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Lamanon

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Lamanon
Lamanon
Paysage à Lamanon.
Blason de Lamanon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Christian Nervi
2020-2026
Code postal 13113
Code commune 13049
Démographie
Gentilé Lamanonais
Population
municipale
2 046 hab. (2021 en évolution de +0,74 % par rapport à 2015)
Densité 107 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 10″ nord, 5° 05′ 13″ est
Altitude 112 m
Min. 94 m
Max. 326 m
Superficie 19,19 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Salon-de-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Salon-de-Provence-1
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Lamanon
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Lamanon
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Lamanon
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Lamanon
Liens
Site web http://www.lamanon.fr

Lamanon est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole d'Aix-Marseille-Provence.

Ses habitants sont appelés les Lamanonais[1].

Géographie

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Accès, voies de communication et transports

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Réseau routier

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  • Routes nationales et départementales : la route départementale 538 traverse la commune selon un axe nord-sud. Les routes départementales 72 et 72f réalisent la liaison entre celle-ci et le village à l'ouest. La route départementale 17d traverse la commune sur un axe est-ouest.
  • Autoroute : l'autoroute la plus proche est l'autoroute A7. Dans le sens nord-sud, la sortie se fait via l'échangeur Salon-Nord ou, dans les deux sens, l'échangeur Sénas, puis la route départementale 538 vers Salon-de-Provence. La commune possède une aire d'autoroute : l'aire de repos de Lamanon.

Chemin de fer

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Lamanon possède une gare SNCF. Initialement construite par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée en 1873, elle est située au point kilométrique 48,964 sur la ligne d'Avignon à Miramas.

En 1889 s'ouvre la ligne d'Eyguières à Meyrargues, gérée par une compagnie différente, la Compagnie des chemins de fer régionaux des Bouches-du-Rhône. Ainsi, jusqu'à la fermeture de cette ligne en 1950, Lamanon possédait deux gares distinctes[2].

Aujourd'hui, la ville est desservie par la ligne 9 des TER PACA (Marseille - Avignon, par Salon-de-Provence et Cavaillon[3]).

Transport en commun

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  • Réseau Libébus : la commune est desservie par une ligne périurbaine du réseau de transports en commun d'Agglopole Provence[4] : ligne 13.

Communes limitrophes

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Relief et géologie

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À l'ouest de la commune, on trouve le défens d'Eyguières, partie du « Défends », élévation septentrionale du massif des Alpilles. Au nord-est, on trouve le défens d'Alleins et, au sud-est, les collines de Roquerousse et le point le plus haut de la commune... Entre les trois, la plaine et le bourg.

À l'époque du Miocène, 12 millions d’années avant notre ère, la Durance ne se jetait pas dans le Rhône, mais dans la Méditerranée. Elle passait le seuil de Lamanon[5], puis faisait un large delta dont l'étang de Berre et la plaine de la Crau et ses galets sont les restes. La plaine de Lamanon est donc constituée de l'ancienne vallée de la Durance et de ses alluvions.

Encore aujourd'hui, le col de Lamanon creusé par la Durance est un moyen très prisé de franchissement entre la vallée de la Durance et l'étang de Berre. On l'a utilisé notamment pour l'autoroute A7 et surtout pour le canal EDF, qui s'éloigne de la Durance à Mallemort et se jette dans l'étang de Berre.

À la suite du décret du définissant le zonage sismique de la France, les Bouches-du-Rhône ont été découpés de la manière suivante[6] :

Hydrographie

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Plusieurs canaux de tailles et débits variables passent sur la commune : Le canal commun Boisgelin-Craponne, le canal d'Alleins, le canal septentrional des Alpilles, le canal du vallat de Madame... et le plus important, le canal EDF de la Durance qui dessert la centrale électrique de Saint-Chamas, en bordure de l'étang de Berre.

Au nord du bourg, on trouve une source, la source Saint-Denis.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 644 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salon-de-Provence », sur la commune de Salon-de-Provence à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 594,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[14].

On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.

Données météorologiques

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Lamanon n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Salon-de-Provence[15].

