Peng Zu
Naissance |
avant J.C |
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Décès |
avant J.C |
Nom dans la langue maternelle |
彭祖 |
Nationalité |
Chinoise |
Père |
Lục Chung (d) |
Fratrie |
Distinction |
Vie extraordinairement longue |
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Peng Zu (彭祖, « Ancêtre Peng »)(篯铿) est une figure légendaire de longévité en Chine. Il a supposément vécu plus de 834 ans lors de la dynastie Shang[1]. Quelques légendes racontent qu'un an durait 60 jours en Chine ancienne, ce qui lui ferait plus de 130 ans. Certains disent qu'il aurait vécu 200 ou 400 ans. D'autres affirment qu'il aurait été effacé de la liste des morts au Paradis, évènement qui se retrouve souvent dans le folklore et la mythologie chinoise antique.
Peng Zu est considéré comme un saint du taoïsme. La chasse à l'élixir de vie par les pratiquants du Taoïsme a été grandement influencée par Peng Zu. Il est connu en Chine comme un symbole de longévité, assurée par des pratiques alimentaires et sexuelles[style à revoir]. La légende raconte qu'il épousa plus de 100 femmes et fut le père de centaines d'enfants.
Selon le Guoyu (Discours des États) de la période des Printemps et Automnes, le Shiben (Généalogie) de la Dynastie Han et le Kuodi Zhi (Enregistrement de géographie) de la Dynastie Tang, Peng Zu est le fondateur de Dapeng et est nommé marquis par le roi de la dynastie Shang[2].
Description
[modifier | modifier le code]L'une de ses techniques de prolongement de la vie tenait à la sexualité, par laquelle il prétendait extraire l'énergie féminine pour la recueillir dans le corps masculin (récolte du Yin pour compléter le Yang). On dit qu'il a également mangé du « yen » (thé ? Opium ?) quotidiennement.
Il utilisait des herbes pour enrichir sa nutrition[3]. Il était connu pour cuisiner d'excellentes soupes[4]. Les Chinois croient que sa longue vie, sa santé et son énergie sexuelle était liées à la nourriture qu'il mangeait. Son style de vie mettait en avant la méditation. Il est considéré comme l'un des pionniers du Qi gong.
L'endroit où il vécut et mourut s'appelait Peng Shan (彭山, « Montagne Peng »), de là le comté fut nommé (Province de Sichuan, Chine)[style à revoir][pas clair]. Son temple, sa tombe et sa statue sont préservés dans le comté de Peng Shan.
Il y a un festival de Peng Zu chaque année pour que les gens adressent leurs respects à son héritage, prient pour des vies plus saines, plus heureuses et plus longues. Son portrait est accroché partout dans les maisons chinoises et est un cadeau populaire pour les personnes âgées.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Peng Zu » (voir la liste des auteurs).
- Wong, Eva (2007). Tales of the Dancing Dragon: Stories of the Tao. Shambhala Publications. (ISBN 1-59030-523-X). p. 26.
- Wu (1990), p. 44.
- (en) « Saints & Sages Part I: Founding Ancestor Peng 彭祖爺 », sur Purple Cloud, (consulté le )
- Connell, Brendan (2012). Lives of Notorious Cooks. Chomu Press. (ISBN 978-1907681202)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Hung Wu, « The Art of Xuzhou: A Regional Approach », Orientations, Hong Kong, vol. 21, , p. 40–59 (lire en ligne)