Modification de Simon Hantaï

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{{Voir homonymes|Handl|Hantai}}
{{Infobox Artiste
 | nom                 = Simon Hantaï
 | autres noms         = 
 | image               = 
 | légende             = Simon Hantaï dans son atelier à Meun (Seine-et-Marne) en 1974.
 | nom de naissance    = Simon Handl
 | date de naissance   = {{date de naissance|7|12|1922}}
 | lieu de naissance   = [[Biatorbágy|Bia]], [[Hongrie]]
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 | lieu de décès       = {{Arrondissement|14|Paris}}, [[France]]
 | nationalité         = Hongrois {{flagicon|Hongrie}}, Français {{flagicon|France}}
 | activités           = [[Artiste peintre]]
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 | conjoint            = Zsuzsa
 | enfant              = Daniel, Marc, Jérôme, Pierre, Anna
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 | Nom dans la langue maternelle = Hantai Simon
}}
'''Simon Hantaï''', né Simon Handl le {{date de naissance|7|12|1922|âge=non}} à Bia (aujourd'hui [[Biatorbágy]]) en [[Hongrie]] et mort le {{date de décès|12| Septembre |2008}} à {{Arrondissement|14|Paris}}, est un [[ Artiste peintre |peintre]] français d'origine hongroise.

Son œuvre étonne par les multiples chemins artistiques du {{s-|XX|e}} parcourus (peinture surréaliste, gestuelle, [[all-over]], d'écriture, par pliage…). Hantaï fascine par les sommets de ses différentes périodes, des peintures résolument singulières, inédites dans l'histoire de la peinture occidentale (cf. ''Sexe-Prime'', ''Écriture rose'', ''À Galla Placidia'', ''Mariales'', ''Meun'', ''Tabula'', ''Laissée''…). Il interroge aussi par le silence, la réserve où il s'est tenu : en 1982, Hantaï, au faîte de la reconnaissance, se retire de la scène artistique pendant de longues années<ref group="D-H">{{p.|9-10}} : « Cela fait longtemps que Hantaï refuse de “communiquer”. Bien rares sont les travaux consacrés à son œuvre où les motifs du retrait, de la réserve et du silence, ne viennent pas, d'emblée, au premier plan. “Absence, silence depuis maintenant dix ans”, lisait-on par exemple en ouverture d'une monographie écrite il y a cinq ans. “La retraite et le silence”, entendait-on aussi en ouverture d'un film réalisé en 1976. Trois ans auparavant, Hantaï était déjà présenté comme “celui qui, depuis des années, a choisi le silence”. »</ref>.

== Biographie ==
=== La période hongroise (1922-1948) ===
Simon Hantaï est le deuxième de trois enfants d'une famille d'origine [[Minorité allemande de Hongrie|souabe]], de confession catholique et de langue allemande<ref group="P">{{p.|263}} et {{p.|304}} : « Je suis un souabe errant. Vous voyez, je pense, dans cette formule, non seulement un résumé biographique, mais aussi la pensée et l'admiration critique pour [[Martin Heidegger|Heidegger]], la tension d'un Hohlwege [sic] » (Lettre de Simon Hantaï à Erich Franz, 26 et 27 septembre 1998, Archives Erich Franz).</ref>.

Il n'apprend le hongrois qu'à l'école<ref group=B name =B.10>{{p.|10}}.</ref>{{,}}<ref group = W name=W.237>{{p.|237}}.</ref>. Il change de patronyme en 1938, son père ayant préféré utiliser le patronyme Hantaï, à consonance plus hongroise, en réaction à la politique allemande<ref group=B name=B.11>{{p.|11}}.</ref>.

Destiné à des études d'ingénieur, Hantaï s'inscrit contre toute attente à l'École des beaux-arts de Budapest<ref group=W name=W.237/>. La guerre est pour lui l'occasion de prises de position politiques (soutien des Russes contre les Allemands) et artistiques : ainsi, pour une harangue anti-allemande tenue à l'École des beaux-arts ({{date-|15 mars 1944}}), il est arrêté par les [[Parti des Croix fléchées|Croix fléchées]], mais réussit à s'échapper<ref group=FLV>{{p.|22}}</ref>.

Ses œuvres hongroises sont figuratives, porteuses d’influences diverses, principalement celles d'[[Henri Matisse]] et des peintres [[nabi (peinture)|nabis]]. L'accent n'est guère mis sur les personnages, de peu de volume, mais davantage sur les fonds travaillés où l'on trouve déjà giclées, coulures, brossés à grands traits{{, etc.}}<ref group=W name=W.239>{{p.|239-240}} </ref>.

=== Les débuts parisiens (1948-1951) ===
[[Fichier :Demeure de Simon Hantaï 21, Cité des Fleurs à Paris.jpg|vignette|Plaque 21, [[cité des Fleurs]] à Paris.]]
En 1948, avec son épouse Zsuzsa Biro, jeune peintre rencontrée aux Beaux-Arts de Budapest, il projette de séjourner à Paris, grâce à une bourse promise dans leur pays. Dans l'attente d'un visa français qui tarde à leur parvenir, le couple décide de partir pour Rome et parcourt l’Italie, où Hantaï découvre {{citation|[[Piero della Francesca]], [[Masaccio]], la [[Vierge d'Ognissanti|Madonna bleu-noir]] de [[Giotto di Bondone|Giotto]] aux Offices}}<ref group="B" name="B.19">{{p.|19}}.</ref>. Rejoignant Paris à l'automne, ils apprennent que leur bourse leur est finalement refusée et qu’ils doivent rentrer en Hongrie. Ils prennent la décision de rester en France : installés d'abord dans une chambre d'hôtel dans l'[[île Saint-Louis]], puis [[rue Servandoni]], ils aménagent finalement [[cité des Fleurs]], dans le {{17e|arrondissement}} ; une plaque commémorative lui rend depuis hommage.

Hantaï découvre le [[Musée du Louvre|Louvre]], le [[musée de l'Homme]] ({{citation|Le Musée de l'homme était mon Louvre}} était une formule fréquemment utilisée par Hantaï<ref group=N name=N.50>Lettre de janvier 2004 {{p.|50}}.</ref>{{,}}<ref group="N" name="N.167">Lettre du 6 septembre 2008 {{p.|167}}) pour illustrer ce propos, Hantaï enverra deux œuvres de 1949, inspirées par le musée de l'Homme (reproduites sur la même page), avec les annotations suivantes : au dos de la première, {{citation|pas la maîtrise de la sculpture nègre, mais les traces de doigts, traits{{, etc.}} Ici : le bout de pinceau coupé droit, trempé dans la peinture blanche, et distribué sur toile beige}}, et sur la deuxième : {{citation|traits d'orientation divers, dans des zones distribuées par grattage. [[Jasper Johns]] a touché à ses questions dans les années 80 par des travaux pour Beckett.}} (Hantaï 2008).</ref>), parcourt les galeries (notamment [[La Hune]], Nina Dausset, [[galerie René Drouin]]), les expositions, et fait de très nombreuses découvertes : notamment les papiers découpés de [[Henri Matisse|Matisse]] exposés pour la première fois en 1949, [[Max Ernst]], [[Wols]], [[Jean Dubuffet]], [[Pablo Picasso|Picasso]], [[André Masson (peintre)|André Masson]]{{, etc.}} Hantaï – selon ses propres dires – expérimente alors en tous sens, sur tout type de support, différentes techniques : {{citation|[[Collage (art)|collage]], [[frottage]], [[grattage (peinture)|grattage]] à l’aide de lames de rasoir, coulures et même pliage}} (Hantaï<ref group="D" name="D.46">{{Harvsp|id=hantaï1998.2|texte=Biographie|p=46}}</ref>). En 1950, à la suite de sa rencontre avec la peintre [[Joan Mitchell]], il est invité à participer à une exposition collective à la galerie Huit<ref>8, [[rue Saint-Julien-le-Pauvre]], Paris.</ref>, au milieu de peintres américains ([[Jules Olitski]], [[Sam Francis]]…)<ref group=P>{{p.|269}}.</ref> : c'est sa première exposition parisienne.

