Si vous cherchez à découvrir MuseScore ou à en savoir plus sur le logiciel libre et gratuit de notation musicale le plus utilisé dans le monde, vous êtes au bon endroit !
Ici, on utilise MuseScore pour l’émancipation musicale, artistique et culturelle de chacun, librement et indépendamment de tout lobby et logique commerciale.
Hacking MuseScore, c’est un blog, une chaîne YouTube, un podcast, une liste de diffusion et des formations en ligne dans lesquels vous trouverez tutoriels, décryptages, dossiers, articles, reportages, interviews, trucs et astuces, vidéos, formations, coaching…
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Si vous souhaitez découvrir de nouvelles manières d’utiliser et d’optimiser MuseScore (écrire plus vite ?), de détourner certaines fonctions (s’accompagner d’un orchestre ?), d’utiliser le comportement du logiciel pour une autre tâche (enseigner ?), de repousser les limites du programme (noter absolument tout !), alors vous êtes vraiment au bon endroit !
“Hacker” MuseScore, ce n’est pas pirater le programme de façon malveillante 😀
D’ailleurs, ce n’est pas la peine, le code est ouvert à tous et modifiable par qui veut. Merci l’open-source ! Pour ceux qui veulent mettre les mains dans le cambouis, c’est par ici.
Il est plutôt question ici d’utiliser l’esprit du hacking pour faire de MuseScore un outil créatif au potentiel illimité :
- comprendre comment se comporte le logiciel (être curieux et accroître sa connaissance du système)
- imaginer comment l’améliorer ou l’utiliser différemment au profit d’un autre objectif (être ouvert et créatif)
- expérimenter, tester, éprouver et évaluer la solution mise en œuvre (être rigoureux)
- partager et diffuser la solution (libre circulation de la connaissance)
Vous trouverez donc ici des ressources concernant MuseScore dans quatre grands domaines :
- Se former : ou comment apprendre à utiliser le logiciel
(tutoriels, stages en présentiel, formations en ligne, conférences, ateliers…) - Apprendre : apprendre la musique avec MuseScore
(la lecture / l’écriture de la musique, la théorie, un instrument…) - Enseigner : utiliser MuseScore comme un véritable assistant pour ses cours (fiches, partitions annotées, augmentées, outils de révision ou de pratique, en classe, en autonomie…)
- Noter : écrire de la musique, relever, composer, transcrire, orchestrer, arranger…
Qui suis-je ?
Je m’appelle Sylvain et j’enseigne la musique depuis 2002. Je suis également compositeur, copiste, éditeur. J’ai joué dans des orchestres de variété et classiques, cofondé une webradio. Je coordonne un festival de musique électroacoustique et je fais des recherches musicologiques. Bref, que de la musique et de la transmission. Pour en savoir plus sur ces autres activités, mon site personnel est tf.mann.tf.
Voici maintenant mon histoire avec MuseScore.
En 2008, je passe mes journées sur Sibelius pour copier des partitions, pour mes compositions, pour des arrangements pour des orchestres ou pour des éditeurs : des tonnes de pages à saisir, parfois avec des mises en page complexes voire impossibles. Le soir j’explique à mes élèves comment utiliser MuseScore, car il est gratuit et fonctionne sur les vieilles machines peu puissantes du conservatoire.
Rapidement, je sature de devoir passer sans cesse d’un logiciel à l’autre. L’aspect commercial de Sibelius et mon attrait pour les libertés numériques me font prendre une décision qui va conditionner toute la suite, jusqu’à ces lignes. Je décide de n’utiliser qu’un seul et unique outil de notation musicale, mais de m’investir à fond avec et de le maîtriser totalement. Me voilà à 100% sur MuseScore.
C’est un peu douloureux au début car il manque encore quelques fonctionnalités qui me font perdre un temps énorme (comme les parties séparées liées au conducteur), mais cela m’oblige à améliorer mon efficience et ma vitesse de saisie ; et à repousser les limites du logiciel jusque dans ses moindres détails. Par exemple, je synchronise MuseScore avec un séquenceur via la sortie MIDI pour faire jouer les arrangements de la partition directement avec une bande-son témoin. Ou bien je bidouille une interface épurée pour mes élèves.
À partir de 2010, mon entourage professionnel et amical commence à me solliciter pour apprendre à utiliser MuseScore. En général, ceux qui écrivent déjà sur ordinateur utilisent une vieille version piratée de Finale ou ceux qui souhaitent s’y mettre trouvent Finale difficile de prise en main…
Les sollicitations pour des formations se faisant de plus en plus nombreuses, je prends contact avec MuseScore, pour savoir s’il existe un agrément permettant de devenir formateur « officiel » du logiciel, afin de pouvoir répondre favorablement aux demandes que je reçois. C’est à cette occasion que je fais la connaissance de Nicolas Froment, l’un des trois fondateurs de MuseScore.
Je découvre alors ce qu’est un projet open-source, un logiciel libre et tout l’état d’esprit qui va avec. Je n’en avais pas conscience mais le projet MuseScore était en parfaite adéquation avec mes valeurs. Je m’engage ensuite à l’April pour promouvoir et défendre le logiciel libre et les libertés numériques.
Je m’investis alors peu à peu dans MuseScore : réponses aux questions posées sur le forum, traduction en langue française du manuel en ligne, de l’interface du logiciel et du livre « Mastering MuseScore » de Marc Sabatella. Mais surtout promotion du logiciel : de 2010 à 2018, j’anime conférences, ateliers, stages et formations.
Tout s’enchaîne et j’interviens ensuite dans les établissements d’enseignement, pour le compte du Centre National de la Fonction Publique ou les Pôles d’enseignement supérieur, dans des écoles de musiques, des conservatoires. Rapidement, ce sont des centaines (voire peut-être des milliers ? En fait, je n’ai pas compté) de personnes qui bénéficient de mes formations.
Le « hic » c’est que bien souvent, une fois la formation finie, les apprenants me recontactent et me posent d’autres questions. La boite mail devient vite saturée et me voilà en réalité à accompagner les gens le plus souvent à distance en répondant quotidiennement à de nombreux messages.
Pour gagner en temps et en efficacité, je décide alors de mutualiser les réponses en les envoyant à tous mes anciens élèves via une liste de diffusion (à laquelle vous pouvez vous aussi vous inscrire en cliquant ici). C’est ainsi que naît la lettre d’information Hacking MuseScore. On est en 2016.
En 2018, les trois fondateurs historiques de MuseScore vendent la société MuseScore BVBA (pas le logiciel, mais tous les sites, applications produits et services qui vont autour) à Ultimate Guitar. Le logiciel MuseScore reste libre et gratuit, mais la gouvernance du projet n’est plus la même : c’est désormais une multinationale avec des équipes dans le monde entier qui fait avancer le logiciel, avec un soucis de rentabilité évident et légitime. Je rechigne alors à poursuivre mes contributions qui serviraient dorénavant non plus seulement à une communauté bénévole de musiciens, mais aussi aux intérêts d’une entreprise mondiale. Impossible pour moi.
Désormais, je continue de promouvoir le logiciel MuseScore à travers le projet Hacking MuseScore parce qu’il est à mon sens l’outil le plus accessible et équitable pour tout un chacun. Mais je me positionne en observateur indépendant et objectif de l’écosystème de MuseScore géré par ce qui est devenu Muse Group, toujours dans l’intérêt des libertés des utilisateurs.
Depuis, je mets à votre service mon expérience et ma connaissance de MuseScore à travers des vidéos, podcasts, guides et formations. J’en partage la plus grande partie uniquement dans la liste de diffusion, car mon temps est compté et ma priorité est d’accompagner mes élèves et anciens stagiaires dans leur pratique musicale.
Ce que je peux vous dire, c’est que vous aussi vous pouvez utiliser MuseScore pour vivre votre musique comme bon vous semble. Que vous soyez novice ou déjà avancé, ce qu’il faut c’est observer et comprendre, puis pratiquer (et pas l’inverse). Je suis là pour vous guider.
Au plaisir de vous retrouver dans Hacking MuseScore,