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000  :

Relevé météorologique de Salon-de-Provence
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 2 4 6,4 10,1 13,7 16,4 16,3 13,3 9,5 4,9 2,4 8,4
Température moyenne (°C) 6,1 7,2 9,7 12 16,1 19,8 22,9 22,7 19,2 14,7 9,6 7 13,9
Température maximale moyenne (°C) 10,9 12,3 15,3 17,5 22 25,8 29,4 29 25 19,9 14,2 11,6 19,4
Précipitations (mm) 59 47 44 63 42 31 16 37 64 98 58 54 623,4
Source : Météo France / Station de Salon-de-Provence
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,9
1,2
59
 
 
 
12,3
2
47
 
 
 
15,3
4
44
 
 
 
17,5
6,4
63
 
 
 
22
10,1
42
 
 
 
25,8
13,7
31
 
 
 
29,4
16,4
16
 
 
 
29
16,3
37
 
 
 
25
13,3
64
 
 
 
19,9
9,5
98
 
 
 
14,2
4,9
58
 
 
 
11,6
2,4
54
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Au , Lamanon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Salon-de-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[17]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (23,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %), prairies (17,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,1 %), cultures permanentes (13,4 %), zones urbanisées (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), terres arables (1,4 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La forme la plus ancienne est Alamannon, attestée vers 1031. Elle dérive ensuite en de Lamanone (1253). Ce toponyme suggère le nom d'un homme germain, Alaman, marquant une origine ethnique, auquel a été ajouté le suffixe -onem, le a initial pris pour la préposition à ayant disparu par aphérèse[21].

En provençal, « Lamanon » s'écrit « Lamanoun » selon la graphie mistralienne et ̇« Lamanon » en graphie classique, et se prononce [lamaˈnũ].

Préhistoire et Antiquité

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Grottes de Calès.

Au nord du village moderne, le site archéologique présente des habitats préhistoriques et médiévaux. Jusqu'au XVIe siècle les grottes de Calès sont habitées. Ce site constitue un oppidum comme il en existe beaucoup dans les Alpilles durant la Protohistoire. Des chemins relient alors les différents villages ; ainsi une voie directe relie alors Lamanon au castrum d'Aureille[22]. Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (VIIe – VIe siècles av. J.-C.), la population se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[22]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens[22]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'un état d'autarcie à une véritable économie d'échange[22]. Au cours des siècles suivants, la population des Alpilles diminue de façon conséquente : le comptoir grec d'Arles attire de nombreux habitants venus de toute la région[22]. Mais dès la fin de l'Âge du fer (IIe – Ier siècles av. J.-C.), plusieurs sites sont occupés à nouveau[22].

Les oppida des Alpilles, dont celui de Lamanon, sont démantelés avec l'installation romaine en Provence. Certains subsistent et deviennent des lieux de culte, comme la chapelle Saint-Jean[23],[24].

Blason de la famille de Lamanon

À la fin du XIIe siècle, Pons de Brugérias seigneur catalan, reçoit du comte de Provence la seigneurie de Lamanon et construit un château sur l'oppidum et devient seigneur d'Alamanon. Ses deux fils, Pons d'Alamanon, futur seigneur de Rognes et son frère, Bertrand d'Alamanon, seigneur troubadour, ainsi que leur descendance marqueront l'histoire de la Provence jusqu'au XVIIe siècle. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le roi de France, Charles VI, intervient et envoie le sénéchal de Beaucaire, Enguerrand d'Eudin, qui fait la conquête de Lamanon à l’été 1383. Lorsque Louis Ier meurt et que sa veuve, Marie de Blois, arrive en Provence pour défendre les droits de son fils Louis II, elle réclame que le sénéchal lui cède la ville, ce qu’il refuse par instruction du roi de France[25].