=== La période surréaliste (1952-1955) ===
Le jour de ses trente ans, le {{date-|7 décembre 1952}}, Hantaï dépose un petit tableau-objet non signé devant la porte d’[[André Breton]], rue Fontaine. En passant devant la devanture de la galerie À l'étoile scellée peu après, Hantaï découvre que son œuvre y est exposée et se fait connaître à Breton. Celui-ci lui propose sa première exposition personnelle, qui aura lieu en janvier-{{date-|février 1953}}. [[André Breton]] écrit la préface du catalogue<ref>Préface reprise dans ''Le [[Surréalisme]] et la peinture'', Gallimard, 1965.</ref> : « C'est Simon Hantaï, à qui font cortège les êtres fabuleux que son souffle a doués de vie et qui se déplacent comme nuls autres, en ces premiers jours de 1953, dans la lumière du jamais vu. »<ref group=B>{{p.|22-23}}.</ref> Hantaï illustre le premier numéro de la toute nouvelle revue surréaliste ''Médium''<ref group=W>{{p.|242}}.</ref>.
Cependant, adoptant une attitude critique envers le [[Surréalisme|groupe surréaliste]], il écrit avec [[Jean Schuster]] l'essai ''Une démolition au platane'' ({{date-|septembre 1954}})<ref group=W>{{p.|37}}</ref>. Son importance théorique est soulignée par sa publication en janvier 1955 dans le numéro 4 de ''Médium''.

Le texte vise à provoquer une crise salutaire au sein du groupe – il s'agit ni plus ni moins de sauver la peinture surréaliste engluée dans « la persistance de certains procédés » et dans la croyance « que l'image, qui continue d'être le véhicule poétique par excellence, pouvait, par simple transposition, passer du message verbal au message graphique »<ref>S. Hantaï et J. Schuster, ''Une démolition au platane'', {{p.|59}}.</ref>. Le texte propose de revenir aux fondamentaux surréalistes, à savoir la définition d'une peinture intérieure, libérée de la psychologie rationalisante par l'automatisme psychique. L'œuvre de [[Marcel Duchamp]] ''[[Le Grand Verre|La Mariée mise à nu par ses célibataires, même]]'' est citée comme la voie à suivre. Devant l'absence de réactions et en raison de profonds désaccords sur les objectifs de toute peinture, Hantaï s'éloigne alors peu à peu du groupe. 

Il pense alors que la seule voie possible passe par la dissolution du groupe surréaliste et veut en convaincre Breton. Il rédige alors avec Jean Schuster un texte dans ce sens : {{citation|travail long et difficile avec Schuster pour en arriver au texte de la conclusion}} (Hantaï<ref group="N">Lettre du 29 novembre 2003, {{p.|53}}.</ref>). Le document abandonné n’a pas été retrouvé<ref group="N">(cf. {{p.|54}}) et note 40.</ref>.

La dernière exposition de Hantaï sous l'étiquette surréaliste est ''Alice in Wonderland'' (1955), organisée par le critique [[Charles Estienne (critique)|Charles Estienne]]. Elle associe peintres surréalistes et peintres d'autres tendances et met particulièrement en avant les œuvres de Hantaï en tant que pont entre l'art surréaliste et les tendances les plus modernes (peinture abstraite, gestuelle, tachisme…). En mars [[1955]], Hantaï annonce à Breton par lettre sa décision de quitter le groupe ; Breton n'a rien voulu entendre à propos du rapport entre l’''[[action painting]]'' de [[Jackson Pollock]] et la théorie de l'[[écriture automatique]].

Hantaï entame une série d’actions plus ou moins provocantes destinées, selon lui, à marquer de manière définitive sa rupture avec le groupe : {{citation|Il me fallait cette situation impossible, la fuite en avant, indéfendable, compromettante, irrémédiable, outrance obscène, chiffon rouge agité devant les yeux des surréalistes et des autres, après l'ennui et l'effort naïve [sic] et inutile pour changer la vie du groupe}} (Hantaï<ref group=N>Lettre du 28 février 2004, {{p.|71}}.</ref>).

Toujours cité des Fleurs, la famille Hantaï s'installe dans l'atelier plus vaste occupé auparavant par [[Ellsworth Kelly]] reparti aux États-Unis en 1954.

=== La période gestuelle (1955-1957) ===
Depuis quelque temps, Hantaï peaufine une nouvelle méthode de peindre : il peint d'abord l'ensemble de la surface avec des couleurs vives, puis la recouvre d'une couche grasse foncée allant du brun au noir, qu'il va ensuite travailler dans le frais, la raclant en de grands gestes amples à l'aide de divers ustensiles (rasoir, pièce détachée d'un réveille-matin…), raclures qui prennent la couleur de la couche colorée. Le résultat est tout à la fois un « [[all-over]] » à la [[Jackson Pollock|Pollock]], une peinture négative (le trait est obtenu par enlèvement de matière) et une peinture gestuelle puissante, d'autant plus comparable à celle de [[Georges Mathieu (artiste)|Georges Mathieu]] (découvert en 1954) que les formats sont très grands.

L'influence de Pollock et Mathieu se manifeste pleinement lors de sa deuxième exposition particulière ''Sexe-Prime. Hommage à Jean-Pierre Brisset et autres peintures de Simon Hantaï'' ({{date-|11 mai}}-{{date-|9 juin 1956}}) à la Galerie Kléber, chez Jean Fournier, début d'une collaboration qui ne s'achève qu'à la mort de ce dernier en 2006. Hantaï conçoit le carton d'invitation qui contient un long texte-manifeste<ref group=W>Reproduit {{p.|99-101}}</ref>, significatif sur sa nouvelle orientation (transe, vitesse, abandon de soi, automatisme, références à [[Georges Bataille]]…)<ref group=W>Pour une analyse détaillée, voir {{p.|97}} et suivantes.</ref>.

Hantaï participe aux côtés de [[Jean Degottex]], [[Judit Reigl]] et [[Claude Viseux]] à l'exposition ''Tensions'' organisée par la [[galerie René Drouin]] (juillet-{{date-|octobre 1956}}).

En {{date-|janvier 1957}}, Simon Hantaï critique de nouveau l'attitude des surréalistes face à l'[[insurrection de Budapest]], notamment la récupération qui en est faite dans le  tract ''Hongrie, Soleil levant''<ref>''Le Figaro Littéraire'', 17 novembre 1956.</ref>.

Du 7 au {{date-|27 mars 1957}}, [[Georges Mathieu (artiste)|Mathieu]] et Hantaï organisent ''Les Cérémonies commémoratives de la deuxième condamnation de Siger de Brabant'', une suite de quatre manifestations/performances (prenant pour prétexte la condamnation par l'Église de [[Siger de Brabant]], adversaire de [[Thomas d'Aquin]], le {{date-|7 mars 1277}}). Hantaï, qui participe en réalité très peu au projet - se brouillant rapidement et définitivement avec Mathieu, veut poser la question de la religion - l'«''ultime tabou''» surréaliste selon lui<ref  group=N>{{p.|71}}</ref>. Le groupe surréaliste réagit effectivement en publiant le tract ''Coup de semonce'' ({{date-|25 mars 1957}}) : « Le surréalisme ne laissera pas un cléricalisme fasciste se développer sur le plan théorique, à l'abri des divagations de quelques peintres en mal de gigantisme verbal. »<ref>[[José Pierre]] in ''Le Surréalisme, même'', numéro 5, 1959, {{p.|64}} & Clébert, ''Dictionnaire du Surréalisme'', {{p.|303}}</ref>.

En {{date-|mars 1958}}, Hantaï expose ''Peintures récentes. Souvenir de l'Avenir''. À cette occasion, il rédige son troisième et dernier manifeste les ''Notes confusionnelles, accélérantes et autres textes pour une avant-garde «réactionnaire» non réductible''<ref group=W>Reproduit {{p.|130-131}} et étudié de manière détaillée {{p.|145-159}}</ref>.

=== La période scripturale. Écriture rose (1958-1959) ===
Cette période, de complète remise en cause<ref group="D-H">{{p.|17-18}} : « Travailler veut dire pour Hantaï rechercher l'étoilement et la fêlure critique de ses propres résultats : briser ses propres états de faits, briser les stases, les clôtures temporelles qu'apportent un nouveau tableau ou une nouvelle série de tableaux. L'artiste exige donc de faire l'impossible {{  incise  |momentané ou définitif, on ne sait jamais}} d'un renoncement à ce qu'il a pu faire. Ôtons-nous cette chance (la chance de ce qui nous a permis de faire ceci) et… essayons de nouveau. »</ref> – constituée d’une vingtaine de toiles, bon nombre ayant été détruites<ref group=B>Pour un exemple d’œuvre détruite cf. illus. {{p.|60}}</ref> – s’articule autour de deux œuvres  majeures ''Peinture 1958-59'' dite ''Écriture Rose'' et ''A Galla Placidia''.

'''L’Écriture Rose''' a été réalisée pendant 365 jours (une [[année liturgique]] entière) : chaque matin Hantaï recopiait les textes quotidiens du [[missel]] en y ajoutant un ensemble de textes de philosophes et de [[Mystique|mystiques]] principalement. L’œuvre a été réalisée à l’[[encre de Chine]] de différentes couleurs (rouge, vert, violet, noir) – selon le temps liturgique<ref group=B name=B.14>{{p.|14}}</ref>, mais elle paraît rose. Cette couleur rose est en quelque sorte une couleur [[Épiphanie|épiphanique]], non utilisée par le peintre.

Si le matin était consacré à l’''Écriture rose'', l’après-midi l’était à '''A Galla Placidia'''. Œuvre d’une finesse extrême constituée d’une infinie multitude de petits traits de différentes couleurs, elle offre un « velours » unique, où jouent des nuances subtiles d’ombres et de lumières. Le nom de l’œuvre renvoie aux jeux de couleurs propres aux mosaïques du [[mausolée de Galla Placidia]], à [[Ravenne]]. {{ citation  |C'est ''ma'' peinture, je l'ai beaucoup regardée. Elle m'échappe et m'impressionne}}. (Hantaï<ref group=D>{{p.|24}}</ref>)

Ces deux œuvres marquent un tournant important dans l’œuvre de Hantaï<ref group="W">Cf. l'ensemble du chapitre intitulé « ''Une peinture ordinaire'' », {{p.|169-210}}</ref> :
* l'aspect religieux est manifeste (''Écriture rose'' se voulait un hommage au père jésuite [[Gaston Fessard]], ''A Galla Placidia'' fait clairement référence aux premières mosaïques chrétiennes)
* elles sont complètement abstraites : aucun motif, même le fond et la forme encore nettement séparés lors de périodes des raclages ne forment plus qu’un tout unique.
* le format est immense : le regard de près et de loin sont très différents (posant la question de ce que l’on voit)
* la réalisation en est répétitive, fastidieuse, contraignante : on a parlé d'exercices spirituels ([[Ignace de Loyola]])<ref group=B name=B.14/>, de rituel, tout au moins peut-on parler d'épreuves de volonté
* elles s’appuient sur des techniques anciennes, se confrontant donc résolument à la tradition picturale
* les traits n’ont clairement plus la subjectivité qu’ils pouvaient avoir dans toute la « peinture gestuelle » des périodes précédentes, la peinture de Hantaï s’éloigne encore un peu plus de l’ « expression de soi »
* leur réalisation consiste en des gestes courts, cassés, fragmentés, humbles – complètement à l’inverse des gestes explosifs, tonitruants des œuvres antérieures
* elles créent toutes deux une ''épiphanie'' - surtout si l’on prend du recul - celle d'une couleur révélée (rose) ou d’éclats tamisés d’ombres et lumières. L'aspect est au-delà de ce qui est posé sur la toile.

On a cependant pu mesurer leur importance que tardivement : Hantaï n’a présenté ''Écriture rose'' qu’en 1976 et ''A Galla Placidia'' qu'en 1998 lors de sa donation (soit près de 40 ans après sa réalisation!).

Cette période ne se résout pas seulement à ces deux œuvres. Hantaï a essayé simultanément de multiples voies :
* ''Peinture'' dite ''Touches claires'', 1958-59, huile sur toile, {{Dunité|302.5|201|cm}}, Paris, Centre Pompidou, don de l'artiste 1984, Inv. AM 1984-781<ref group=B name=B.9>Illus {{p.|9}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 44, illus. {{p.|78}}</ref>.
* ''Peinture'', 1958-59, huile et feuille d'or sur toile, {{Dunité|239|330|cm}}, Paris, coll. part<ref group=W>Illus. {{p.|182}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 53, illus. {{p.|84}}</ref>, qui constitue une sorte d'immense monochrome or : elle est constituée de fines plaques d’or posées sur un fond rouge – reprenant ainsi la technique gothique des panneaux dorés. Cette œuvre exposée pour la première fois en 1999 [sic]<ref>Exposition ''La Peinture après l'abstraction'' au Musée d'art moderne de la ville de Paris</ref> est {{citation|considérée par l'artiste comme formant triptyque avec ''Écriture Rose'' et ''A Galla Placidia''}}<ref group=P>{{p.|305}}</ref>.
* ''Peinture'', 1958-59, huile sur toile, {{Dunité|175|275|cm}}, coll. part<ref group=W>Illus. 46 et 47 (détail) {{p.|197-198}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 49, illus. {{p.|84}}</ref>, une autre expérience d'écriture, qui vue de loin donne à voir un ciel d'encre. 
* ''Peinture'', 1958-59, huile et encre sur toile, {{Dunité|200|137|cm}}, coll. part<ref group=W>Illus. 48 et 49 (détail) {{p.|200-201}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 45, illus. {{p.|79}}</ref>, autre œuvre d'écriture.
* ''Peinture'', 1959, huile sur toile, {{Dunité|177.5|295.5|cm}}, coll. part<ref group="Be">Illus. {{p.|258}}</ref>, est un monochrome de fines couches rouge-orange recouvrant un fond gris-bleu, que l'on perçoit par transparence.    

