Saints (Seine-et-Marne)
Saints | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Meaux | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Bernard Jacotin 2019-2020 |
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Code postal | 77120 | ||||
Code commune | 77433 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saintois, Saintoises | ||||
Population | 1 361 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 45′ 31″ nord, 3° 03′ 03″ est | ||||
Altitude | 110 m Min. 79 m Max. 156 m |
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Superficie | 20,04 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Coulommiers | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Beautheil-Saints | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Saints (prononcé [ˈsɛ̃]) est une ancienne commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
Elle a fusionné le avec Beautheil pour former la commune nouvelle de Beautheil-Saints[1].
Ses habitants sont appelés les Saintois[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Le village est situé à environ 9 kilomètres au sud-ouest de Coulommiers.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes étaient :
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le système hydrographique se compose de huit cours d'eau référencés :
- la rivière l’Aubetin, longue de 61,2 km[3], affluent du Grand Morin ;
- le ru de l'Étang de Beuvron, long de 10,4 km[8], affluent de l’Yerres ;
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 11,21 km[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Occupation des sols
[modifier | modifier le code]En 2018[12], le territoire de la commune se répartit en 75,7 % de terres arables, 17,5 % de forêts, 3,6 % de zones agricoles hétérogènes et 3,2 % de zones urbanisées[11],[13].
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]La commune comptait 193 lieux-dits administratifs répertoriés dont les plus importants étaient le Paradis, la Moinerie, les Coteaux (ou Paraclet), les Paroches, le Tertre, Mémillon, Epieds, Limosin, le Mée, les Bordes, Maison Meunier, Glatigny, Mussienv, les Aulnois, la Guêpière, les Piats, Moulin de Maingérard, Château de la Tour, les Champbrissets, la Bergoterie, Château-Gaillard, Moulin Nouveau, Planche-Oudin, la Folie, la Boissière, la Boisserotte, Beuvron, la Prairie, les Métaux, les Trochards.
Toponymie
[modifier | modifier le code]- « Terra de Sanz »[14]
Histoire
[modifier | modifier le code]L'histoire du village au XVIIIe siècle fut très liée à celle de la commune voisine de Mauperthuis.
Le village a compté jusqu'à 9 moulins (2 moulins à vent et 7 moulins à eau)[14]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune, rattachée à l'arrondissement de Coulommiers de 1801 à 1926, fait partie depuis lors de l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[15]. Pour l'élection des députés, elle dépend depuis 1986 de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Coulommiers[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié et agrandi.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie de la communauté de communes Avenir et développement du secteur des Trois Rivières créée en 1993.
Conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de 2012, cette intercommunalité fusionne avec la communauté de communes de la Brie des Templiers pour former le une première communauté de communes du Pays de Coulommiers.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité fusionne avec la communauté de communes de la Brie des moulins pour former le une nouvelle communauté de communes du Pays de Coulommiers, dont la ville est désormais membre.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2016, la commune comptait 1 361 habitants[Note 1], en évolution de +6,25 % par rapport à 2010 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Saints dispose d'une école primaire publique, comprenant une section maternelle et une école élémentaire, située 24 Grande rue.
Cet établissement public, inscrit sous le code 0770244X, comprend 134 élèves (chiffre de l'Éducation nationale)[24] en 2018, et dispose d'un restaurant scolaire.
La commune dépend de l'académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Saints est en zone C.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Le château des Coteaux, dépendance et pavillon de chasse du château de Mauperthuis, construit et paysagé à la fin du XVIIIe siècle par Brongniart et Ledoux. Ce château a abrité durant de nombreuses années une école privée baptisée le Paraclet, c'est pourquoi, dans la région, on le connait aussi sous ce nom. Son parc, d'environ 19 hectares, est traversé par la rivière Aubetin. Il était autrefois décoré de statues, de pavillons, de folies, de fontaines, aménagements aujourd'hui disparus. Il possédait également une chapelle. Presque totalement détruit dans les années 2000, on peut encore apercevoir sa façade, bâtie au XIXe siècle dans le genre gothique anglais.
En revanche, les communs existent toujours. On peut en voir le séchoir à papier, situé le long de la route de Laval en face du moulin du même nom situé, lui, sur la commune de Mauperthuis. Le château, les communs et le parc forment aujourd'hui deux propriétés privées distinctes et ne se visitent pas. En traversant le gué de Laval, on peut remonter de l'autre côté par un chemin et découvrir la tour de Brongniart, seul vestige des embellissements d'origine, bâtie dans le style médiéval. Cette tour possédait, jusqu'au début du XXe siècle, un pont-levis qui permettait de passer au-dessus du chemin pour se rendre dans une autre partie du parc qui s'étendait, à l'origine, jusqu'au village de Mauperthuis où il rejoignait celui du château principal. Ce pont-levis est visible sur des cartes postales anciennes. De nos jours, il est possible de deviner son emplacement en observant l'architecture de la tour et celle du mur qui lui fait face.
Théophile Gautier, dont l'oncle était intendant au château, vint jouer, enfant, dans le parc et se baigner au gué de Laval. Il décrit la propriété telle qu'elle était au XIXe siècle dans Mademoiselle de Maupin.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Alfred de Montesquiou (1794-1847), comte d'Empire, né au hameau des Coteaux.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Saints », p. 347–349
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
[modifier | modifier le code]- Béatrice Abollivier, « Recueil des actes administratifs n°R11-072-07-2018 : Arrêté préfectoral 2018/DRCL/BLI/65 du 3 juillet 2018 portant création de la commune nouvelle "Beautheil-Saints" » [PDF], , p. 3-6.
- « Saints », sur cc-trois-rivieres.fr via Wikiwix (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - L’ Aubetin (F65-0410) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Aubetin (F6575501) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Aubetin (F6575601) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru Maclin (F6574000) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru la Loef (F6575000) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de l'Étang de Beuvron (F4705000) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Boisserotte (F4705400) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des Francais (F4705700) »
- Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 17 août 2018
- Site Corine Land Cover Mises à jour.
- [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
- Histoire sur le site de Beautheil-Saints
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Saints », sur francegenweb.org (consulté le ).
- « Élisabeth Pierre de Montesquiou », base Léonore, ministère français de la Culture.
- « Extrait de la fiche de M. Bernard Jacotin », sur lesbiographies.com, (consulté le ).
- Jean-Michel Rochet, « Primaires à droite. Les élus du 77 qui s'engagent pour Bruno Le Maire », Le Pays Briard, (lire en ligne).
- Gaël Arcuset, « Coulommiers : la nouvelle intercommunalité est née : A peine créée, la communauté de communes du Pays de Coulommiers se met en place. Voici les premiers éléments… », Le Pays Briard, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Site du Ministère de l‘Éducation Nationale