Michèle Arnaud
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Micheline Françoise Caré |
Pseudonyme |
Michèle Arnaud |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Conjoint | |
Enfants |
Label | |
---|---|
Genre artistique | |
Distinctions |
Michèle Arnaud, née Micheline Caré le à Toulon et morte le à Maisons-Laffitte, est une chanteuse et productrice de télévision française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et études
[modifier | modifier le code]Par sa mère, Micheline Françoise Caré descend du maréchal Pons de Lauzières-Thémines (1553-1627).
Après un passage à Cherbourg, elle vient à Paris pour étudier la littérature à la faculté des lettres de l'université de Paris. Elle suit des cours de droit à l'École libre des sciences politiques. Elle obtient deux certificats de licences de philosophie[1].
Parallèlement, elle fréquente avec assiduité des cabarets tels que Le Tabou et La Rose rouge.
Elle est la mère du chanteur Dominique Walter et de la photographe Florence Gruère.
Elle fut la maîtresse de François Mitterrand[2].
La Lady du Milord
[modifier | modifier le code]C'est en 1952 qu'elle débute dans la chanson au Milord l'Arsouille en interprétant notamment L'Île Saint-Louis, sur une musique de Léo Ferré et des paroles de Ferré et Francis Claude, ce dernier n'est autre que son mari et le directeur dudit cabaret. Elle obtient ensuite le Grand prix de la chanson française de Deauville avec Tu voulais. En 1956, elle représente le Luxembourg au premier Concours Eurovision de la chanson avec les deux titres (selon le règlement de l'époque) Ne crois pas (de Christian Guitreau) et Les Amants de minuit (paroles de Jacques Lasry/Pierre Lambry et musique de Simone Laurencin[3]).
En 1957, elle est devenue la vedette permanente du Milord l'Arsouille. Dans son tour de chant, elle est accompagnée au piano par Jacques Lasry et, à la guitare, par un certain Serge Gainsbourg qui est, le reste du temps, pianiste d'ambiance dans ce cabaret.
Elle découvre par hasard et avec stupéfaction que ce Gainsbourg a déjà écrit plusieurs chansons que personne n'interprète, comme le relate François Ducray[4] :
« Chez Milord l'Arsouille, club BCBG de la rive droite, on n'a pas pour habitude de défier le pouvoir. La clientèle y est bourgeoise, mais discrètement non conformiste. […] C'est une sorte de salon dont l'égérie est elle-même un gage de bon goût : Michèle Arnaud. Une silhouette sculpturale à la Edwige Feuillère, la souplesse et la sensualité mutine d'une Danielle Darrieux. […] Une perfection rocheuse dotée d'une voix sans aspérité et d'un sens exquis de l'amitié. Elle a décelé en ce Serge gauche et nerveux un talent hors pair. Ses audaces d'écriture lui paraissent naturelles, comme on dit des mœurs d'un sauvage. Pour la très intelligente et sophistiquée Michèle Arnaud, Gainsbourg est un être rare, une trouvaille sans prix, alliant une brutalité de prédateur à une sensibilité d'exception. L'hybride stendhalien rêvé. Pas question, donc, d'en retrancher ces aspects mal embouchés qui font partie intégrante de sa virtuelle monstrueuse personnalité. […] Michèle Arnaud y devine un des visages majeurs de l'avenir. C'est elle qui découvre, sous une pile de partitions accommodantes, l'ébauche du Poinçonneur et les timides premières moutures de La Femme des uns sous le corps des autres ou de Ronsard 58. Pour l'aider à se faire connaître et à prendre confiance, elle les joint à son répertoire et les enregistre à sa manière de duchesse sainte nitouche. Dans le Landerneau des chansonniers, l'effet est immédiat. Marraine d'autorité, Michèle Arnaud recrute ainsi le parrain Canetti. […] Gainsbourg ne vend guère ses propres versions, mais voilà l'auteur lancé, et l'homme repéré. »
C'est sous son impulsion et celle de Francis Claude que Gainsbourg monte immédiatement sur la scène du Milord pour chanter ses compositions. Elle est également sa première interprète féminine[5] en enregistrant, dès l'année suivante, plusieurs de ses œuvres : La Recette de l'amour fou, Douze belles dans la peau (également chantée par Simone Bartel à cette époque) en janvier 1958, et Jeunes femmes et vieux messieurs, La Femme des uns sous le corps des autres en octobre 1958.