L'ensemble de ces questionnements allait cependant trouver fin 1959 un aboutissement dans la technique du pliage.

=== Le pliage comme méthode<ref>cf. intitulé de l'exposition de 1971 à la Galerie Jean Fournier</ref> (1959-1982) ===
Bien qu’utilisé dans plusieurs œuvres antérieures comme un procédé parmi d’autres, le pliage va être systématisé par Hantaï à partir de 1960 : la toile pliée, froissée, est peinte, puis dépliée. La couleur, qui s'est déposée de façon discontinue, apparaît en éclats répartis à travers l'espace de la toile et fait jouer sur le même plan les réserves.

{{citation bloc |La peinture existe parce que j’ai besoin de peindre. Mais cela ne peut suffire. Il y a une interrogation sur le geste qui s’impose. Le problème était : comment vaincre le privilège du talent, de l’art{{, etc.}} ? Comment banaliser l’exceptionnel ? Comment devenir exceptionnellement banal ? Le pliage était une manière de résoudre ce problème. Le pliage ne procédait de rien. Il fallait simplement se mettre dans l’état de ceux qui n’ont encore rien vu, se mettre dans la toile. On pouvait remplir la toile pliée sans savoir où était le bord. On ne sait plus alors où cela s’arrête. On pouvait même aller plus loin et peindre les yeux fermés. |Hantaï<ref group=Bo>{{p.|23}}</ref>}}

À partir de 1960, il décline ses abstractions par séries, tantôt très blanches, tantôt plus colorées, brutes ou fines, flottantes ou géométriques qu'il poursuit jusqu'en 1974.

Les premières séries s'intitulent : 
*'''Le Mur, dits : Les Manteaux de la Vierge''' ou '''Mariales''' (1960-62) : {{citation|Une fois la toile pliée (ou plus exactement, froissée de bord en bord), les parties visibles sont peintes avant d’être dépliées puis tendues, créant, avec les zones laissées en réserve, un espace totalement couvrant. Ces toiles sont repérées par une lettre qui correspond à la méthode utilisée (A pour les toiles régulièrement pliées, B pour les monochromes, C pour celles deux fois pliées, D pour les toiles préalablement éclaboussées de peintures) et suivies d’un numéro d’ordre}} (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>). L'ensemble de la série comporte 27 peintures : 8 ''m.a.'' (1960) très colorées, 6 ''m.b.'' plus monochromes (1960-61), 9 ''m.c'' (1962) et 4 ''m.d.'' (1962).

*'''La Porte, dits : Les Catamurons''' (1963-64) : Dans cette série, {{citation|la toile pliée est peinte, puis recouverte d’une couche de peinture blanche ; ensuite les quatre bords de la toile sont repliés, et le carré restant est froissé et de nouveau peint plusieurs fois. Parfois, les quatre côtés sont repliés sans être peints ni préparés}} (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>).

*'''Maman! Maman! dits : La saucisse''' ultérieurement dénommées '''Les Panses''' (1964-65) : cette série {{citation|reflète la nécessité d’un retour à l’embryonnaire, au cellulaire, à la saucisse cosmique d’[[Henri Michaux]]<ref>{{citation|Tout, véritablement est à recommencer par la base : par les cellules, de plantes, de moines, de proto-animaux : l'alphabet de la vie. [...] Le visage, autre évadé, il faut qu'il rentre en cellule. Tout de suite. La cellule peut encore sauver le monde, elle seule, saucisse cosmique sans laquelle on ne pourra plus se défendre. C'est pourtant assez visible.}} H. Michaux, ''Vents et poussières'' (1962), Œuvres complète, III, collection Pléiade, Gallimard, Paris, {{p.|204}}; Hantaï citera ce passage dans un entretien avec G. Bonnefoi destiné au ''Cahier de L'Herne Henri Michaux'' (1966), ed. Le Livre de Poche {{p.|459-460}}</ref> et un refus de solution formelles préconçues. La toile est nouée aux quatre angles, en un sac informe, avant d’êtres peinte et pliée plusieurs fois, puis tendue. Les formes ainsi obtenues flottent dans un espace non peint.}} (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>).

En 1966, Hantaï prend la nationalité française. La famille s’installe à Meun, en forêt de [[Fontainebleau]]. Hantaï arrête de peindre une année entière.

Meun devient le lieu éponyme de la nouvelle série, les '''Meuns''' (1967-68) : {{citation|la toile nouée aux quatre angles, et parfois en son centre, est recouverte d’une peinture monochrome. Le blanc, déjà important sur la périphérie, pénètre désormais la forme}} (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>). En fait, tous les Meuns ne sont pas monochromes comme on l'a longtemps cru jusqu'à l'exposition de 1999 à Münster. Le blanc, non-peint apparaît ici pour la première fois de manière évidente et le contraste avec les toiles sombres, all-over de la période gestuelle est énorme. Dans un premier temps, d'ailleurs, Hantaï n'appréciait pas ce blanc : {{citation|Cela ne correspondait à rien}}<ref group=W>{{p.|228}} et note 10 (entretien avec M. Warnock - juin 2006), déjà cité in {{Harvsp|id= warnock2010 |texte= Molly Warnock, ''Notes sur le modernisme de Simon Hantaï'' (2010)}}</ref>. Du coup, suivait un autre pliage pour diminuer les surfaces blanches et l'obtention de Meuns polychromes. Mais Hantaï découvre que les monochromes, sous certaines conditions d’éclairage, font clairement apparaître une couleur phénoménale (mais d'un autre type que celle d’Écriture rose) : par exemple d'un Meun monochrome jaune<ref group=P name=pompidou13.154>Cat. 99, Illus. {{p.|154}}</ref> émane une lumière rosée, soit une couleur non liée directement à un pigment de la toile mais à un « effet sensoriel et imprévu »<ref>{{Harvsp|id= warnock2010 |texte= Molly Warnock, ''Notes sur le modernisme de Simon Hantaï'' (2010)}}</ref>. Une autre conséquence est de rendre la toile beaucoup plus « dynamique ». Quant au blanc qui rend possible cette apparition, il prend une place de plus en plus importante dans l’œuvre de Hantaï. Enfin, autre raison du succès de cette série, pour la première fois des œuvres semblent à même de dialoguer avec les œuvres de [[Henri Matisse|Matisse]], avec ses découpes, ses ''Nu bleu'' surtout. 

Il participe en 1967 à l’exposition «'' Dix ans d’art vivant (1955 – 1965)''» à la [[Fondation Maeght]] à [[Saint-Paul-de-Vence]], dont il est le premier lauréat<ref group="D" name="D.46"/>.

Au même moment, une rétrospective portant sur l'ensemble des pliages ''Peintures 1960-67'' (du {{date-|22 juin}} au {{date-|31 juillet 1967}} à la Galerie Jean Fournier) permet à Hantaï d'exprimer une théorisation de son utilisation du pliage - vécue jusque-là de manière principalement empirique, qui radicalise des expressions comme « le pliage comme méthode », « silences rétiniens » ou encore « peinture à l'aveugle ». 

Du {{date-|21 décembre 1968}} au {{date-|16 mars 1969}}, la [[Fondation Maeght]] organise une importante exposition personnelle<ref group="D" name="D.46"/>.