Période moderne

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En 1586, lors des guerres de religion, les protestants ayant demandé le secours de mercenaires de la région d'Alleins, menés par Cartier, pour contrer les catholiques conduits par Hubert de Vins, ce dernier assiège le château de Lamanon, alors désert, où s'est réfugié la bande de Cartier. Malgré le renfort des canons du château de l'Empéri, le siège s'achève au bout d'un mois par l'entremise d'un lieutenant de Cartier l'ayant trahi. Le château est alors détruit presque entièrement les 13 et 14 août 1586. Le site troglodyte se vide de ses habitants[26]. Le nouveau château, au pied de la colline, est mentionné à partir de 1614, néanmoins François Rostain de Cadenet de Craponne de Lamanon fit reconstruire le château, tel que visible actuellement, en 1660. Moins d'un siècle plus tard, le roi donne l'autorisation au marquis Mark de Tripoly de Panisse de construire un village, principalement des maisons pour loger les ouvriers agricoles et leur famille, donnant naissance à la commune de Lamanon en 1745.

Révolution française

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À Lamanon, le comité de surveillance est institué en 1793. Il ne peut recruter les douze membres prévus dans le décret de la Convention et compte plusieurs membres simples paysans et illettrés. Son institution marque en quelque sorte l’apogée démocratique de la Révolution. Les membres illettrés prennent néanmoins toute leur place dans les débats. Le comité, chargé de la surveillance de l’application des lois et de la confection des listes de suspects, déclare qu’il n’y a aucun suspect dans la commune, uniquement peuplée de cultivateurs[27].

Période contemporaine

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Insigne du dépôt de munitions 647.

Le château devient, par héritage, propriété des ducs de Sabran-Pontevès (d'Ansouis) qui le revendent en 1917 à une industrie du bois. Inquiet de la sauvegarde du platane géant de Lamanon, alerté par le maire de l'époque, le préfet le classe aux monuments naturels de France en 1918. Monsieur Barbou acquiert finalement la propriété du château en 1938 et l'aménage en appartements locatifs vers 1950 dans le but de préserver ce patrimoine[28].

Le dépôt de munitions 647 géré par la base aérienne 701 Salon-de-Provence est créé en 1938. Il est fermé en 2008.

Les monuments commémoratifs[29],[30].

Politique et administration

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Administration municipale

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De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[31]). Lors du scrutin de 2008 il n’y eut qu’un seul tour, Roland Darrouzes a été réélu, pour la cinquième fois, conseiller municipal au premier tour avec le dix-septième total de 793 voix soit 83,39 % des suffrages exprimés. La participation a été de 68,12 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[32]. À la suite de la loi du 17 mai 2013, le scrutin majoritaire plurinominal avec panachage est remplacé par un scrutin proportionnel de liste avec prime majoritaire pour les élections de 2014. Deux listes se présentent et Roland Darrouzès est réélu, des élus d'opposition font leur entrée au conseil municipal. Durant les deux années qui suivent, la majorité municipale s'éprouve face à l'autorité du maire avec de multiples démissions perlées, faisant peser le risque d'une élection partielle afin d'infléchir les décisions. La démission commune de l'opposition au 1er juillet 2016 fait chuter le conseil municipal et provoque la tenue d'une nouvelle élection au mois de septembre[33]. La liste composée des démissionnaires de l'ancienne majorité, menée par l'ancien premier adjoint Auguste Colomb, est alors élue au second tour[34], face à trois autres listes déclarées[35].

Listes des maires

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De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail. De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans. Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants. De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

Liste des maires à partir de 1900
Période Identité Étiquette Qualité
1900 1908 Léon Marbec ... ...
1905 1908 Marius Gay ... ...
1908 1912 Maximilien Jourdan ... ...
1912 1919 Henri Chabert ... ...
1919 1925 Marius Gay ... ...
1925 1932 Jean-Pierre Barbou ... ...
1932 1943 Jean Valentin ... ...
1943 1944 Henri Chabert ... ...
1944 1945 Jean Estienne ... ...
1945 1957 Jean-Pierre Barbou ... ...
1957 1971 Louis Thibert ... ...
1971 1977 Jean-Marie Chevallier SE ...
1977 1986 Pierre Richaud DVG ...
1986 2016 Roland Darrouzès PS Retraité
2016 2020 Auguste Colomb SE Retraité
2020 En cours Christian Nervi    
Les données manquantes sont à compléter.
L'imposition des ménages et des entreprises à Lamanon en 2009[36],[37]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 8,50 % 0,00 % 9,19 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 16,80 % 0,00 % 10,85 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 37,61 % 0,00 % 9,80 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 19,53 % 0,00 % 7,08 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[38]).