La vocation de Michèle Arnaud est d'interpréter des œuvres d'auteurs comme Ferré ou Vian tout en révélant de nouveaux talents comme Gainsbourg. Peut-être à cause de ses exigences et en dépit de s'être produite dans des music-halls populaires, que ce soit en vedette américaine à l'Olympia en 1959, ou en tête d'affiche à Bobino en 1961, Michèle Arnaud a toujours conservé l'étiquette d'« intellectuelle de la chanson ».
On devine un esprit littéraire curieux et insatiable, privilégiant, de ce fait, le texte. Mais elle peut « craquer » pour la mélodie. Ainsi, son subtil sens artistique ne la fait pas hésiter à reprendre les œuvres de compositeurs qu’elle pressent être des « grands » de son siècle : Yesterday (Je croyais) de Lennon/McCartney, The Green Leaves of Summer (Le Bleu de l’été) de Dimitri Tiomkin ou encore Samba de Uma Nota Só (Chanson sur une seule note) d’Antônio Carlos Jobim. Sans oublier celles de son auteur-compositeur fétiche Serge Gainsbourg (qu'elle révéla et ne cessa de « couver » tout au long de sa carrière ; réciproquement, il lui voua son inébranlable fidélité d’auteur) dont elle reprend Ne dis rien[6],[7] (de la comédie musicale Anna qu’elle produisit courageusement) et avec lequel elle chante en duo Les Papillons noirs[8],[7] (deux titres orchestrés avec une surprenante débauche de guitares électriques).
Elle s’empare parfois de textes d’auteurs peu connus (Robert Ardray) ne serait-ce que pour jubiler en fustigeant, par exemple, les nantis du côté de Neuilly-Auteuil-Passy lorsqu’elle joue (plus vraie que nature) à la grande bourgeoise désabusée qui confie ses « soucis » à son coiffeur Angelo :
Angelo, vite mon coup de peigne,
Je vais être en retard à l'opéra,
Je vais entendre La Callas ce soir,
Oh ! Je déteste l'opéra, mais que voulez-vous,
Les places sont si chères,
On ne peut pas ne pas y aller…
Trublion, voire anarchiste, elle se délecte avec les textes de Boris Vian et de Maurice Vidalin engageant les filles à se faire radeuses au bois plutôt que de se marier ou son contraire, jeter leurs jupes par-dessus les moulins mais seulement après s’être « rangées », être devenues de respectables « femmes d’imbéciles » (Ne vous mariez pas les filles, Julie).
Elle fait appel à Gaby Verlor pour mettre en musique des textes de Jean-Loup Dabadie (La maison, Je te regarde), de N. Bressy (Cherbourg, Ce temps), ou de Robert Desnos (Si tu savais).
Parallèlement et infatigablement, elle explore la chanson dans tous états : poétique, cinématographique, théâtral et littéraire (Hadjidákis, Apollinaire, Varda, Giraudoux, Dimey, Aymé). On comprend qu’elle n’ait pas touché un public populaire, à défaut de public tout court, en le déroutant incessamment. Elle demeure l’interprète inclassable dont la priorité était sûrement de dénicher coûte que coûte des auteurs novateurs tant que son nom de chanteuse pouvait les soutenir, plus que de faire une carrière dans la chanson, car un chanteur inconnu n’a guère de possibilités pour promouvoir ses auteurs. On le comprend d’autant mieux quand on voit comment elle a insensiblement glissé vers la production télévisuelle en lançant réalisateurs originaux et émissions décapantes, dépoussiérant la télévision de papa comme elle a dépoussiéré la chanson des années 1950. En 1972, toujours avant-gardiste, elle se lance dans la coproduction européenne avec le film musical Pink Floyd: Live at Pompeii. Plus que « l’intellectuelle de la chanson », le qualitatif qui lui conviendrait mieux serait « l’intelligence de la chanson » comme en témoigne Françoise Hardy[9] :
« Michèle Arnaud, une chanteuse d’une intelligence supérieure qui impressionnait les auteurs-compositeurs les plus talentueux de son époque, s’était reconvertie dans la production d’émissions de télévision. Elle me donna carte blanche pour inviter qui je voulais dans le cadre d’une émission qui ne serait jamais diffusée[10]. »
Une intellectuelle créative
[modifier | modifier le code]Arnaud, dénicheuse de talents à la scène, lance également des artistes comme Guy Béart ou les duettistes Noiret et Darras.