L'exposition de 1969 « Pour [[Pierre Reverdy]] » à la galerie Jean Fournier présente les premières œuvres de la nouvelle série des '''Études''' (1969-71): {{citation|la toile froissée, régulièrement pliée, reçoit une peinture monochrome (rouge, bleue, verte, violette, noire). Après dépliage, les zones en réserve apparaissent et entrent en interaction avec les zones peintes sur l’ensemble de la toile}} (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>). On a pour la première fois une équivalence voulue du peint et du non-peint - {{citation|Le peint n'est plus là pour lui-même, mais active le non-peint exclusivement. Le non-rapport est le rapport}} (Hantaï<ref group=D>{{p.|40}}</ref>), distribués par les variations méthodiques d'un motif monochrome répété de bord à bord (retour au 'all-over'). D'autre part, la couleur est uniforme, sans qualité et constitue un nouvel effacement de la main (a contrario des « Meun »). Cet effacement trouve son accomplissement dans la réalisation des ''Études'' en sérigraphies puisque les traces de plis dans les parties blanches comme dans les parties colorées disparaissent complètement.

Les deux séries suivantes s'intitulent '''Aquarelles''' (1971) et '''Blancs''' (1972–74) : {{citation|le pliage est conçu de telle sorte que les zones colorées restreintes activent le blanc et en révèlent la multiplicité des valeurs. Ce sont les éclats colorés qui tiennent le rôle habituellement dévolu aux parties non peintes}} (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>).

Puis suivent les premières '''Tabulas''' (1972–76), du mot latin signifiant « table » ou « planche » qui évoque aussi le tablier de sa mère. {{citation|Des nœuds placés à intervalles réguliers produisent, une fois la toile recouverte de peinture monochrome puis dépliée, un grand nombre de petits carrés ou rectangles. L’effet de quadrillage obtenu, contrebalancé par l’éclatement et la pénétration du blanc dans la couleur aux entrecroisements, souligne l’interaction entre fond, couleur et forme}} (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>).

En 1973, le [[Musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne]] expose une grande rétrospective de ses œuvres. Hantaï achève une première commande publique : un mur de {{Dunité|3|14|m}} pour un collège de [[Trappes]] (aujourd'hui Collège Youri Gagarine)<ref group=P>Illus. {{p.|250}}. Le projet avait commencé quatre ans plus tôt. Trois sérigraphies de {{Dunité|3|4.65|m}} ont d'autre part été présentées lors d'une exposition intitulée ''Études pour un mur'', à l'ARC du musée moderne de la ville de Paris en avril 1970.</ref>.

En 1976, du {{date-|26 mai}} au {{date-|13 septembre}}, c'est la consécration de l'importante rétrospective « Hantaï » au Musée national d’art moderne de Paris.

À partir de {{date-|mai 1976}}, Hantaï cesse de peindre pendant 3 ans et demi<ref group=P>{{p.|296}}</ref>. Peintre célébré, il traverse une crise et s’interroge sur la place de l’art dans la société et sur son propre rôle face à l’économie triomphante du marché de l'art.
{{citation bloc|Tout me paraît dans la vie culturelle le fonctionnement de Beaubourg si décourageant, ignominieux même, pire qu’au moment de ma venue en France, mais cette fois-ci je ne vois pas d’où pourrait venir une air [sic] respirable. L’esprit de compromis, de non-courage, absence d’idées directives, sinon l’idée d’un marché aux puces généralisé et d’amusement. Cette fois tout le monde est DEDANS, et travaille pour le même rendement production d’une culture de racaille. Puisque tout [est] valable et ne tire pas à conséquence, tout est rien. [...] Comment sortir de ce merdier ?|Hantaï<ref group=P>Lettre à [[Dominique Bozo]], 13 janvier 1978, Paris, Bibliothèque Kandinsky, fonds Dominique Bozo, citée {{p.|296}}</ref>}}

Du {{date-|21 octobre}} à la mi {{date-|novembre 1977}} a lieu une nouvelle exposition personnelle à la Galerie Jean Fournier ''Peintures et ensembles variables 1976-1977''.

{{date-|Août 1979}} : La famille Hantaï s'installe à Paris, près du [[parc Montsouris]], Meun restant leur maison de campagne. 

En 1980, Hantaï aborde une nouvelle série de Tabulas dite '''Tabulas II''' (1980-82) : les modules tabulaires sont plus grands et interagissent davantage avec le blanc du fond, provoquant notamment de larges « étoilements » aux intersections. Il reçoit le Grand Prix national des Arts plastiques.

L'exposition « Simon Hantaï 1960-1976 » au CAPC/Entrepôt Lainé à [[Bordeaux]] (1981) est l'occasion de présenter des toiles immenses, jusqu'à {{unité|9|mètres}} sur 15.

1982 : Hantaï expose à [[Osaka]], à [[New York]] (André Emmerich Gallery).

Du {{date-|13 juin}} au {{date-|12 septembre 1982}}, invité par [[Dominique Bozo]] et [[Alfred Pacquement]], il représente la France à la [[Biennale de Venise]], avec 18 vastes Tabulas réalisées entre 1974 et 1981. Mais pour Hantaï, cet événement est davantage ressenti comme un échec : son projet initial d'« investir la totalité des murs pour inonder et saisir le visiteur dans un espace de peinture, nous y inclure absolument comme l'artiste dans son atelier » (Dominique Bozo)<ref>dans sa préface au catalogue de l'exposition</ref> ne peut se réaliser ; de plus certaines Tabulas ne sont pas montées sur châssis - exigence que Hantaï a répétée inlassablement tout au long de sa vie<ref group=D>{{p.|32}}</ref>; enfin les Tabulas doivent laisser l'espace central aux œuvres de [[Toni Grand]], ce qui « sans doute [...] rétrospectivement [était] une erreur » (A. Pacquement)<ref group=P>{{p.|202}}</ref>.

Toujours en 1982, a lieu l'importante exposition '''Tabulas Lilas''' (Galerie Fournier) : 5 tabulas agrafées aux murs et deux autres au sol<ref group=P>pour une photographie de l'exposition cf. {{p.|299}}</ref> constituent un «''accomplissement extrême''»<ref>[[Dominique Fourcade]], [[Yves Michaud (philosophe)|Yves Michaud]] ''Les tabulas lilas de Simon Hantaï'', Critique, n°425, octobre 1982, {{p.|886-889}}</ref> : de grandes tabulas blanches qui, sous la lumière, à la lisière de la peinture blanche et du support de lin blanc, laissent apparaître une couleur phénoménale de tonalité lilas, référence à Goethe et à Matisse<ref group=P>{{p.|298}}</ref>.

Alors au sommet de la reconnaissance, Hantaï annonce  renoncer à toute activité publique et se retire. Comme il l’expliquera par la suite, {{citation|c’est son enrôlement par l’économie que j’ai quitté et par-dessus tout sa fonction de bouche-trou}} (Hantaï <ref group=N>Lettre du 11 mars 2004 {{p.|76}}</ref>).

=== Le retrait (1982-2008) ===
Pendant quinze ans, le retrait de Hantaï est complet : il refuse toute proposition d'exposition (notamment celle de Dominique Bozo au Centre Pompidou en 1986, d'Alfred Pacquement en 2000…), ne s'exprime plus publiquement. Les expositions réalisées pendant cette période (jusqu’en 1997) le seront en dépit de sa volonté et sans sa participation. Il peint encore jusqu’en 1985, et son atelier parisien s’emplit d’une multitude de peintures qui ne seront jamais montrées.

