Aller au contenu

Saints (Seine-et-Marne)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saints
Saints (Seine-et-Marne)
L'église Saint-Martin.
Blason de Saints
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Bernard Jacotin
2019-2020
Code postal 77120
Code commune 77433
Démographie
Gentilé Saintois, Saintoises
Population 1 361 hab. (2016 en évolution de +6,25 % par rapport à 2010)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 31″ nord, 3° 03′ 03″ est
Altitude 110 m
Min. 79 m
Max. 156 m
Superficie 20,04 km2
Élections
Départementales Coulommiers
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Beautheil-Saints
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saints
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saints
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Saints
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Saints

Saints (prononcé [ˈsɛ̃]) est une ancienne commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Elle a fusionné le avec Beautheil pour former la commune nouvelle de Beautheil-Saints[1].

Ses habitants sont appelés les Saintois[2].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Le village est situé à environ 9 kilomètres au sud-ouest de Coulommiers.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes étaient :

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le système hydrographique se compose de huit cours d'eau référencés :

  • la rivière l’Aubetin, longue de 61,2 km[3], affluent du Grand Morin ;
    • un bras de l'Aubetin, 0,2 km[4] ;
    • un bras de l'Aubetin, 0,3 km[5] ;
    • le ru Maclin ou ru de Villiers, 4,2 km[6], affluent de l’ Aubetin ;
    • le ru la Loef, 2 km[7], affluent de l’ Aubetin ;
  • le ru de l'Étang de Beuvron, long de 10,4 km[8], affluent de l’Yerres ;
    • le fossé 01 de la Boisserotte, 0,98 km[9], conflue avec le ru de l'Étang de Beuvron ;
    • le ru des Français, 7,1 km[10], conflue avec le ru de l'Étang de Beuvron.

La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 11,21 km[11].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

En 2018[12], le territoire de la commune se répartit en 75,7 % de terres arables, 17,5 % de forêts, 3,6 % de zones agricoles hétérogènes et 3,2 % de zones urbanisées[11],[13].

Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]

La commune comptait 193 lieux-dits administratifs répertoriés dont les plus importants étaient le Paradis, la Moinerie, les Coteaux (ou Paraclet), les Paroches, le Tertre, Mémillon, Epieds, Limosin, le Mée, les Bordes, Maison Meunier, Glatigny, Mussienv, les Aulnois, la Guêpière, les Piats, Moulin de Maingérard, Château de la Tour, les Champbrissets, la Bergoterie, Château-Gaillard, Moulin Nouveau, Planche-Oudin, la Folie, la Boissière, la Boisserotte, Beuvron, la Prairie, les Métaux, les Trochards.

  • « Terra de Sanz »[14]

L'histoire du village au XVIIIe siècle fut très liée à celle de la commune voisine de Mauperthuis.

Le village a compté jusqu'à 9 moulins (2 moulins à vent et 7 moulins à eau)[14]

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

La commune, rattachée à l'arrondissement de Coulommiers de 1801 à 1926, fait partie depuis lors de l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[15]. Pour l'élection des députés, elle dépend depuis 1986 de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.

Elle fait partie depuis 1793 du canton de Coulommiers[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié et agrandi.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]
La communauté de communes du Pays de Coulommiers de 2017 dans le département.

La commune faisait partie de la communauté de communes Avenir et développement du secteur des Trois Rivières créée en 1993.

Conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de 2012, cette intercommunalité fusionne avec la communauté de communes de la Brie des Templiers pour former le une première communauté de communes du Pays de Coulommiers.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité fusionne avec la communauté de communes de la Brie des moulins pour former le une nouvelle communauté de communes du Pays de Coulommiers, dont la ville est désormais membre.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[16]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1809   Pierre de Montesquiou-Fezensac[17]   Comte
Premier ministre de Napoléon, Grand Chambellan de l'Empereur.
1924 1925 Henri Thibault    
1925 1929 Louis Émile Vion    
1929 1945 Émile Pradier    
1945 1946 Joseph Pratte    
1946 1965 Robert Thibault    
1965 1991 Guy Fahy    
1991 1995 Geneviève Viaene    
1995 mars 2008 André Louvet    
mars 2008 2018 Bernard Jacotin UMPLR[18],[19]
puis Agir
Retraité
Président de la CC du secteur des Trois Rivières ( ? → 2012)
Vice-président (2013[20] → 2017) puis président (2017 → 2017) de la CC du Pays de Coulommiers
Vice-président de la CA Coulommiers Pays de Brie (2018 → )
Maire de Beautheil-Saints (2019 → )

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

En 2016, la commune comptait 1 361 habitants[Note 1], en évolution de +6,25 % par rapport à 2010 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
856979844934905930965914970
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
951990987933884887868883834
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
778728714665670663657623675
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6095295697091 0071 1731 2661 2871 361
2016 - - - - - - - -
1 361--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Saints dispose d'une école primaire publique, comprenant une section maternelle et une école élémentaire, située 24 Grande rue.

