Rennemoulin
Rennemoulin | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Versailles | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Versailles Grand Parc | ||||
Maire Mandat |
Arnaud Hourdin 2020-2026 |
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Code postal | 78590 | ||||
Code commune | 78518 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
110 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 50′ 04″ nord, 2° 02′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 86 m Max. 125 m |
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Superficie | 2,22 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Cyr-l'École | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | rennemoulin.fr | ||||
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Rennemoulin est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Rennemoulinois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]La commune de Rennemoulin se situe au milieu de la plaine de Versailles, à 10 km environ à l'ouest de Versailles. Le territoire est constitué d'un plateau dénudé à environ 115 mètres d'altitude, entaillé par la vallée du ru de Gally qui le traverse d'est en ouest et le village se trouve dans un petit vallon qui fait face à l'ouest.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Noisy-le-Roi au nord-est, Fontenay-le-Fleury au sud-est et Villepreux à l'ouest.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Réseau routier
[modifier | modifier le code]Elle est desservie par la route départementale 161 qui la relie à Noisy-le-Roi vers le nord et à Villepreux vers l'ouest.
Bus
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la ligne 20 du réseau de bus de Saint-Quentin-en-Yvelines et par la ligne 172 du réseau de bus Centre et Sud Yvelines.
Occupation des sols simplifiée
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune se compose en 2017 de 93,3 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 3,28 % d'espaces ouverts artificialisés et 3,42 % d'espaces construits artificialisés[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 674 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Trappes à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 686,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Rennemoulin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Reino moulin ou Reine moulin en 1196[12], Ranæ molendinum en 1208[13], Regne moulin en 1286[13], Resne molin[13], Rene molin[13].
Rennemoulin tire son existence du développement des moulins à eau sur le rû de Gally. Au XVe siècle il comprenait encore deux moulins à eau[14].
Le nom de « Rennemoulin » vient de Areine Moulin (en langue d'oïl), qui désignait un moulin[12] implanté sur le ru de Gally, et appartenant à une famille au nom germanique Raganus ou Rainu[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village s'est constitué dès le XIIIe siècle autour du moulin et du prieuré Saint-Nicolas dont il ne reste plus que la chapelle.
L'église date du XIVe siècle[16].
Rennemoulin a été englobée au XVIIIe siècle dans le grand parc de Versailles.
Le domaine du prieuré Saint-Nicolas a été acquis par l'Institut Pasteur en 1919 pour y accueillir des animaux destinés à la recherche médicale[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Depuis la Révolution française jusqu’à la loi du , la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département des Yvelines et son arrondissement de Saint-Germain-en-Laye à la suite d'un transfert administratif effectif le . Le , la commune est rattachée à l'arrondissement de Versailles[9].
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription des Yvelines.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Marly-le-Roi de Seine-et-Oise. Dans le cadre de la mise en place du département des Yvelines, la commune intègre le canton de Saint-Nom-la-Bretèche[18], puis le canton de Saint-Cyr-l'École lors du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la Communauté d'agglomération Versailles Grand Parc (CAVGP), créée sous forme de communauté de communes fin 2002, et transformée en communauté d'agglomération en 2010.
Politique locale
[modifier | modifier le code]Le , le conseil municipal a été dissous en Conseil des ministres[19]. Un nouveau conseil municipal a été élu le pour la durée du mandat restant à courir jusqu'aux élections municipales suivantes. Le , Arnaud Hourdin a été élu maire.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 110 habitants[Note 2], en évolution de −1,79 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 55 hommes pour 55 femmes, soit un taux de 50,00 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]- Commune rurale et tertiaire.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le fort Loupé de 1914[27], qui est un bunker souterrain situé en plein champ
- Chapelle Saint-Nicolas, du XIIe siècle, ancienne église paroissiale, désacralisée en 1793 lors de la Révolution française et transformée en grange au sein du domaine acquis en 1919 par l'Institut Pasteur et rénovée avec l'aide de la Fondation du patrimoine et le mécénat de l'institut Pasteur et d'autres entreprises, ainsi que des subventions du Département et de l'intercommunalité.
- Après une messe au printemps 2017, la chapelle, rachetée par la commune, est transformée en espace polyvalent destiné à accueillir cultes, séminaires, concerts et mariages[17].
- Lavoir Saint-Nicolas (XIIIe siècle), contigu à un oratoire dédié à saint Nicolas.
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La chapelle Saint-Nicolas.
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Le ru de Gally dans le village.
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Le lavoir Saint-Nicolas.
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Ancien moulin sur le ru de Gally.
-
Borne kilométrique ancienne.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à la fasce ondée d'argent accompagnée en chef d'une roue à aubes d'or en issant et en pointe d'une rainette nageant de même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Rennemoulin », p. 900–901
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Rennemoulin et Trappes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Trappes » (commune de Trappes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Trappes » (commune de Trappes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Rennemoulin ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Page 1066.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise, Académie de Versailles, des Yvelines et de l'Ile-de-France, L. Bernard (Versailles), H. Champion (Paris), 1899-1976, page 42.
- Dauzat-Rostaing, Dict. des N. L.
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- « Rennemoulin : et la chapelle Saint-Nicolas devint… municipale », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret du 16 novembre 2006 portant dissolution du conseil municipal de Rennemoulin (Yvelines) sur Légifrance
- « Les maires de Rennemoulin », sur francegenweb.org (consulté le ).
- « Extrait de la fiche de M. Arnaud Hourdin », sur lesbiographies.com, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Rennemoulin (78518) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
- « EXPOSITION : 100 ans de passé militaire », sur www.mairie-bailly.fr,