Les interlocuteurs de Hantaï sont alors des philosophes (parmi lesquels  [[Hélène Cixous]], [[Gilles Deleuze]], [[Jacques Derrida]], [[Georges Didi-Huberman]], [[Jean-Luc Nancy]]…) avec lesquels il échange et participe à la rédaction d’ouvrages. Puis Hantaï entreprend un travail réflexif, principalement sur ses œuvres de grands formats des années 1981-82 : il enterre certaines de ses œuvres dans son jardin (il les exhume 10-15 ans plus tard<ref group=D-H>{{p.|107}}, photographie {{p.|109}}</ref>), en détruit d'autres, ou encore les découpe (cf. les ''Laissée'' ci-dessous, travail entrepris dès 1989). Le peintre [[Antonio Semeraro]], qui l’accompagne désormais dans ses travaux, photographie quelques-unes de ces séances<ref>Certaines de ces photographies apparaissent dans le {{harvsp|id=CatExpoRennEspace1998|Catalogue de l'exposition à Renn Espace (1998)|p=4,12-13}}</ref>{{,}}<ref>une autre montre la séance du 3 août 1995 in Artpress, Hors-Série numéro 16, 1995, {{p.|154-156}}</ref>.

Hantaï détruit un grand nombre de tableaux d’époques diverses, autant afin d’opérer un tri que pour protester contre la marchandisation de son travail. {{Citation|Grand nettoyage entrepris, au début de 90, à la machette. Si libre des critères des institutions et du marché, libre aussi envers mon travail. Peut rester ou ne pas rester, sans critère prévus.}} (Hantaï<ref group=N>cf. les textes au dos des photos du ''Journal de Meun'' - notes de Hantaï sur les murs de son atelier à Meun - envoyées à Nancy dans sa lettre du 28 février 2004 {{p.|179-180}}</ref>).

En 1996-97, approché par [[Georges Didi-Huberman]], Hantaï réalise pour lui 3 sérigraphies destinées à l'exposition ''L'Empreinte'' au centre Pompidou, prélude au retour public des expositions de 1998-1999.

{{date-|Novembre 1997}} : Simon Hantaï effectue une importante donation à la Ville de Paris. Elle consiste en 16 œuvres, datées de 1958 à 1991, {{citation|cinq grandes toiles, puis dix autres de petit format}} et une sculpture<ref>véritable hapax dans l’œuvre de Hantaï : ''Stèle, en mémoire de Denis'' (1984), toile, bois, {{Tunité|138|50|50|cm}}</ref>. Les cinq grandes œuvres sont : ''A Galla Placidia'' (1958-59), ''…dell'Orto'', mariale m.d.2 (1962), ''A Enguerrand Quarton. Meun'' (1968-73), ''...del Parto, Tabula'' (1975), ''Aux Tabulas Lilas. Tabula'' (1980). L'artiste qualifie ces œuvres de {{citation|peintures d'incertitudes}}<ref group=D>{{p.|4}}</ref>, {{citation|témoins de l'acharnement sur l'obstacle}}<ref group=D>{{p.|5}}</ref>, et fournit surtout pour chacune d'elles une note spécifique, réunies sous le titre ''Don de tableaux''<ref group=D>{{p.|22-23}}</ref>. Cette donation est ensuite présentée en 1998 au Musée d'art moderne de la Ville de Paris. 

Du {{date-|7 mars}} au {{date-|21 juin 1998}}, après de longues tergiversations<ref group="D-H">{{p.|23}} note 22 : {{citation|Au moment où je commence d'écrire ce texte (décembre 1997), cela fait plus de six mois que les tableaux de Hantaï sont accrochés dans un espace, en attente d'être montrés publiquement pour la première fois depuis quinze ans. Exigence de l'artiste : mettre du temps, encore, suspendre le moment de l'exposition tant qu'un certain travail, d'ordre philosophique, n'aura pas été engagé. Le motif « cézannien » de la conversation n'est donc ni obsolète, ni romantique, mais bien polémique et politique : pour que donner à voir des tableaux ne soit ni les donner en spectacle, ni les mettre en vente.}}</ref>, et avec l’exigence que le livre de Georges Didi-Huberman ({{Harvsp|id= Didi-Huberman |texte= ''L'étoilement - conversation avec Hantaï''}}), fruit de leurs nombreux échanges, paraisse à l’occasion d’une exposition de ses travaux récents, Hantaï accepte d'exposer à Renn Espace (rue de Lille, à Paris) 22 œuvres de sa propre collection retraçant son parcours de 1962 à 1997. On y découvre<ref group="F">''Je me souviens du vernissage [...] le long silence d'où ces peintures semblaient sorties, imposait le silence à ceux qui avaient le privilège de les découvrir.'' {{p.|10}}</ref>{{,}}<ref>voir aussi François Rouan, ''Retour sur image (Hantaï: Laissées et autres peintures)'' in ''Notes de regard'', Paris, Galilée, 2011 {{p.|160-163}}</ref> surtout, exposées pour la première fois, dix peintures (cat.12 à 21) et une sérigraphie (cat.22), intitulées '''Laissée''' (1981-1997)<ref>datées précisément '1981-89' (cat.12-14), ou '1981-94' (cat.15-19), ou encore '1981-95' (cat.21-22), et '1981-97' pour la sérigraphie (cat.22); Illustrations dans le {{harvsp|id=CatExpoRennEspace1998|Catalogue de l'exposition à Renn Espace (1998)|p=4,12-13}} des numéros 12, 13, 16, 20 et 21</ref> : ce sont en fait les ''Tabulas'' exposées à Bordeaux mais découpées, voire pour certaines « complétées » par des toiles vierges et retendues sur châssis. L’importance, la part, l’espace de la toile laissé vierge est donc beaucoup plus important sur le nouveau format. De même les blancs laissés par les plis faits à l’échelle initiale sont eux aussi beaucoup plus larges que s’ils avaient été réalisés à l’échelle de la toile finale <ref>[[Catherine Millet]], ''Hantaï, tableaux récents'', in Artpress, Hors-Série numéro 16, 1995, {{p.|154-156}} </ref>. Dans cette ultime série, Hantaï semble parachever son propre retrait de peintre dans ses œuvres mêmes.

Enfin, l’ultime exposition de grande ampleur réalisée du vivant de Hantaï a lieu du {{date-|8 mai}} au {{date-|8 août 1999}} dans un musée qu’il a choisi après sa rencontre avec son conservateur, Erich Franz. C’est au Westfäliches Landesmuseum für Kunst und Kulturgeschichte de [[Münster]] qu’est organisée cette rétrospective importante de ses œuvres (de 1960 à 1995). On y découvre le monochrome doré de 1959 ainsi que des ''Meuns'' non monochromes.