Elle a l'idée de créer une scène qui irait au-devant du public en se déplaçant partout en France et cela devient, en 1964, sous le parrainage de Brassens et Brel, « Le Music-hall de France » qui se joint aux pérégrinations des Tréteaux de France de Jean Danet.
Voisine de campagne de Georges Pompidou à Orvilliers (Yvelines), le président de la République appuie sa carrière de productrice[11]. Innovatrice, elle produit à la télévision des émissions d'un ton nouveau telles que Les Raisins verts en 1963 puis Tilt magazine à partir de 1966, émissions qui marqueront leurs époques et révéleront des réalisateurs comme Jean-Christophe Averty ou des présentateurs comme Michel Drucker qui témoigne ainsi : « 1965. J'étais animateur d'une émission produite par Michèle Arnaud, une grande professionnelle qui a, entre autres, découvert Serge Gainsbourg[12]. »
C'est elle encore qui, avec Pierre Bourgoin, produit la première comédie musicale à la télévision française, Anna, œuvre de son auteur fétiche, Serge Gainsbourg (1967).
Artiste et littéraire
[modifier | modifier le code]Plus tard, Michèle Arnaud trouve sa vraie dimension en se spécialisant dans la production de documentaires artistiques comme Les Tendances de l'Art au XXe siècle ainsi que des portraits littéraires (Maurice Clavel, Jean Dutourd, Jean d'Ormesson). Avec sa propre société de production, elle réalise ensuite un film sur Henry Miller d'une portée internationale.
Mort
[modifier | modifier le code]Elle meurt le à Maisons-Laffitte (Yvelines), à l'âge de 79 ans, et est inhumée au cimetière du Montparnasse (division 7).
Distinctions
[modifier | modifier le code]Honneurs
[modifier | modifier le code]Sélection
[modifier | modifier le code]Naissance de la mondovision : pour la première fois, le , des émissions télévisées européennes sont transmises aux États-Unis par Telstar 1, premier satellite de télécommunications. C'est Michèle Arnaud qui apparaît dans le programme français enregistré tandis que la télévision anglaise transmet son programme en direct[13].
Discographie
[modifier | modifier le code]Compilations
[modifier | modifier le code]- La Recette de l'amour fou, 1958
- Douze belles dans la peau, 1958
- Jeunes femmes et vieux messieurs, 1958
- La Femme des uns sous le corps des autres, 1958
- Ronsard 58, paroles de Serge Barthélémy et musique de Serge Gainsbourg, 1959
- Il était une oie, 1959
- La Chanson de Prévert, 1961
- Les Goémons, 1962
- La Javanaise, 1963
- Les Papillons noirs, en duo avec Serge Gainsbourg, 1966
- Ballade des oiseaux de croix, 1966
- Les Papillons noirs, 1966
- Ne dis rien, de la comédie musicale Anna, 1967
- Rêves et Caravelles, 1969
- CD 1 :
- Voulez-vous jouer avec moi ?, paroles de Marcel Achard et musique de Georges van Parys, 1956
- Ne crois pas, paroles et musique de Christian Guitreau, 1956
- La rue s'allume, paroles de Louis Ducreux et musique d'André Popp/Louis Ducreux, 1955
- Quand on s'est connu, paroles et musique de Jean-Pierre Moulin[14], 1958
- L'Éloge des cocus, paroles de Pierre Lambry et musique de Simone Lorencin, 1957
- Zon zon zon, paroles de Maurice Vidalin et musique de Jacques Datin, 1957
- Sous le pont Mirabeau, poème de Guillaume Apollinaire et musique de Jacques Lasry, 1955
- Julie, paroles de Maurice Vidalin et musique de Jacques Datin, 1957
- Sans l'amour de toi, paroles de Claude Delécluse et musique de Michelle Senlis/Paul Misraki, 1957
- Morte Fontaine, paroles de Rolland Valade et musique de Jean-Michel Arnaud, 1959
- Van Gogh, paroles de Pierre Lambry et musique de Jacques Datin, 1959
- Napoli, paroles et musique de Roger Riffard, 1960
- Loulou de la Vache Noire, paroles et musique de Roger Riffard, 1960
- Deux tourterelles, paroles d'Eddy Marnay et musique d'Emil Stern, 1957
- Pourquoi mon dieu, adaptation française par Georges Moustaki et Jacques Kabanellis d'une chanson grecque de Mános Hadjidákis, 1962
- Pauvre Verlaine, paroles et musique de Salvatore Adamo, 1968
- Amour perdu, paroles et musique de Salvatore Adamo, 1963
- Toi qui marchais, paroles de Jean-Pierre Chevrier et musique de Guy Bontempelli, 1963
- L'Inconnue, paroles et musique de Roger Riffard, 1960
- Il y a des années, paroles et musique de Roger Riffard, 1960
- CD 2 :
- Angelo, paroles et musique de Robert Ardray, 1964
- Comment dire, paroles et musique de Guy Bontempelli, 1964
- Et après ?, paroles d'Armand Seggian et musique de Jacques Pezet, 1964
- La Chanson de Tessa, paroles de Jean Giraudoux et musique de Maurice Jaubert, 1965 (de la pièce de théâtre Tessa, la nymphe au cœur fidèle de Jean Giraudoux, 1934)
- Ne vous mariez pas les filles, paroles de Boris Vian et musique d'Alain Goraguer, 1964
- Si les eaux de la mer, paroles de Bernard Dimey et musique d'Henri Salvador, 1965
- Les Papillons noirs, en duo avec Serge Gainsbourg, paroles et musique de Serge Gainsbourg, 1966
- Ballade des oiseaux de croix, paroles et musique de Serge Gainsbourg, 1966
- Chanson sur une seule note, adaptation française par Eddy Marnay de Samba de Uma Nota Só d'après les paroles brésiliennes de Newton Mendonça, musique d'Antônio Carlos Jobim, 1962
- Sans toi, paroles d'Agnès Varda et musique de Michel Legrand, 1963 (du film Cléo de 5 à 7 d'Agnès Varda, 1962)
- Un soir, paroles de Bernard Dimey et musique d'Henri Salvador, 1964
- La Marche arrière, paroles de Boris Vian et musique d'Henri Salvador, 1964
- Je croyais, adaptation par Hugues Aufray et Georges Aber d'après Yesterday de John Lennon et Paul McCartney, 1966
- La Grammaire et l'Amour, paroles et musique de Guy Bontempelli, 1966
- La Chabraque, paroles de Marcel Aymé et musique de Guy Béart, 1960
- Marie d'Aquitaine, paroles de René Ruet et musique d'André Grassi, 1962
- Cherbourg avait raison, paroles de Jacques Larue/Eddy Marnay et musique de Guy Magenta, 1961
- La Chanson des vieux amants, paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest, 1967
- Le Bleu de l'été, adaptation française par Henri Contet de The Green Leaves of Summer d'après les paroles américaines de Paul Francis Webster, musique de Dimitri Tiomkin, 1961 (du film Alamo de John Wayne, 1960)
- Timoléon le jardinier, paroles et musique de Roger Riffard, 1960
- L'Île Saint-Louis, paroles de Francis Claude et musique de Léo Ferré
- En ce temps-là, paroles et musique de Charles Trenet
- Tu voulais, paroles de Raymond Bravard et musique de Florence Véran
- Avec lui, paroles et musique d'André Grassi
- La Complainte des infidèles, du film La Maison Bonnadieu (1951), paroles de Carlo Rim et musique de Georges Van Parys
- Notre amour, paroles et musique de Léo Ferré
- Sur deux notes, paroles et musique de Paul Misraki
- Tourterelle, paroles et musique d'André Varel et Charly Bailly
- La Valse dans la nuit, adaptation française par René Rouzaud/Marc Lanjean, musique de Michael Jary
- Ce n'est pas vous, adaptation française par Charles Aznavour, musique de Tommy Edwards[15]
- Les lauriers sont coupés, paroles de Jean Rougeul et musique d'Henri Crolla
- Le Pont Mirabeau, poème de Guillaume Apollinaire et musique de Jacques Lasry
- Avec ce soleil, paroles de Jacques Larue et musique de Philippe-Gérard
- La Marine, poèmes de Paul Fort et musique de Georges Brassens
- Quand on s'aime d'amour, paroles de Raymond Bravard et musique de René Albi
- La Vie d'artiste, paroles de Francis Claude et musique de Léo Ferré
- La rue s'allume, paroles de Louis Ducreux et musique d'André Popp/Louis Ducreux
- Chanson cruelle, paroles et musique d'André Grassi
- La Truite[16], paroles de Francis Blanche sur la musique du lied Die Forelle de Franz Schubert, arrangée par Pierre Philippe
