Les Éditions du Sonneur
Les Éditions du Sonneur | |
Éditions du Sonneur | |
Création | 2005 |
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Fondateurs | Valérie Millet |
Forme juridique | SARL |
Siège social | Paris France |
Activité | Édition de livres |
SIREN | 481864676 |
Site web | http://www.editionsdusonneur.com |
Chiffre d'affaires | 75000 (2013) |
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Les Éditions du Sonneur[1] est une maison d'édition littéraire fondée en 2005 à Paris[2], qui publie des textes littéraires français et étrangers, des classiques oubliés, méconnus, épuisés ou inédits en français[3],[4],[5], et des auteurs contemporains[6],[7].
Historique
[modifier | modifier le code]La fondatrice, Valérie Millet, est issue d'une famille qui était dans l'édition et qui avait créée les Éditions du Pacifique, avec des ouvrages sur l'Asie, l'Océanie et l'outre-mer, notamment. Après avoir beaucoup voyagé dans son enfance, elle revient en France, et travaille pour Gallimard et Flammarion, puis prolonge son activité de façon plus indépendante, comme éditrice free-lance de beaux livres[5].
En 2003, sollicitée par une amie qui lui remet un manuscrit, elle décide de construire un projet éditorial sur la durée. En 2005, la structure est créée et est hébergée de façon provisoire dans la librairie-galerie des Éditions du Pacifique[5].
Les Éditions du Sonneur publient environ 10 à 12 titres par an[5], et recherchent les ouvrages contemporains, avec une recherche sur la langue, mais aussi des ouvrages plus anciens, trouvés par exemple en brocante[5], ou en comparant pour certains auteurs étrangers leurs publications dans leur langue maternelle et leurs publications en français[3]. La maison d'édition publie ainsi, par exemple, des ouvrages de l'écrivain tchécoslovaque Karel Čapek[5], des romans de l'américain Frank Norris[5], un essai de l'américaine Edith Wharton[3], un récit inédit du français Pierre Loti, paru en 1883 dans Le Figaro[2], ou encore une courte autobiographie de Jack London[2].
Distinctions
[modifier | modifier le code]En 2005, est publié Le Requiem de Terezin de Joseph Bor, traduit par Zdenka et Raymond Datheil, prix des lecteurs en 2008.
En 2014, Vie de monsieur Leguat de Nicolas Cavaillès obtient le Prix Goncourt de la Nouvelle.
En 2015, Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillès obtient le Prix Gens de Mer 2014 au festival Etonnants Voyageurs 2015[8].
En 2017, Des carpes et des muets d'Édith Masson obtient le Prix Erckmann-Chatrian[9].
En 2022, L’autre moitié du monde de Laurine Roux obtient le Prix Orange du Livre[10].
Références
[modifier | modifier le code]- « identité et bilans pour le RCS 481 864 676 », sur www.societe.com (consulté le )
- Mora 2007.
- Guerrin 2009.
- Loubiere 2010.
- Singer et Rigollet 2012.
- Gary 2009.
- AFP 2014.
- « Étonnants-Voyageurs », sur www.etonnants-voyageurs.com (consulté le )
- « Prix Erckmann-Chatrian, liste des lauréats » (consulté le )
- « Prix Orange 2022 »
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marion Mora, « Les Editions du Sonneur », Le Magazine littéraire, (lire en ligne).
- Nicolas Gary, « Aux éditions du Sonneur, l'indépendance a du bon », ActuaLitté, (lire en ligne).
- Michel Guerrin, « Le lecteur, cette engeance... », Le Monde, (lire en ligne).
- Julien Loubiere, « Éditions du Sonneur : Valérie Millet, à la recherche de l'inédit », ActuaLitté, (lire en ligne).
- Nicolas Gary, « Cinq ans pour les éditions du Sonneur : Pourvu qu'ça dure... », ActuaLitté, (lire en ligne).
- Ariane Singer et Christine Rigollet, « Incroyables talents », Le Point, (lire en ligne).
- AFP, « Six auteurs en lice pour le Goncourt du premier roman », La Croix, (lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :