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Plumaugat

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Plumaugat
Plumaugat
Mairie de Plumaugat.
Blason de Plumaugat
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Dinan
Intercommunalité Communauté d'agglomération Dinan Agglomération
Maire
Mandat
Mickaël Chevalier
2020-2026
Code postal 22250
Code commune 22240
Démographie
Gentilé Plumaugatais, Plumaugataise
Population
municipale
1 130 hab. (2021 en évolution de +1,62 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 20″ nord, 2° 14′ 16″ ouest
Altitude 110 m
Min. 63 m
Max. 144 m
Superficie 40,43 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Broons
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Plumaugat
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Plumaugat
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Plumaugat
Liens
Site web Site officiel de Plumaugat

Plumaugat [plymoɡat] Écouter est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

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La commune de Plumaugat est située à la limite de l'Ille-et-Vilaine, à 4 km de la RN 12 (reliant Rennes à Saint-Brieuc).

Plumaugat est parcourue par la Rance ce qui lui confère un aspect vallonné. Les paysages y sont principalement de bocages avec toutefois des forêts (14 % du territoire environ).

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 783 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Merdrignac à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 905,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Plumaugat est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,7 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), forêts (15,7 %), prairies (12 %), zones urbanisées (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Maelcat en 846, 863 et 869, Ploemagada en 1182, Parochia de Plomagoat en 1282, Plomaugat vers 1330, Plumaugat en 1405, Plumagad au XVe siècle[13].

Le nom de la commune vient de plou qui signifie paroisse (dénomination assez fréquente en Bretagne) et Maugat (nom du saint fondateur)[13]. Plumaugat est donc la « paroisse de Melgat/Maugat »[14].

La commune de Plumaugat aurait vu naître Nominoë (premier roi de Bretagne) mais aucun document historique ne l'atteste[réf. nécessaire]. Toutefois, la paroisse existait bel et bien, à cette époque, puisqu'un document datant de 863 parle d'une donation d'une de ses habitantes.

Le XXe siècle

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Les guerres du XXe siècle

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Le monument aux Morts porte les noms de 158 soldats morts pour la Patrie[15] :

  • 146 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 12 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.

L'après Seconde Guerre mondiale

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En une épidémie de fièvre aphteuse frappe particulièrement l'est du département des Côtes-du-Nord, notamment les communes de Caulnes, Guitté et Plumaugat. Un cordon sanitaire fut mis en place autour des exploitations agricoles concernées, les fermes désinfectées, des pédiluves installés à l'entrée des bâtiments. Des laissez-passer sont exigés pour pouvoir circuler et des fosses creusées à la hâte pour ensevelir sous de la chaux les cadavres des animaux.

Francis Leroy, maire à l'époque, témoigne : « Ma ferme s'est retrouvée en isolement et tout le cheptel a été abattu : 250 porcs et 25 vaches laitières »[16].

Héraldique

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Blason de Plumaugat Blason
D'argent aux trois bandes d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Faisant partie de la communauté de communes de Caulnes jusqu'au , Plumaugat est rattaché depuis le à Dinan Agglomération.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 1989 Pierre de Mellon    
mars 1989 2001 Jeanne Maillard    
mars 2001 2008 Francis Leroy    
mars 2008 En cours Mickaël Chevalier UDI-AC Technicien agricole
Président de la communauté de communes du Pays de Caulnes
Conseiller départemental
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

En 2021, la commune comptait 1 130 habitants[Note 1], en évolution de +1,62 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 3032 0022 1842 3912 4672 4392 3612 4522 452
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4532 4801 3201 2892 5202 6372 6382 6082 637
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6132 5852 6022 3252 3122 1612 0382 0081 784
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 6551 5181 3571 2291 1261 0041 0281 1191 083
2021 - - - - - - - -
1 130--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Elle compte de nombreux monuments, notamment :

  • L'église paroissiale (fin XIXe siècle) sous le patronage de Saint Pierre ;
  • la chapelle de Bonne Rencontre (1583) ;
  • la chapelle de Bénin ;
  • la stèle de l'abbé Fleury (chef de la Résistance des Côtes-du-Nord assassiné en 1944) ;
  • le site de « la Maison » avec des vestiges de la motte castrale ;
  • de nombreuses croix ;
  • le manoir de la Rivière (1678), un ancien presbytère devenu aujourd'hui un gîte qui accueille des groupes de personnes.
  • Le château de Lozier inscrit en 1992 au titre des monuments historiques[21]
  • Le château de l'Epinay à Plumaugat
  • La croix de granit
  • La motte féodale

Personnalités liées à la commune

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  • Les Plumaugat et les seigneurs de Plumaugat :
    • Eudes de Plumaugat, croisé en 1248 ;
    • Eon de Plumaugat Connétable de Rennes en 1388, marié à Jeanne de Rougé, parents de Raoul de Plumaugat, qui fit une transaction le avec Jean de Plumaugat par laquelle il est convenu que Raoul portera les armes pleine et Jean avec différence ;
    • Caro de Plumaugat et Macé de Plumaugat étaient compagnons d'armes de Bertrand du Guesclin, connétable de France ;
    • Pierre de Plumaugat marié en 1455 avec Jeanne de Plorec ;
    • Allain de Plumaugat chambellan du duc de Bretagne François II, marié à Isabeau Giffard ;
    • Pierre de Plumaugat, mort en 1513 père de Marie-Marguerite de Plumaugat dame hérière de Plumaugat mariée en 1490 à Louis d’Yvignac, garde ordinaire d’Anne de Bretagne.
    • Marie de Plumaugat, dame de la Chasse, propriétaires de quatre manoirs et métairies et de quatre moulins, déclarait en 1513 détenir « jurisdiction, seigneurie, collier (instrument destiné à exposer les malfaiteurs), justice patibulaire, sergent franc »[22].

La seigneurie de Plumaugat passa ensuite dans les familles Yvignac, Guitté, d’Espinay de Vaucouleur, du Breil de Pontbriand, Bruc de Broon, Guéhéneuc de Boishue puis Mellon.

  • L'abbé Fleury : né à Plumaugat le , Eugène Fleury est ordonné prêtre le , maître d’étude aux Cordeliers à Dinan avant l’ordination, puis il fut professeur à Saint-Charles (Saint-Brieuc) en avant d’être nommé Vicaire de l’Église Saint-Michel de Saint-Brieuc.
Il devient membre du mouvement Défense de la France par l’intermédiaire de l’Abbé Chéruel en . L’abbé Fleury recrute par la suite M. Métairie dont la maison devint le P.C du groupe D.F. qui se structure ensuite à partir d’ à Saint-Brieuc autour de Métairie, Hauet (masseur, chargé des faux papiers) et du pharmacien gaulliste Gallais. En contact avec des membres du Comité Départemental de Libération clandestin il organise l’une des premières réunions du CDL dans sa sacristie de l’Église Saint-Michel. Par la suite il remplace son collègue Chéruel au sein du CDL quelques semaines. Lieutenant de réserve, il dirige avec Jean Métairie un groupe de Corps Francs sous le nom de « Vengeance » fort d’environ 450 hommes organisés militairement en sections, compagnies qui à plusieurs reprises se heurtèrent aux Allemands avant le débarquement et qui seront intégrés par la suite dans l’Armée secrète. L’abbé Fleury est désigné délégué militaire du Mouvement de Libération Nationale (M.L.N), qui regroupe D.F, Libé-Nord, l’O.C.M et l’O.R.A ; Jean Métairie étant désigné chef départemental de l’Armée Secrète. Il aurait refusé de prendre le maquis pour happer à la menace d’arrestation.

L’abbé Fleury est arrêté par la Gestapo le un peu après midi, puis interné à la prison de Saint-Brieuc. Ses amis s’efforcent de lui faire parvenir un colis pendant sa détention. Torturé pendant les interrogatoires. Le , les gardiens refusent les colis déclarant que l’abbé Fleury serait parti le matin vers Rennes. En fait il a été fusillé le jour même (). Son corps est retrouvé dans une fosse commune de la Forêt de Malaunay par des ouvriers chargé d’abattre des arbres le long de la Route nationale 12 quelques jours plus tard. Son corps est reconnu par l’abbé Le Solleu de Plouagat ainsi que l’abbé Le Duff de Guingamp qui signale dans un courrier daté du et adressé à l’Évêché qu’il a été appelé le matin à bénir une fosse commune découverte aux environs de Guingamp. Parmi les dix-sept cadavres que contenait ce charnier se trouvait celui d’un prêtre. Dans sa poche il y avait un mouchoir marqué E.F.

Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Plumaugat et Merdrignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Merdrignac » (commune de Merdrignac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Merdrignac » (commune de Merdrignac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plumaugat ».
  14. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 98, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 ».
  15. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  16. « Une partie de la Bretagne déjà confinée… en 1974 ! » Accès payant, sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Notice no PA00089775, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Châteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 25.

Articles connexes

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Liens externes

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