Stade Bauer
Noms précédents |
Stade de Saint-Ouen, stade de Paris, stade municipal de Saint-Ouen. |
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Surnom |
Bauer |
Adresse |
92, rue du Docteur-Bauer, 93400 Saint-Ouen-sur-Seine |
Ouverture | |
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Architecte |
Groupe Réalités (2022) |
Rénovation |
1922-1923, 1947, 1975, 2021 |
Extension |
1947, 2024 |
Démolition |
1922, 1947, 2021-2022 |
Clubs résidents | |
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Propriétaire | |
Administration |
Surface |
Pelouse naturelle |
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Capacité |
5 600 places[1](en reconstruction jusqu'en décembre 2025) |
Tribunes |
Honneur Ouest (Rino Della Negra), en reconstruction, Est (Michelet/Paris Clignancourt), 4794 places, Sud (Joliot-Curie/Planète Z), 834 places, Nord (Saint-Ouen/Bauer Box), en reconstruction. |
Affluence record |
Coordonnées |
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Le stade Bauer, appelé stade de Saint-Ouen avant de prendre l'appellation officielle de stade de Paris entre 1922 et 2022, est un stade de football inauguré en 1909 et situé près de la porte de Clignancourt sur la commune de Saint-Ouen-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) en proche banlieue parisienne. Le club francilien du Red Star en est le résident depuis son inauguration. Le stade est ancré dans un quartier de Saint-Ouen, entouré d'immeubles dont certains sont proches, tel l’immeuble Planète Z. Les zones maraîchères initiales ont disparu avec l'urbanisation grandissante en région parisienne. Ce terrain permet depuis des années d'entretenir une proximité à la fois géographique et sociale avec la population de banlieue nord, et de faciliter l’intégration des adolescents de la ville, voire pour les plus talentueux de les faire accéder à l’équipe de jeunes du Red Star.
Devenu stade municipal de la commune audonienne, il est rebaptisé officiellement stade Bauer après la Seconde Guerre mondiale en référence à un résistant local du même nom, le docteur Jean-Claude Bauer (1910-1942) arrêté par la police française puis fusillé. Des rénovations sont menées à bien à plusieurs reprises et une évolution du quartier est toujours en cours dans les années 2020, menée par l'agence d’architecture SCAU et le promoteur immobilier Réalités, incluant et finançant la rénovation et l'agrandissement des tribunes du stade. Ce stade Bauer borde le célèbre marché aux puces de Saint-Ouen.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'enceinte est inaugurée le à l'occasion d'un match amical Red Star - Old Westminsters (club amateur londonien)[2].
Elle devient cette même année le stade du Red Star, qui s'est précédemment entraîné à Meudon, puis dans Paris (où les espaces s'y prêtant se raréfient progressivement)[3]. Ce club du Red Star accueille également quelques matchs de l'équipe de France A évoluant habituellement au Parc des Princes et au stade de Colombes, autres principaux stades autour de Paris avant la Première Guerre mondiale.
En 1922, il est agrandi pour accueillir les rencontres de football lors des Jeux olympiques d'été de 1924 à Paris.
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Le Red Star affrontant le CA Vitry, son voisin du sud de la capitale, le au stade de Paris à Saint-Ouen.
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Le stade de Saint-Ouen lors de la finale de la Coupe de France de football entre l'Olympique de Paris-Pantin et l'Étoile des Deux Lacs de Paris en 1916.
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Match entre l'Olympique de Paris-Pantin et le Red Star, le au stade de Paris.
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Agrandissement du stade du Red Star et construction de la nouvelle tribune d'honneur sur le côté ouest du stade de Paris à Saint-Ouen le , appelée aujourd'hui tribune « Rino Della Negra ».
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Rencontre de football et derby parisien entre le Red Star et le Racing CF au stade de Paris à Saint-Ouen, le .
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Vue générale du stade Bauer à Saint-Ouen le 16 novembre 1927.
Ce stade devient le stade municipal de la commune audonienne en 1930[4]. Après la Seconde Guerre mondiale, il est rebaptisé stade Bauer[3],[5] en référence au médecin juif communiste et résistant local du même nom, le docteur Jean-Claude Bauer (1910-1942)[6], arrêté par la police française puis fusillé[3], qui a donné son nom à l'ancienne rue de la Chapelle bordant le stade[7]. De 1945 à 1950, il accueille chaque saison, les matches de 2 clubs en division 1, les équipes parisiennes du Red Star et du Stade Français.
Il est à nouveau rénové en 1947 avec la construction de deux nouvelles tribunes latérales portant sa capacité à 23 000 spectateurs.