- Rêver, paroles de René Rouzaud et musique de Guy Luypaerts
- Ne crois pas, paroles et musique de Christian Guitreau
- Sa jeunesse, paroles et musique de Charles Aznavour
- Julie, paroles de Maurice Vidalin et musique de Jacques Datin
- L'Étang chimérique, paroles et musique de Léo Ferré
- Les Amours oubliées, paroles de Jacques Larue et musique de René Cloérec
- Zon zon zon, paroles de Maurice Vidalin et musique de Jacques Datin
- Que sera sera, adaptation française par Eddy Marnay de Que sera, sera (Whatever Will Be, Will Be), musique de Jay Livingston, du film L'Homme qui en savait trop (1956)
- Sans l'amour de toi, paroles de Claude Delécluse et musique de Michelle Senlis/Paul Misraki
- Deux tourterelles, paroles d'Eddy Marnay et musique d'Emil Stern
- L'Éloge des cocus, paroles de Pierre Lambry et musique de Simone Lorencin
- Douze belles dans la peau[17],[18], paroles et musique de Serge Gainsbourg
- Marjolaine, paroles de Francis Lemarque et musique de Rudi Revil
- La Recette de l'amour fou, paroles et musique de Serge Gainsbourg
- Giovinella, paroles d'Eddy Marnay et musique de Léo Poll
- Je t'aime, paroles de Michèle Vendôme et musique de Pierre Roche
- Diana, adaptation française par Jacques Plante de la chanson Diana, musique de Paul Anka
- Croquemitoufle, paroles de Louis Amade/Pierre Delanoë et musique de Gilbert Bécaud
- Dans la rue Quincampoix, paroles de Pierre Latour et musique de Bernard Lauze
- Quand on s'est connu, paroles et musique de Jean-Pierre Moulin[14]
- La Femme des uns sous le corps des autres, paroles et musique de Serge Gainsbourg
- Morte Fontaine, paroles de Rolland Valade et musique de Jean-Michel Arnaud
- Je ne sais pas, paroles et musique de Jacques Brel
- Il était une oie, paroles et musique de Serge Gainsbourg
- Ronsard 58, paroles de Serge Barthélémy et musique de Serge Gainsbourg
- Quand on parle d'amour, paroles de Maurice Vidalin et musique de Jacques Datin
- De Pantin à Pékin, paroles de Pierre Delanoë et musique d'André Popp
- Si loin de la rue Saint-Martin, poème de Robert Desnos et musique de Bob Herlaut, adaptation par Gérard de Crancé[19]
- Au vieil amandier, paroles de Pierre Latour et musique de Bernard Lauze
- Sophie, paroles de Michel Vaucaire et musique de Charles Dumont
- Les Flamandes, paroles et musique de Jacques Brel
- Jenny, paroles de Pierre Latour et musique de Bernard Lauze
- Van Gogh, paroles de Pierre Lambry et musique de Jacques Datin
- La Valse à mille temps, paroles et musique de Jacques Brel
- Napoli, paroles et musique de Roger Riffard
- Loulou de la Vache Noire, paroles et musique de Roger Riffard
- Le Petit Matin, paroles de Jean Rougeul et musique de Christiane Verger
2021 : Michèle Arnaud : Succès et raretés 1963 - 1970 (2 CD Marianne Mélodie 7582448), avec plusieurs inédits.
Productions et collaborations artistiques
[modifier | modifier le code]- À partir de 1963 : Les Raisins verts, émissions télévisées de variétés réalisées par Jean-Christophe Averty, écriture et production.
- 1964-1965 : Ni figue, ni raisin, émissions télévisées de variétés réalisées par Jacques Rozier, collaboration artistique.
- 1966-1968 : Tilt magazine, émissions télévisées de variétés réalisées par Pierre Desfons, Jean-Pierre Spiero, productrice.
- 1967 : Anna, comédie musicale télévisée de Serge Gainsbourg réalisée par Pierre Koralnik, productrice.
- 1970 : Black Sabbath Live à l'Olympia, concert filmé réalisée par Jacques Bourton, produit par la RTBF et l'ORTF, productrice déléguée[20].
- 1972 : Pink Floyd: Live at Pompeii, film musical réalisé par Adrian Maben, productrice associée.
- 1974 : Henry Miller, poète maudit, réalisatrice et productrice (TV).
- 1976 : Oskar Kokoschka, documentaire réalisé par Gianpaolo Tescari, productrice associée.