Lamanon est jumelée avec :

Politique environnementale

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Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de l'Agglopole Provence[39]. La commune abrite une déchèterie au niveau de son bourg.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 2 046 habitants[Note 3], en évolution de +0,74 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
286229253355392422413438486
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
474535477408438441404433450
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
439429451505532528487486670
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7087351 0251 3771 4871 7121 7351 7401 977
2018 2021 - - - - - - -
1 9892 046-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,3 % la même année, alors qu'il est de 26,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 984 hommes pour 1 005 femmes, soit un taux de 50,53 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,24 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,4 
11,3 
75-89 ans
9,9 
17,6 
60-74 ans
18,3 
21,0 
45-59 ans
22,3 
18,2 
30-44 ans
19,8 
12,7 
15-29 ans
11,0 
18,9 
0-14 ans
17,3 
Pyramide des âges du département des Bouches-du-Rhône en 2021 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
7,6 
75-89 ans
9,8 
16,2 
60-74 ans
17,2 
19,7 
45-59 ans
19,5 
18,8 
30-44 ans
18,6 
18,4 
15-29 ans
16,9 
18,6 
0-14 ans
16,1 

Enseignement

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La commune possède une école maternelle et une école primaire publiques[46],[47]. Les élèves sont ensuite affectés au collège Lucie-Aubrac à Eyguières[48],[49]. Puis ils vont au lycée général et technique de L'Emperi à Salon-de-Provence[50],[51].

On trouve de nombreuses associations à but sportif sur la commune[47] : tennis, cyclisme, boules, football, gymnastique...

On trouve aussi un haras au sud du bourg et le chemin de grande randonnée n° 6 traverse la commune.

On trouve sur la commune plusieurs docteurs et une pharmacie, puis un centre cardio-vasculaire sur la commune voisine d'Eyguières. Le centre hospitalier le plus proche est sur Salon-de-Provence à environ cinq kilomètres.

Porte d'entrée de l'église.

La commune fait partie du diocèse d'Aix-en-Provence et d'Arles, comprenant plus de 120 paroisses. À l'échelle locale, l'unité pastorale ELSA regroupe les paroisses d'Eyguières, Lamanon, Sénas et Aureille[52].

La commune dispose d'une église, l'église Saint-Denis, achevée en 1783 et restaurée en 1988, dont une originalité réside dans le triptyque républicain "Liberté, Égalité, Fraternité" arboré sur le fronton accompagné du sigle "RF", souvenance de l'époque où la Troisième République imposa le respect des valeurs de la République au clergé[53].

Le site de Calès comporte une ancienne chapelle construite en 1150 vouée elle aussi à saint Denis. Les travaux d'aménagement et de restauration l'ont rendue de nouveau praticable, ainsi depuis quelques années, une fois l'an aux alentours de la Saint-Denis (9 octobre) une procession est faite depuis le village jusqu'à la chapelle où se tient une messe en provençal en l'honneur du saint patron[54].

Revenus de la population et fiscalité

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En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 376 , ce qui plaçait Lamanon au 3 554e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[55].

Agriculture

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Oliveraie des Alpilles
Vincent van Gogh
septembre 1889.

Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au Nord, par la Durance et au Sud, par les Alpilles[56].

La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le . Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône[57]. Elle produit aussi des olives cassées et des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires la seule variété acceptée est la grossane[58] ,[59].

Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles et ses environs. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (Les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals, tel le Festival des Alpilles, événement intercommunal du Parc naturel régional, dont le maire de Lamanon, Roland Darrouzes, est le président.

Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.

Une centrale hydroélectrique utilisant les eaux de la Durance est implantée sur la commune depuis 1979[60].

Une usine de fabrication de produits en béton Bonna Sabla[61] est également sise sur la commune, ainsi que deux sites de la société Mirion Technologies[62] qui emplois plus de 2000 salariés.