Cet établissement public, inscrit sous le code 0770244X, comprend 134 élèves (chiffre de l'Éducation nationale)[24] en 2018, et dispose d'un restaurant scolaire.

La commune dépend de l'académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Saints est en zone C.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Le château des Coteaux, dépendance et pavillon de chasse du château de Mauperthuis, construit et paysagé à la fin du XVIIIe siècle par Brongniart et Ledoux. Ce château a abrité durant de nombreuses années une école privée baptisée le Paraclet, c'est pourquoi, dans la région, on le connait aussi sous ce nom. Son parc, d'environ 19 hectares, est traversé par la rivière Aubetin. Il était autrefois décoré de statues, de pavillons, de folies, de fontaines, aménagements aujourd'hui disparus. Il possédait également une chapelle. Presque totalement détruit dans les années 2000, on peut encore apercevoir sa façade, bâtie au XIXe siècle dans le genre gothique anglais.

En revanche, les communs existent toujours. On peut en voir le séchoir à papier, situé le long de la route de Laval en face du moulin du même nom situé, lui, sur la commune de Mauperthuis. Le château, les communs et le parc forment aujourd'hui deux propriétés privées distinctes et ne se visitent pas. En traversant le gué de Laval, on peut remonter de l'autre côté par un chemin et découvrir la tour de Brongniart, seul vestige des embellissements d'origine, bâtie dans le style médiéval. Cette tour possédait, jusqu'au début du XXe siècle, un pont-levis qui permettait de passer au-dessus du chemin pour se rendre dans une autre partie du parc qui s'étendait, à l'origine, jusqu'au village de Mauperthuis où il rejoignait celui du château principal. Ce pont-levis est visible sur des cartes postales anciennes. De nos jours, il est possible de deviner son emplacement en observant l'architecture de la tour et celle du mur qui lui fait face.

Théophile Gautier, dont l'oncle était intendant au château, vint jouer, enfant, dans le parc et se baigner au gué de Laval. Il décrit la propriété telle qu'elle était au XIXe siècle dans Mademoiselle de Maupin.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Saints », p. 347–349

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Béatrice Abollivier, « Recueil des actes administratifs n°R11-072-07-2018 : Arrêté préfectoral 2018/DRCL/BLI/65 du 3 juillet 2018 portant création de la commune nouvelle "Beautheil-Saints" » [PDF], , p. 3-6.
  2. « Saints », sur cc-trois-rivieres.fr via Wikiwix (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’ Aubetin (F65-0410) »
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Aubetin (F6575501) »
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Aubetin (F6575601) »
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru Maclin (F6574000) »
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru la Loef (F6575000) »
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de l'Étang de Beuvron (F4705000) »
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Boisserotte (F4705400) »
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des Francais (F4705700) »
  11. a et b Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 17 août 2018
  12. Site Corine Land Cover Mises à jour.
  13. [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
  14. a et b Histoire sur le site de Beautheil-Saints
  15. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. « Les maires de Saints », sur francegenweb.org (consulté le ).
  17. « Élisabeth Pierre de Montesquiou », base Léonore, ministère français de la Culture.
  18. « Extrait de la fiche de M. Bernard Jacotin », sur lesbiographies.com, (consulté le ).
  19. Jean-Michel Rochet, « Primaires à droite. Les élus du 77 qui s'engagent pour Bruno Le Maire », Le Pays Briard,‎ (lire en ligne).
  20. Gaël Arcuset, « Coulommiers : la nouvelle intercommunalité est née : A peine créée, la communauté de communes du Pays de Coulommiers se met en place. Voici les premiers éléments… », Le Pays Briard,‎ (lire en ligne).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
  24. Site du Ministère de l‘Éducation Nationale