Accessoirement, le stade accueille du rugby à XIII autour des années 1950, avec le Celtic de Paris qui disputait alors le Championnat de France de Division Nationale, et même un test match France-Nouvelle-Zélande en 1961. En 1965, l'éclairage et une vraie tribune de presse sont installés. En 1971-1972, il accueille à nouveau les matchs de 2 clubs parisiens en division 1 : le Red Star et le PSG, tout juste créé, puisque le Parc des Princes est alors encore en reconstruction.
En 1975, le stade est doté d'une nouvelle tribune Nord de 7 500 places derrière les buts alors que l'autre bout du stade, côté sud, est dévolu à la construction d'un immeuble d'habitation à la forme triangulaire. Cette tribune souffre à l'occasion de la grande tempête de décembre 1999 (toit arraché).
Déclaré non conforme, le stade n'accueille plus de matchs publics. Sa rénovation devient dès lors urgente. Elle intervient en 2002 mais les aménagements réalisés n'ont rien à voir avec le projet de stade moderne évoqué jusque-là. En septembre 2006, la situation devient critique avec l'effondrement de morceaux de béton, creusant des trous dans la tribune.
Principalement stade du Red Star, il accueille des matchs de l'équipe de France de football espoirs et quelques matchs internationaux amicaux dont un Brésil - Andorre préparatoire de la Coupe du monde de football en 1998.
À l'issue de la dernière journée de la saison 2010-2011, la pelouse du stade Bauer est retirée et remplacée par un terrain synthétique sur lequel se dérouleront les matches à domicile et les entraînements. Cette décision a surtout été motivée par le nombre considérable d'entraînements que la pelouse devait subir pendant la semaine, en raison des très nombreuses équipes de jeunes du Red Star. Cependant, cette surface a été critiquée par les observateurs, qui ont pointé l'incompatibilité entre le style de jeu physique de l'équipe et le terrain synthétique, incompatibilité qui a entraîné un début de saison 2011-2012 catastrophique pour l'équipe première[8]. Le club s'est même senti obligé de publier un communiqué sur son site internet afin de justifier (mollement) son choix en invoquant notamment la volonté d'Athos Bandini, entraîneur de l'époque, d'accélérer le jeu[9].
En 2014, sa capacité admise par les autorités est de 2 999 places où, seule, la tribune d'honneur Ouest "Rino Della Negra" est ouverte mais l'enceinte est potentiellement capable d'accueillir 7000 à 10 000 spectateurs avec ses tribunes "Est" et "Nord"[10],[11].
Continuité des travaux de rénovation au XXIe siècle
[modifier | modifier le code]En raison de la vétusté du stade Bauer et de l’absence de travaux pendant plusieurs décennies, le stade n’est pas apte à accueillir des matchs de Ligue 2 et de Ligue 1. Le stade Bauer est donc placé au cœur d'un débat opposant les partisans de sa rénovation, d'une part, et les soutiens d'une délocalisation du club vers une nouvelle enceinte, jugée mieux adaptée aux exigences du « football moderne », d'autre part. Des discussions et des atermoiements autour du Stade Bauer qui ont duré plus de vingt ans[12].
En 1997, Jean-Claude Bras, Président du Red Star de 1978 à 2001 souhaite que le Red Star aille jouer au Stade de France. Plus tard, Patrice Haddad, qui reprend le club en 2008 défend d’abord le projet de nouveau stade, porté par la maire de la ville Jacqueline Rouillon pour l'horizon 2018-2025[13] et situé sur les Docks de Saint-Ouen. Les défenseurs du stade Bauer ont, eux, engagé des études de faisabilité indépendantes sur la possibilité d'une rénovation du stade (compatibilité avec le tissu urbain, exigences de sécurité...)[14] et ont tenté d'intégrer la question du stade Bauer dans le débat local (auprès des riverains, de la municipalité et des associations de quartier).
Depuis 2012, le club défend toujours l’idée d’un projet privé pour sortir de l’impasse. Après le changement de municipalité et l’échec du projet de stade des Docks, la direction se recentre alors sur le stade Bauer et propose un modèle économique différent, proche du modèle du stade de Neuchâtel.
Propriétaire du stade, la mairie de Saint-Ouen confirme en le lancement d'une étude urbaine à propos de la rénovation du stade[15]. En , alors que le Red Star est promu en Ligue 2, plusieurs options de rénovation sont présentées[16]. Le stade n'étant pas aux normes, le club est cependant obligé pendant la saison 2015-2016 de jouer au Stade Pierre-Brisson à Beauvais, en attendant des travaux de mise aux normes du stade Bauer, fief historique du club[17]. En , aucune décision n'est encore prise, de sorte qu'un retour du club en 2017, comme initialement prévu, paraît déjà impossible[18]. À partir de la rentrée 2016, le club joue ses matchs à domicile à Paris, au stade Jean-Bouin. Le club retourne à Saint-Ouen l'année suivante, après sa relégation en National ; le projet de rénovation reste à l'ordre du jour[19].