À l’occasion de l’exposition collective<ref>avec [[Pascal Convert]], [[Claudio Parmiggiani]], [[Giuseppe Penone]] et [[James Turrell]]</ref> intitulée «''Les Fables du Lieu''» (février-{{date-|avril 2001}}) au Fresnoy à Tourcoing, dont [[Georges Didi-Huberman]] est le commissaire, Simon Hantaï fait réaliser, à partir d'une ''Tabula Lilas'' de 1982, {{citation|salie par vingt ans de poussière et de tabac}}<ref  group=N>Lettre du 11 février 2001 {{p.|37-38}}</ref>, des impressions numériques sur toile dites '''Suaire''' (2001). Le texte d'[[Alain Fleischer]] décrit le contexte et le déroulement de ces réalisations<ref group=F>{{p.|20-26}}</ref> : la photographie de la tabula est scannée, traitée informatiquement afin d’obtenir {{citation|sa projection grise, la tache de ce qui en elle n’est que de l’eau ou de l'huile, incolore sous le pigment}}<ref group=F>{{p.|25}}</ref> en 4 versions. Ces quatre versions sont enfin projetées par un traceur jet d’encre (assez proche des acryliques utilisées par Hantaï) sur quatre toiles au format identique à la Tabula d'origine ({{Dunité|301|490|cm}}). L'exposition confronte ces œuvres, à non seulement la Tabula originale mais aussi trois peintures déterrées du jardin du peintre, dépliées, défroissées et retendues sur châssis<ref group=F>{{p.|27}}</ref>. 

Des œuvres de Hantaï sont exposées la même année au Centre Pompidou (dans une exposition confrontant Hantaï et [[Michel Parmentier|Parmentier]]), ainsi qu'au Wexner Center for the Arts - exposition ''« As Painting : Division and Displacement »'' (The Ohio State University, Columbus, Ohio). 

2003 : Hantaï fait une nouvelle donation importante, cette fois-ci au Centre Pompidou<ref group=P>{{p.|306}}</ref> (5 peintures de grandes dimensions, 12 peintures de plus petit format, de 1950 à 1986), comprenant 2 Mariales<ref>''Mariale'' (1963) inv. AM 2003-95 et ''m.b.6'' (1961) inv. AM 2003-96 cf. {{Harvsp|id= CatExpoPompidou2013 |texte= Simon Hantaï, catalogue de l'exposition au Centre Pompidou (2013)}} cat.61</ref>, le premier Catamurons<ref>inv. AM 2003-97 cf. {{Harvsp|id= CatExpoPompidou2013 |texte= Simon Hantaï, catalogue de l'exposition au Centre Pompidou (2013)}} cat.70</ref>, 1 Tabula <ref>inv. AM 2003-103</ref> et 2 Laissées<ref>inv. AM 2003-104 et inv. AM 2003-105 cf. {{Harvsp|id= CatExpoPompidou2013 |texte= Simon Hantaï, catalogue de l'exposition au Centre Pompidou (2013)}} cat.131</ref>.     

En 2005, la galerie Jean Fournier confronte les œuvres de Hantaï et [[François Rouan|Rouan]]. La participation de Hantaï consiste en deux œuvres de 1964 (Peinture, et M.m.3) et surtout en des petits « Suaire » dénommés '''''Hebel''''' (2004), ''Hbl'' ou ''Hobol''. Sur l'exemplaire du catalogue envoyé à Jean-Luc Nancy, Hantaï avait écrit : {{citation|la seule chose de moi est le titre : Hobol, Hebel ou Habel [...] - buée}} - « hbl », mot hébreu, rendu habituellement par « vanité » (« L'Ecclésiaste ») et qu'[[André Chouraqui]] traduit par « fumée » <ref group=N name="N.180">{{p.|180}}</ref>, et au dos d'une photo du mur de l'atelier de Meun : {{citation|Dans mes rêves, continuellement, depuis très longtemps, elles [ses peintures] disparaissent tout d'un coup, partout, dans des collections, dans des livres, sans trace, sinon une légère différences de moindre salissure des places qu'elles ont protégées. Hebhel}}<ref group=N name="N.180"/>.

En 2007, l'exposition «''La couleur toujours recommencée. Hommage à Jean Fournier, marchand à Paris (1922 – 2006)''» au [[Musée Fabre]] de [[Montpellier]] comporte de nombreuses œuvres de Hantaï. 

Simon Hantaï s'éteint à Paris le {{date-|12 septembre 2008}} à 85 ans.

Simon et Zsuzsa Hantaï ont eu cinq enfants<ref group=W>{{p.|245}}</ref> : Daniel (médecin chercheur), [[Marc Hantaï|Marc]] ([[flûte traversière baroque|flûtiste]]), [[Jérôme Hantaï|Jérôme]] ([[viole de gambe|gambiste]]), [[Pierre Hantaï|Pierre]] ([[claveciniste]]) et Anna (documentaliste).

Il est inhumé dans la division 6 du [[cimetière du Montparnasse]].

