Maison centrale d'Arles
Maison centrale d'Arles | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | |||
Département | Bouches-du-Rhône | |||
Localité | Arles | |||
Quartier | Z.I Nord | |||
DISP | Marseille | |||
Coordonnées | 43° 42′ 18″ nord, 4° 37′ 59″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : France
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Architecture et patrimoine | ||||
Propriétaire | État français | |||
Installations | ||||
Type | Maison centrale | |||
Superficie | 11 ha | |||
Capacité | 157 places | |||
Fonctionnement | ||||
Date d'ouverture | ||||
Opérateur(s) | Ministère de la Justice | |||
Effectif | 135 | |||
Statut actuel | En fonctionnement (d) | |||
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La maison centrale d'Arles est un établissement pénitentiaire français située à Arles, dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ouverte en 1991 dans le cadre du programme 13 000, cette maison centrale sécuritaire accueille des condamnés à de longues peines et présentant des risques importants en matière de sécurité.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'établissement est construit entre 1989 et 1991 dans le cadre du programme 13 000 et ouvre en 1991. À l’origine conçue pour être un centre de détention, sa destination est finalement modifiée à l’ouverture pour devenir une maison centrale[1].
En , elle est totalement évacuée lors des crues historiques du Rhône[2].
« De fortes précipitations ont en effet entraîné, les 4 et , la rupture d’une digue sur le Rhône provoquant d’importantes inondations qui ont duré au total dix jours. L’eau est montée jusqu’à 1,20 m en deux heures. Le rez-de-chaussée de la maison centrale a été noyé sous plus d’1,80 m d’eau. Les personnes détenues se sont réfugiées au premier étage de l’établissement, entièrement privé d’électricité. L’ensemble des personnels et 193 personnes détenues ont été évacués le , par canots pneumatiques et hélicoptères, avec notamment l’aide des équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) de l’administration pénitentiaire. »
— CGLPL, Rapport de visite du CGLPL - 2013
À la suite de ces événements, l'établissement est fermé pour rénovation et ne rouvre que le [1].
Description
[modifier | modifier le code]Située au 2 rue Joseph Seguin sur la RD 35, l'établissement est implanté dans la zone industrielle nord de la commune d'Arles, à quelques kilomètres du centre-ville[1]. Il est l'un des six établissements pénitentiaires des Bouches-du-Rhône.
L'établissement a une capacité d'accueil de 156 places et un effectif maximal de 135 détenus[3], exclusivement pour des détenus majeurs hommes essentiellement condamnés à de longues peines (supérieures à 10 ans). L'établissement accueille également des détenus condamnés à des peines plus courtes mais qui sont considérées comme devant être hébergés dans un établissement plus sécuritaire[1].
Il est constitué de trois parties, réparties sur une superficie de 11 hectares : une partie administrative, une partie dédiée à la détention composée de deux bâtiments et d'une partie dédiée aux ateliers de production et à la formation professionnelle[1],[3].
La maison centrale d'Arles dépend de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Marseille.
Détenus notables
[modifier | modifier le code]- Jean-Luc Germani, membre du banditisme corse et beau-frère de Richard Casanova.
- Yvan Colonna, condamné pour l'assassinat du préfet Claude Érignac[4]. Le , il est violemment agressé par un autre détenu dans la salle de sports de la prison et meurt dix-neuf jours plus tard en état de mort cérébrale[5].
- Jean-Marc Rouillan et Max Frérot, membres du groupe d'extrême gauche Action Directe[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- CGLPL, « Rapport de visite du CGLPL - 2013 » [PDF], sur cglpl.fr, .
- « La prison d'Arlesévacuée », sur L'Obs, (consulté le ).
- CGLPL, « Rapport de visite du CGLPL - 2e visite - 2018 » [PDF], sur cglpl.fr, .
- « Centrale d'Arles : sanction disciplinaire levée à l'encontre d'Yvan Colonna et d'un autre détenu corse », sur Corse Matin, (consulté le ).
- Thibaut Chevillard, « Agression d’Yvan Colonna : Radicalisé, impulsif, virulent… L’inquiétant profil du suspect », sur 20 Minutes, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Administration pénitentiaire en France
- Direction interrégionale des services pénitentiaires de Marseille
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :