Les Bonnes Causes
Réalisation | Christian-Jaque |
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Scénario |
Paul Andréota Christian-Jaque d'après le roman[1] de Jean Laborde dialogue de Henri Jeanson |
Musique | Georges Garvarentz |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Flora Film Mizar Films Méditerranée Cinéma |
Pays de production |
France Italie |
Genre | drame policier |
Durée | 120 minutes |
Sortie | 1963 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Les Bonnes Causes est un film franco-italien réalisé par Christian-Jaque et sorti en 1963.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Gina est l'infirmière dévouée de Paul Dupré, riche industriel soigné pour des problèmes cardiaques. Dupré meurt brutalement lors d'une injection faite par Gina et, aussitôt, son épouse Catherine accuse Gina avec l'aide du célèbre avocat Charles Cassidi qui est aussi son amant depuis peu. Gina se trouve défendue par un avocat débutant, Me Philliet. L'enquête est menée par le juge d'instruction Albert Gaudet. Très vite Gaudet trouve que trop de coïncidences ou d'incohérences accablent Gina, que la connivence et la liaison avérée entre Catherine Dupré et Cassidi sont troublantes, d'autant que Cassidi a écrit nombre d'articles sur le crime parfait. Mais quand Gaudet croit avoir trouvé le témoin nécessaire pour confondre Catherine Dupré, celui-ci perd ses moyens face à Cassidi qui sait pourtant que Catherine Dupré est coupable. Gaudet demande à être dessaisi, témoigne au procès pour la vérité, l'intégrité et la justice mais Gina est condamnée à 8 ans de prison. À peine la sentence prononcée Catherine Dupré part pour la Côte d'Azur avec un autre amant. Cassidi comprend qu'il a été manipulé, demande à Me Philliet de se pourvoir en cassation, et jure de faire tout pour que justice soit faite... puisque Gina est innocente.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Les Bonnes Causes
- Réalisation : Christian-Jaque
- Scénario et adaptation : Paul Andréota et Christian-Jaque d'après le roman de Jean Laborde, Les Bonnes Causes[1]
- Dialogues : Henri Jeanson
- Assistant-réalisateur : Raymond Vilette
- Images : Armand Thirard
- Opérateur : Robert Florent
- Son : William-Robert Sivel
- Musique : Georges Garvarentz
- Orchestration : Mario Bua, Maurice J. Hélison
- Décors : Jean Mandaroux, assisté de Jacques d'Ovidio, Henri Sonois
- Montage : Jacques Desagneaux, assisté de Roger Cacheux
- Script-girl : Denise Morlot
- Administrateur : Michèle Girot
- Ensemblier : André Labussière
- Maquillage : Maguy Vernadet
- Costumes : Jacques Heim
- Création des bijoux : Paulette Laubie
- Coiffures : René Guidet
- Habilleuse : Annie Marolt
- Photographe de plateau : Paul Apoteker
- Régisseur général : Paul Laffargue, assisté de Suzanne Wiesenfeld
- Pays de production : France, Italie
- Année de tournage : 1962
- Producteur : Georges Cheyko
- Directrice de production : Ludmilla Goulian
- Sociétés de production : Méditerranée Cinéma (France), Flora Films (Italie), Mizar Films (Franco-Italienne)
- Distribution : Unidex
- Tournage : Paris Studio Cinéma de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)
- Tournage extérieur : séquences aux Aéroports de Paris du Bourget
- Générique : Jean Fouchet
- Format : noir et blanc — 2.35:1 Franscope — son monophonique (Western Electric Sound System) — 35 mm
- Laboratoire : LTC Saint-Cloud (Hauts-de-Seine)
- Genre : drame policier
- Durée : 120 min (DVD 1h52)
- Date de sortie : France:
Distribution
[modifier | modifier le code]- Marina Vlady : Catherine Dupré
- Bourvil : le juge d'instruction Albert Gaudet
- Pierre Brasseur : Me Charles Cassidi
- Virna Lisi : Gina Bianchi
- Umberto Orsini : Me Philliet
- José Luis de Vilallonga : Paul Dupré
- Mony Dalmès : Marjorie
- Jacques Monod : procureur Magnin
- Jacques Mauclair : Georges Boisset
- Jean-Loup Philippe : ex-fiancé de Gina
- Robert Vidalin : président du tribunal
- Gilbert Gil : Garat, chroniqueur judiciaire
- Daniel Lecourtois : avocat
- Mohamed Jamoussi : le messager du procureur
- Hubert Noël : amant de Catherine
- Hubert Deschamps : docteur Mermet
- Raymond Devime : inspecteur Véricel
- Marcel Cuvelier : Maître Morin
- Roger Rudel : médecin hôpital
- Léa Gray : la mère de l'ex de Gina
- Jean-Henri Chambois : doyen des juges instructeurs
- le chroniqueur judiciaire Frédéric Pottecher
Non crédités
- Robert Berri : un inspecteur
- Marcel Bernier : un inspecteur
- Henri Coutet : le vigile
- Martine de Breteuil : dame à la veillée funéraire
- Anna Gaylor : amie de Gina
- Guy-Henry : un inspecteur
- Bernard Musson : Robert
- Louis Saintève : un avocat
- Jean Saudray : pompiste
- Francis Terzian : le greffier du juge Gaudet
- Dominique Zardi : un homme sortant de l'audience
- Guy Perrot
Autour du film
[modifier | modifier le code]- Le film a été tourné en studio à Billancourt.
- Dans la maison de rendez-vous tenue par Madame Marjorie, on voit au mur une reproduction d'un tableau de Jules-Arsène Garnier, Le Constat d'adultère.
- Le film fait un clin d'œil à un autre, La Chartreuse de Parme de Christian-Jacque en 1947. Après sa tentative de suicide, à l'hôpital, Gina Bianchi lit le roman La Chartreuse de Parme de Stendhal. Albert Gaudet le feuillette rapidement.
Annexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean Laborde, Les Bonnes Causes, Paris, Plon, (réimpr. Paris, Plon, collection « Presses pocket » no 427-428, 1966, 377 p. (BNF 33067721)), 1re éd., 344 p. (BNF 33067720).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Film français sorti en 1963
- Film italien sorti en 1963
- Film dramatique français
- Film dramatique italien
- Film policier français
- Film policier italien
- Film réalisé par Christian-Jaque
- Film avec une musique composée par Georges Garvarentz
- Adaptation d'un roman français au cinéma
- Film tiré d'une œuvre de Jean Laborde
- Film tourné dans la Seine-Saint-Denis
- Film tourné aux studios de Billancourt
- Film sur l'erreur judiciaire
- Film en français
- Film italien tourné en français
- Film français en noir et blanc
- Film italien en noir et blanc