Warsage
Warsage | |||||
Le quartier de l'église Saint-Pierre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Liège | ||||
Arrondissement | Liège | ||||
Commune | Dalhem | ||||
Code postal | 4608 | ||||
Zone téléphonique | 04 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Warsagien(ne) | ||||
Population | 1 806 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 214 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 44′ nord, 5° 46′ est | ||||
Superficie | 843 ha = 8,43 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Liège
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Warsage (en wallon Warsèdje, en néerlandais Weerst) est une section de la commune belge de Dalhem située en Région wallonne dans la province de Liège.
Ce village se trouve à l’extrémité nord de la province, à l’entrée du Pays de Herve.
Démographie
[modifier | modifier le code]- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1204, des religieux de Hocht s’installèrent à la grange de Warsage qui s’appellerait plus tard « La Moinerie » (De Monnikenhof). De la Moinerie, ils surveillaient la construction de l'abbaye du Val-Dieu terminée en 1215 après 10 ans et inaugurée en 1216. Un tunnel reliait la Moinerie à l’abbaye.
Cette abbaye fondée par les moines cisterciens est un joyau touristique de la région.
En son temps la plupart des villageois étaient occupés comme manouvriers à la Moinerie. D'autres travaillaient dans une autre grange cistercienne (la Heydt, le Sart, la Moldt) ou chez un des fermiers du bourg.
Particularité pour Warsage : cette commune a été gouvernée pendant 100 ans par les « 4 » bourgmestres Flechet.
En 1747, Warsage comptait 130 foyers. Cinq gros propriétaires possédaient 80 % des terres. Jadis, il y avait de nombreuses petites fermes, une criée aux fruits, une fabrique de porcelaine, deux moulins, quatre cabaretiers, plusieurs boulangers, maréchaux-ferrants et négociants. Actuellement, Warsage compte environ 1 200 habitants.
Patrimoine
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Pierre est classée et a été restaurée en 1731. La tour actuelle provient des restes d'un donjon du XIIe siècle.
Le château de Winerotte, datant de la fin du XIXe siècle, a hébergé des blessés alliés à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Warsage était connu pour sa gare par laquelle le charbon de Trembleur était expédié. Le , le premier train de marchandises faisait la navette entre le charbonnage et la gare de Warsage. À partir de 1934, cette même ligne assurait également un service de trains légers. Ceux-ci faisaient office de transport de personnes. Ces trains allaient jusque Fouron-le-Comte où il existe toujours un endroit appelé « A gene tram ». Le , les 89e et 90e régiments d'infanterie de l'armée impériale allemande y firent halte. 14 civils furent fusillés et 25 maisons détruites par le feu[1]. Ces faits inqualifiables s'ajoutent à la liste des atrocités allemandes commises au début de l'invasion.
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Roger Claessen, ancien joueur de football dont le portrait géant orne le stade du Standard de Liège.
- Rodolphe de Warsage, écrivain, pseudonyme de Edmond Schoonbroodt (1876-1940), d'après le lieu de naissance de ses grands-parents.
Activités économiques
[modifier | modifier le code]Depuis 2012, la brasserie de Warsage produit trois bières artisanales appelées Warsage.
Références
[modifier | modifier le code]- John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, , 640 p. (ISBN 2-84734-235-4), p. 478
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Géographie
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- William Ubregts, « Le "Donjon" de Warsage », Bulletin de la Commission royale des Monuments et des Sites, Commission royale des Monuments et des Sites, t. 4, , p. 101-111 (lire en ligne)