En , à l’issue d’une saison de National au stade Bauer et alors que la question du stade n’est pas réglée, un accord politique est trouvé entre le club, la région, le département et la mairie pour lancer la reconstruction complète du stade et la cession du terrain par la mairie suivant le modèle défendu par le club[20]. Un communiqué du principal groupe de supporters vient saluer cette avancée[21].
Quelques semaines plus tard, en , le Stade Bauer intègre la seconde édition de l’appel à projet de la Métropole du Grand Paris[22]. Le cahier des charges retenu est conforme au modèle proposé par le club.
Fin , de nombreuses candidatures sont déposées pour le stade Bauer. Le , le Groupe Réalités est désigné par la Métropole du Grand Paris pour la reconstruction du stade Bauer prévue pour 2023[23]. La mairie de Saint-Ouen, propriétaire du stade, refuse la vente du terrain au groupe Réalités pour discuter avec l’un des perdants de l’appel du projet[24]. Le , la nouvelle municipalité relance le dossier. Le groupe immobilier Réalités, lauréat du concours de la Métropole du Grand Paris et de nouveau missionné pour l'opération. Ce dernier s'engage également financièrement en entrant dans le capital du Red Star[25].
Le 18 mai 2021, l'enceinte est vendue par la ville de Saint-Ouen-sur-Seine au Groupe Réalités pour une cure de jouvence. Les travaux de reconstruction devraient permettre au Stade Bauer d'être en phase avec les ambitions sportives du Red Star en cas de promotion en Ligue 2[26].
En janvier 2024, une nouvelle tribune Est du stade est inaugurée[3],[27]. Cette dernière peut accueillir 4 794 spectateurs. Après la nouvelle tribune Sud doté de 834 places, deux des quatre tribunes du stade Bauer sont rénovées et portent la capacité du stade à 5 600 places. Le promoteur Réalités lance officiellement par la même occasion les travaux de la « Bauer Box », un ensemble d'habitations[3] attenant à la future tribune Nord située rue du Docteur Bauer, ainsi que ceux de la future tribune d'honneur Ouest[1]. L'insertion du stade dans la ville s'en trouve encore renforcée[3].
Influence culturelle
[modifier | modifier le code]En plus d'être l'un des plus vieux stade de France[28], l'histoire commune avec le Red Star Football Club (anciennement nommé Red Star 93) est d'une importance primordiale pour ses supporters, pour la ville de Saint-Ouen-sur-Seine et plus généralement dans l'histoire du football populaire[29],[30]. Le club fondé en 1897 par Jules Rimet, créateur de la Coupe du monde de football, occupe depuis 1909 le Stade auquel son nom est régulièrement associé[31],[32]. Le Stade fait ainsi partie d'une imagerie de la gauche populaire en raison de l'histoire de ses joueurs et de sa place au cœur de la ceinture rouge de Paris[31],[32].
En plus du nom de Stade adopté en hommage au résistant Jean-Claude Bauer la tribune de supporters première Est (Kop actuel du Red Star FC) est renommée après la seconde Guerre Mondiale tribune Rino Della Negra en hommage à l'ancien joueur du club membre des FTP-MOI de la région parisienne faisant partie du groupe des 23 fusillées du Groupe Manouchian-Boczov-Rayman en février 1944[33]. Une plaque en son nom a été installée à l'entrée du stade le 22 février 2004[34].
Le 8°6 Crew, un groupe de Ska et Skinhead reggae fondé par des supporters du Red Star 93 en 1995 fait de nombreuses références au Stade Bauer notamment en mettant une photo du stade en pochette de l'album "Old Reggae Friend" (2010)[35],[36].
Principaux matchs de football joués dans le stade
[modifier | modifier le code]Date | Tour | Équipe 1 | Score | Équipe 2 |
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8e de finale | France | 7 - 0 | Lettonie | |
8e de finale | Égypte | 3 - 0 | Hongrie | |
Quart de finale | Pays-Bas | 2 - 1 ap | État libre d'Irlande |
Liste des matchs de l'équipe de France de football disputés au stade de Paris | ||||||
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N° | Date | Match | Score | Compétition | Affluence | |
1 | France - Angleterre amateur | 0-3 | Match amical | 1 638 | ||
2 | France - Italie | 2-2 | Match amical | 1 532 | ||
3 | France - Belgique | 1-1 | Match amical | 1 980 | ||
4 | France - Suisse | 4-1 | Match amical | 2 626 | ||
5 | France - Italie | 1-0 | Match amical | 3 600 | ||
6 | France - Luxembourg | 8-0 | Match amical | 3 000 | ||
7 | France - Suisse | 2-2 | Match amical | 4 000 | ||
8 | France - Lettonie | 7-0 | Jeux olympiques 1924 (8e de finale) | 15 000 |
- Finale de la Coupe de France de football 1940-1941
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Le Stade Bauer », sur le site officiel du Red Star Football Club (consulté le )
- Éléments des archives municipales de Saint-Ouen concernant le stade Bauer
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Leo Da Veiga, « A Saint-Ouen, le volet immobilier du stade Bauer démarre », sur Les Échos,
- Collection de photos de la BNF (1909-1913)
- Marjolaine Koch, Joséfa Lopez et Caroline Andrieu, « A Saint-Ouen, l’un des premiers stades de France », sur Le Monde,
- Collectif des Amis du Red Star, « 23 mars 1911, inauguration officielle du stade Bauer. », sur Collectif Red Star Bauer (consulté le )
- « Bauer », sur www.redstar.fr, (consulté le )
- BAUER Jean-Claude [Pseudonyme dans la Résistance : Clément
- F.V.D.P., « Ils ont donné leurs noms aux stades franciliens : la soif de liberté du docteur Bauer : Docteur et résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, Jean-Claude Bauer a été fusillé par les Allemands le 23 mai 1942 au Mont-Valérien à Suresnes », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
- « "Le gazon maudit du Red Star" », leparisien.fr,
- redstar.fr
- « Interview du président du Red Star », site officiel du Red Star,
- « Quel avenir pour le Stade Bauer ? », Collectif Red Star - Bauer
- Yann Dey-Helle, « Rénovation de Bauer: retour sur 20 ans de manœuvres et de tergiversations », sur Dialectik Football, (consulté le )
- Rapport sur le site du Collectif des Amis du Red Star
- stadebauer.fr
- collectifredstarbauer.wordpress.com
- Voici les plans de rénovation du stade Bauer
- Football / Ligue 2 : le Red Star obligé de s’exiler à Beauvais pour recevoir Créteil
- « Red Star : pour Bauer en 2017, c'est compromis », sur leparisien.fr (consulté le )
- « Football : retour à la maison pour le Red Star », sur lemonde.fr,
- Communiqué du 12 mai 2018 sur le site du Red Star
- Communiqué du 12 mai 2018 sur le site du Collectif Red Star Bauer
- Fiche sur stade Bauer sur le site "Inventons la Métropole du Grand Paris"
- Louis Tellier, « Saint-Ouen: le stade Bauer, gardien de l'histoire du Red Star, va bien être reconstruit », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Stéphane Corby, « Red Star : le nouveau stade Bauer déjà dans l’impasse ? », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Rénovation du stade Bauer : « Les planètes semblent enfin alignées », savourent les fans du Red Star
- « Le groupe Réalités devient propriétaire du stade Bauer », L'Équipe, (lire en ligne, consulté le ).
- « Red Star : le "nouveau" Stade Bauer devrait être livré en 2026 / Actu Paris », sur actu.fr, (consulté le ).
- Marjolaine Koch, Joséfa Lopez et Caroline Andrieu, « A Saint-Ouen, l’un des premiers stades de France », Le Monde, publié le 18 mars 2024 (lire en ligne)
- Yann Lévy, «Le Red Star, c’est à Bauer», sur Mediapart, (consulté le )
- StreetPress, « La carte de la gauche alternative à Paris », sur StreetPress (consulté le )
- « Le Red Star, c’est bien plus que du football ! », sur dailleursetdici.news, (consulté le )
- « Une étoile rouge ne meurt jamais : un podcast sur le Red Star et sur le foot populaire », sur France Inter, (consulté le )
- Michaël Delépine, « Les stades parisiens pendant la seconde guerre mondiale », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 268, no 4, , p. 35–44 (ISSN 0984-2292, DOI 10.3917/gmcc.268.0035, lire en ligne, consulté le )
- « Histoire : Rino Della Negra, footballeur du Red Star et partisan fusillé aux côtés de Manouchian - L'Humanité », sur https://www.humanite.fr, (consulté le )
- Maxime Delcourt, « 8*6 Crew : « L’Étoile Rouge est LE symbole de la classe ouvrière » », sur Vice, (consulté le )
- « 8°6 Crew : « Au Red Star, les supporters aiment vraiment le ballon » », sur SOFOOT.com, (consulté le )