Pagode de Vincennes
Pagode de Vincennes | ||||
La pagode du bois de Vincennes en 2004 | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Bouddhisme | |||
Type | Pagode | |||
Rattachement | Union bouddhiste de France | |||
Début de la construction | 1930 | |||
Fin des travaux | 1931 | |||
Architecte | Louis-Hippolyte Boileau | |||
Protection | Inscrit MH (1975, 2024) | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Île-de-France | |||
Département | Paris | |||
Commune | Paris | |||
Coordonnées | 48° 49′ 43″ nord, 2° 24′ 55″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : bois de Vincennes
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : France
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La pagode du bois de Vincennes, située dans le 12e arrondissement de Paris, est le vestige des pavillons du Togo et du Cameroun issus de exposition coloniale internationale de 1931. Elle est devenue le siège de l'Union bouddhiste de France. Elle abrite le plus haut Bouddha d’Europe et des reliques du Bouddha historique données par la Thaïlande à la France. Dans son enceinte, se trouve le temple bouddhiste tibétain de Kagyu-Dzong.
Histoire
[modifier | modifier le code]La pagode de Vincennes est située dans le Bois de Vincennes, dans le 12e arrondissement de Paris, dans deux des vestiges de l’exposition coloniale internationale de 1931, le « pavillon du Cameroun » et « pavillon du Togo ». Dans cette enceinte de 8 000 m2 située en bordure du lac Daumesnil se trouvent deux bâtiments à l’architecture remarquable conçus par Louis-Hippolyte Boileau et Charles Carrière[1].
Le grand pavillon dit la Grande Pagode, l'ancien pavillon de la Chasse, l'ancien café, l'ancien pavillon du commissariat, la maison de garde font l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques par arrêté du . L'arrêté du se substitue au précédent[2].
Le plus imposant, l’ancien pavillon du Cameroun haut de 28 mètres, a été restauré une première fois et transformé en pagode pour l’exercice du culte en 1977. Il a fait l'objet d'une deuxième restauration en 2015[3]. La restauration du second, qui est l’ancien pavillon du Togo, est prévue par la Ville de Paris. Il renfermera une bibliothèque où seront réunis les textes sur les diverses traditions bouddhiques.
En 1977, le Musée des industries du bois de la ville de Paris devient une pagode. Elle est gérée par l'Institut international bouddhique, association fondée en 1969 par l'ancien ministre Jean Sainteny. La pagode est inaugurée le 28 octobre 1977 par Jacques Chirac, maire de Paris. L'association s'auto-dissout en 2003 et la pagode du bois de Vincennes est alors reprise par l'Union bouddhiste de France[4].
Dès sa création, la pagode de Vincennes est occupée par diverses obédiences des écoles bouddhiques de la région parisienne et n’a aucun religieux à sa tête. La pagode est un lieu de culte commun ; elle abrite le plus grand Bouddha d’Europe qui est recouvert de feuilles d’or et mesure, avec son socle, plus de 9 mètres de haut. Le site reste la propriété de la ville de Paris[5].
Dans l'enceinte de la pagode de Vincennes fut également construit entre 1983 et 1985 le temple bouddhiste tibétain de Kagyu-Dzong.
Reliques
[modifier | modifier le code]Des reliques du Bouddha historique provenant du Wat Saket de Bangkok ont été déposées à la Grande Pagode de Vincennes, qui devient ainsi le haut lieu spirituel du bouddhisme en Europe.
Le , les reliques, des résidus de crémation de corps logés dans une bulle de verre enchâssée dans une sculpture dorée figurant une pagode, ont été portées par quatre hommes sur un palanquin rouge et doré pour entrer au temple. C'était un don de la Thaïlande à la France.
Depuis elles sont visibles sous la statue principale.
Ces reliques ne sont pas destinées à rester indéfiniment sur place, il est possible qu'elles soient prêtées à d'autres pays dans le cadre d'un échange.
Accès
[modifier | modifier le code]La pagode du bois de Vincennes, se trouve au 40, route de Ceinture-du-Lac-Daumesnil dans le 12e arrondissement de Paris. Elle n'est pas ouverte au public en permanence, mais en fonction de son calendrier d'activités et plus particulièrement à l'occasion de la fête de Vesak.
Ce site est desservi par la station de métro Porte Dorée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pavillon du Togo et du Cameroun sur structurae
- « Pavillons du Togo et du Cameroun issus de l'exposition coloniale internationale de 1931 », notice no PA00086582, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Paris inaugure sa pagode restaurée au bois de Vincennes, RFI, 1 juin 2015
- « L'UBF succède à l'Institut International Bouddhique pour gérer la Pagode », sur L'UBF : Fédération des Associations Bouddhistes de France (consulté le )
- Paris inaugure sa pagode restaurée accueillant le plus grand Bouddha d’Europe Le Figaro, 29 mai 2015
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à l'architecture :
- Édifice religieux du XXe siècle à Paris
- Bouddhisme en France
- Bois de Vincennes
- Édifice religieux dans le 12e arrondissement de Paris
- Monastère du bouddhisme tibétain en France
- Monument historique dans le 12e arrondissement de Paris
- Monument historique inscrit en 1975
- Monument historique inscrit en 2024
- Exposition coloniale internationale
- Fondation en 1977
- Relique bouddhique