 2-268-04504-8, BNF 38971769).
  4. La Bretagne dans la guerre d'Hervé Le Boterf
  5. Lionel Boissou.Ibid. p. 333
  6. Fabien Lostec, « L'Ouest en mémoire - Neuvième édition des Fêtes des Cornemuses à Brest », sur fresques.ina.fr (consulté le )

Articles connexes

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Références externes

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