Culture et patrimoine

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Le château.
Le platane géant de Lamanon.

Avec « Le Blues et Lam' du blues », Lamanon abrite l'un des grands événements du festival des Alpilles qui présente les musiques de la terre, issues des travaux des champs de la planète sur six communes du parc naturel régional des Alpilles. Depuis six ans, Lam' du Blues a présenté des stars mondiales, telles que Tony Joe White, Billy Boy Arnold, John Primer, Billy Branch, Lurrie Bell, Lousiana Red, mais aussi le bluesman Wes Mackey, qui a d'ailleurs dédié une chanson et un album à Lamanon : Full Moon in Lamanon. Lam' du Blues se tient la première semaine de juillet dans le parc des Platanes de Lamanon.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Armes de Lamanon

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'or à un lacs d'amour en pal d'azur.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Habitants de Lamanon » [archive du ], sur habitants.fr.
  2. Marc-André Dubout, « http://marc-andre-dubout.org/cf/baguenaude/eyguieres-meyrargues/eyguieres-meyrargues.htm » (consulté le ).
  3. Site de TER PACA.
  4. Site de Libébus.
  5. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France, (ISBN 2-7089-9503-0), p. 11
  6. La sismicité des Bouches-du-Rhône
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Lamanon et Salon-de-Provence », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Salon-de-Provence », sur la commune de Salon-de-Provence - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Salon-de-Provence », sur la commune de Salon-de-Provence - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. « Le climat », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 23-24.
  15. « Station météo la plus proche : Salon-de-Provence », MSN Météo.
  16. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  17. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
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  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1822.
  22. a b c d e et f Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, op. cit, p. 146.
  23. Chapelle Saint-Jean, sur Patrimages Drac Paca
  24. Y. Marcadal, « À la périphérie de la chaîne », in Les Alpilles, op. cit., p. 147.
  25. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 407 et 413 (note 61).
  26. « Histoire du cirque de Calès », sur site de l'association Calès-Saint Denis Lamanon.
  27. Jacques Guilhaumou et Martine Lapied, « Paysans et politique sous la Révolution française à partir des dossiers des comités de surveillance des Bouches-du-Rhône », Rives nord-méditerranéennes, 5 | 2000, mis en ligne le 25 mars 2004
  28. « Histoire de Lamanon », sur site informatif sur Lamanon, renseigné par l'association Calès-Saint Denis Lamanon.
  29. Synthèse des relevés
  30. Le monument aux morts
  31. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
  32. « Résultats élections municipales 2008 à Lamanon », sur linternaute.com.
  33. « Convocation des électeurs pour l'élection municipale partielle de 2016 », sur préfecture des Bouches du Rhône.
  34. « Auguste Colomb élu maire de Lamanon », sur La Provence.
  35. « Liste des candidats à l'élection municipale partielle de 2016 », sur préfecture des Bouches du Rhône.
  36. « Impôts locaux à Lamanon », taxes.com.
  37. Les comptes de Lamanon de 2000 à 2015 « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  38. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  39. « Traitements des déchets », sur Agglopole Provence.
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lamanon (13049) », (consulté le ).
  45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Bouches-du-Rhône (13) », (consulté le ).
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  47. a et b (fr) « Les associations », sur mairie-lamanon.fr.
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  50. « Sectorisation des lycées publics des Bouches-du-Rhône », Inspection académique des Bouches-du-Rhône.
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  56. Louis Menjucq, président de l'ANIVIT (sous la direction de), Vins de pays de France,  éd. Romain Pages, Saint-Cloud, 1991, (ISBN 2908878151), p. 86.
  57. Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC
  58. Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC
  59. Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence AOC
  60. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France, (ISBN 2-7089-9503-0), p 152.
  61. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le ).
  62. « About Mirion Technologies: A Radiation Safety & Detection Company », Mirion (consulté le ).
  63. Ancien château
  64. « jardin du platane », notice no IA13001041, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable)
  65. « parc du site des grottes de Calès », notice no IA13001040, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable)

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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