- 1978 : Monsieur René Magritte, documentaire réalisé par Adrian Maben, productrice exécutive.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Frédéric Régent, Serge Gainsbourg: les années rive gauche (1954-1965), L'Harmattan, (ISBN 978-2-343-22734-4, lire en ligne)
- « L'année 2023 vue à travers le prisme de l'humour avec Michel Drucker », C à vous, , France 5, seconde 46.00.
- (BNF 37864243)
- Extraits de son ouvrage : Gainsbourg, Paris, Librio, coll. « Musique » (no 264), , 96 p. (ISBN 2-277-30264-3).
- Hugues Aufray revendique d'être le premier chanteur à avoir interprété du Gainsbourg en reprenant notamment Le Poinçonneur des Lilas et Mes p'tites odalisques (Les Odalisques) vraisemblablement dans les cabarets ou à la radio (voir l'article Hugues Aufray et sa biographie sur Evene.fr), mais son premier 45 tours est sorti en mars 1959, tandis que Michèle Arnaud a enregistré La Recette de l'amour fou et Douze belles dans la peau en janvier 1958, suivi par la sortie contiguë de son 45 tours, après avoir créé ces chansons sur les scènes du Milord l'Arsouille et de Bobino (en février 1958). Sources : Serge Gainsbourg : L'Intégrale et Cætera, d'Yves-Ferdinand Bouvier et Serge Vincendet (Éditions Bartillat, 2005) et livret de la compilation double CD Gainsbourg chanté par… (EMI Music, 1996).
- Orchestration de Christian Chevallier.
- Source : double CD Gainsbourg chanté par…, EMI Music, 1996.
- Orchestration de Michel Colombier.
- Extrait de ses mémoires, Le Désespoir des singes : et autres bagatelles, Paris, Robert Laffont, , 389 p. (ISBN 978-2-221-11163-5).
- Françoise Hardy ajoute une note à ce sujet : « Pierre Koralnik avait réalisé cette émission dont le fil conducteur était une romance entre le chanteur allemand Udo Jürgens et moi. Elle fut interdite d’antenne le jour prévu pour sa diffusion, à cause d’une scène de lit pourtant très pudique… » (courant 1967, note de l’éditeur).
- Patrice Duhamel et Jacques Santamaria, L'Élysée, coulisses et secrets d'un palais, Plon, (ISBN 978-2-259-21606-7 et 2-259-21606-4), p. 42.
- Extrait de son interview publiée par TVMag.com le .
- Pour fêter l’événement, en août 1962, est édité l'instrumental Telstar (45 tours simple), sans doute le premier « space rock » joué par le groupe britannique The Tornados. Peu après, sur la musique originale composée par Joe Meek, Jacques Plante écrit les paroles françaises d'une chanson baptisée Telstar, une étoile en plein jour, notamment interprétée par Colette Deréal et Les Compagnons de la chanson.
- Voir catalogue général (BNF 37864425)
- Voir dans le répertoire de la Sacem : Ce n'est pas vous
- Titre exact répertorié par la Sacem : Le Complexe de la truite
- Et non : Douze balles dans la peau, titre erroné dans cette compilation. Voir dans le répertoire Sacem : Douze belles dans la peau
- Michèle Arnaud est la première interprète de cette chanson qu'elle enregistre en janvier 1958, éditée sur le 45 tours EP Ducretet-Thomson réf. 460V373 (paru en 1958). Serge Gainsbourg grave cette chanson cinq mois plus tard (au mois de juin) sur son 33 tours 25 cm Du chant à la une ! qui paraît en septembre 1958. Sources : compilation Gainsbourg chanté par… (double CD EMI Music paru en 1996) et Serge Gainsbourg : L'intégrale et Cætera, intégrale des textes de chansons établie par Yves-Ferdinand Bouvier et Serge Vincendet (Éditions Bartillat, 2005).
- Voir catalogue SUDoc : Gérard de Crancé
- Son nom apparaît au générique à la 29e et 58e minute.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Discographie de Michèle Arnaud sur le site du compositeur Pierre Arvay
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Mini bio de Michèle Arnaud dans le Hall de la chanson
- Chanteuse française du XXe siècle
- Productrice française de télévision
- Participant au Concours Eurovision de la chanson 1956
- Participant au Concours Eurovision de la chanson pour le Luxembourg
- Chevalier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Officier des Arts et des Lettres
- Nom de scène
- Élève de l'École libre des sciences politiques
- Étudiant de la faculté des lettres de Paris
- Naissance en mars 1919
- Naissance à Toulon
- Décès en mars 1998
- Décès à Maisons-Laffitte
- Décès à 79 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 7)