== Œuvres ==

* ''Les Fiancés'', [[1947]], huile sur toile, {{Dunité|106|87.5|cm}}, Budapest, Magyar Nemzéti Galéria<ref group=P name=P.267>{{p.|267}}</ref>.
* ''Au Balcon'', [[1947]], huile sur toile, {{Dunité|105|200|cm}}, Pécs, Janus Pannonius Museum<ref group=P name=P.267/>.
* ''Peinture'' dite « ''les Baigneuses'' » [[1949]], <!-- Pour moi ce n'est pas de l'huile sur toile. S'il vous plaît changer ça. -->, {{Dunité|110|167|cm}}, Paris, collection particulière<ref group=W>Illus. {{p.|31}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 1, illus. {{p.|20}} et analyse détaillée de [[Dominique Fourcade]] {{p.|21}}</ref>.
* ''Peinture'' [[1950]]-[[1951]], huile sur toile, {{Dunité|85|76|cm}}, MNAM<ref group=B>Illus. {{p.|21}}</ref>
* ''Le Revenant'', [[1952]], huile sur toile<ref>José Pierre, ''L'Univers surréaliste'', Somogy, 1983, {{p.|258}}</ref>.
* ''Regarde dans mes yeux. Je te cherche. Ne me chasse pas'', [[1952]], Peinture à la cire et éléments de squelette sur papier monté sur carton, {{Dunité|39.5|24|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - centre Pompidou, inv. AM 2003-270<ref group=P>Cat. 20, illus. {{p.|42}}</ref>.
* ''La Jeune mouche D s'envole'', [[1953]], {{Dunité|96|91|cm}}, Coll. part<ref group=P>Cat. 10, illus. {{p.|31}}</ref>.
* ''Le Narcisse collectif'', [[1953]], {{Dunité|87.5|59}}{{Dunité||16|cm}}, Coll. part<ref group=W>Illus {{p.|23}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 22, illus. {{p.|43}}</ref>.
* ''Femelle-Miroir I'', [[1953]], huile sur toile, {{Dunité|165|174.5|cm}}, Galerie Jean Fournier<ref group=P>Cat. 23, illus. {{p.|44}}</ref>.
* ''Femelle-Miroir II'', [[1953]], huile sur toile, miroir, ossements, {{Tunité|142.5|173.7|22.5|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, don de Maurice Gorelli 1990, inv. AM 1990-199<ref group=B>{{p.|29}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 24, illus. {{p.|45}}</ref>.
* ''Peinture'', [[1954]], huile sur toile, {{Dunité|107|142.5|cm}}, Galerie Jean Fournier<ref group=P>Cat. 26, illus. {{p.|47}}</ref>.
* ''Sexe-Prime. Hommage à [[Jean-Pierre Brisset]]'', [[1955]], huile sur toile, {{Dunité|240|530|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, achat 1968, inv. AM 1976-972<ref group=B>{{p.|32-33}}</ref>{{,}}<ref group=W>Illus {{p.|73}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 29, illus. {{p.|54-55}}</ref>.
* ''Peinture'', [[1957]], huile sur toile, {{Dunité|138|177.7|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou<ref group=B name=B.36>{{p.|36}}</ref>.
* ''Peinture'', [[1957]], huile sur toile, {{Dunité|241|426|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou<ref group=B>{{p.|40-41}}</ref>
* ''Peinture'', [[1958]], huile sur toile, {{Dunité|94|91|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou<ref group=B name=B.36/>.
* ''Peinture'', [[1958]], huile sur toile, {{Dunité|208.5|197|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou<ref group=B name=B.37>{{p.|37}}</ref>.
* ''Souvenir de l'Avenir'', [[1958]], huile et poussières sur toile, {{Dunité|136|179|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, inv. AM 1994-62<ref group=B name=B.35>illus {{p.|35}}</ref>{{,}}<ref group=W>{{p.|128}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 34, illus. {{p.|60}}</ref>.
* ''Peinture (Écriture rose)'', [[1958]]-[[1959]], encres noire, violette, rouge, verte, feuilles d'or sur toile de lin fine, deux morceaux cousus, {{Dunité|329.5|424.5|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, don de l'artiste 1984, inv. AM 1984-783<ref group=B>{{p.|12-13}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 51, illus. {{p.|86-88}}</ref>.
* ''A Galla Placidia'', [[1958]]-[[1959]], {{Dunité|326|400|cm}}, Paris, Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, don de l'artiste 1997<ref group=W>Illus. {{p.|181}}</ref>{{,}}<ref group=D>Note de Hantaï {{p.|24}} et illus. {{p.|42}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 52, illus. {{p.|89-90}}</ref>.
*''Mariale m.a.1'', [[1960]], {{Dunité|227.3|210.8|cm}}, Coll. Part<ref group=P>Cat. 55, illus. {{p.|99}}</ref>.
*''Mariale m.a.3'', [[1960]], {{Dunité|293.5|209.5|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, don M. Marcel Nahmias 1982, inv. AM 1982-361<ref group=B>illustration en couverture, ainsi que {{p.|45}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 56, illus. {{p.|101}}</ref>.
*''Mariale m.b.6'', [[1961]], {{Dunité|214|202|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, don de l'artiste 2003, inv. AM 2003-96<ref group=P>Cat. 61, illus. {{p.|107}}</ref>.
*''Mariale m.c.3'', [[1962]], {{Dunité|223|213|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou<ref group=P>Cat. 63, illus. {{p.|110}}</ref>.
*''Mariale m.d.1'', [[1962]], {{Dunité|238|212|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou<ref group=P>Cat. 67, illus. {{p.|115}}</ref>.
* ''…dell'Orto, Mariale m.d.2'', [[1962]], huile sur toile pliée, {{Dunité|267.5|209|cm}}, Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, don de l'artiste 1997<ref group=D>Notice {{p.|26}}, illus. {{p.|27}}</ref>.
* ''MM 2'', [[1964]], huile sur toile, {{Dunité|265.5|220|cm}}, Grenoble, Musée de Grenoble, achat 1965<ref group=P>Cat. 74, illus. {{p.|126}}</ref>.
* ''MM 17'', [[1964]], huile sur toile pliée, {{Dunité|223.4|172.3|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, don M. Marcel Nahmias 1982, inv. AM 1982-362<ref group=B name=B.50>Illus. {{p.|50}}</ref>.
* ''Meun'', [[1967]], huile sur toile, {{Dunité|244|206|cm}}, Nîmes, Carré d'art - Musée d'art contemporain<ref group=P>Cat. 89, illus. {{p.|147}}</ref>.
* ''Meun incertain'', [[1967]], huile et acrylique sur toile, {{Dunité|46|37.7|cm}}, Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, don de l'artiste 1997<ref group=D>Notice et illus. {{p.|38}}</ref>.
* ''Meun'', [[1968]], huile sur toile, {{Dunité|200|178|cm}}, Coll. Part<ref group=P>Cat. 87, illus. {{p.|143}}</ref>.
* ''Meun'', [[1968]], huile sur toile, {{Dunité|210|186|cm}}, Coll. Part<ref group=P name=pompidou13.154/>.
* ''Meun'', [[1968]], huile sur toile, {{Dunité|228|204|cm}}, Coll. Part<ref group=P>Cat. 100, illus. {{p.|155}}</ref>.
* ''A [[Enguerrand Quarton]]. Meun'', [[1968]]-[[1973]], acrylique sur toile, {{Dunité|259|197|cm}}, Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, don de l'artiste 1997<ref group=D>Notice {{p.|28}}, illus. {{p.|29}}</ref>.
* ''Étude - Hommage à [[Pierre Reverdy]]'', [[1969]], acrylique sur toile, {{Dunité|251|212|cm}}, Toulon, Musée d'art.
* ''Blanc'', [[1973]], peinture polymère synthétique sur toile, {{Dunité|305.3|466.5|cm}}, New-York, The Museum of Modern art<ref group=P>Cat. 115, illus. {{p.|174-175}}</ref>.
* ''Tabula'', [[1974]], huile sur acrylique sur toile, {{Dunité|300|574|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou<ref group=B>Illus. {{p.|58-59}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 122, illus. {{p.|190-191}}</ref>.
* ''...del Parto, tabula'', [[1975]], acrylique sur toile pliée, {{Dunité|255|320|cm}}, Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, don de l'artiste 1997<ref group=D>Notice {{p.|30}}, illus. {{p.|31}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 121, illus. {{p.|189}}</ref>.
* ''Tabula'', [[1980]], acrylique sur toile, {{Dunité|285.6|454.5|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, achat 1982, inv. AM 1982-51<ref group=B name=B.62>Illus. {{p.|62}}</ref>{{,}}<ref group=P>Cat. 126, illus. {{p.|195}}</ref>.
* ''Tabula'', [[1980]], acrylique sur toile, {{Dunité|233|370|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou<ref group=P>Cat. 128, illus. {{p.|197}}</ref>.
* ''Tabula'', [[1981]], acrylique sur toile, {{Dunité|264.5|448|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou<ref group=B>Illus. {{p.|36}}</ref>.
* ''Tabula lilas'', [[1982]], acrylique sur toile, {{Dunité|290|470|cm}}, coll. part<ref group=P>Cat. 129, illus.{{p.|198-199}}</ref>.
* ''Laissée'' [[1981]]-[[1991]], acrylique sur toile, {{Dunité|41|33|cm}}, Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, don de l'artiste 1997<ref group=D>Notice de Hantaï et illus. {{p.|42}}</ref>.
* ''Laissée'' [[1981]]-[[1995]], acrylique sur toile, {{Dunité|360|234|cm}}, coll. part<ref group=W>{{p.|234}}</ref>.
* ''Laissée'' [[1981]]-[[1995]], acrylique sur toile, {{Dunité|309|230|cm}}, Paris, Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, don de l'artiste 2003, inv. AM 2003-105<ref group=P>Cat. 131, illus. {{p.|211}}</ref>.

== Expositions personnelles ==

{{colonnes|taille=|nombre=2|1=
1953
* janvier : « Simon Hantaï », galerie A l’étoile scellée, Paris
1956
* du 11 mai au 9 juin : « Sexe-Prime. Hommage à Jean-Pierre Brisset et autres peintures de Simon Hantaï. », galerie Kléber, Paris
1957
* du 7 au 27 mars : « Les Cérémonies commémoratives de la deuxième condamnation de Siger de Brabant », galerie Kléber, Paris
1958
* du 3 au 30 mars : « Peintures récentes. Souvenir de l'Avenir », galerie Kléber, Paris
1959
* du 10 au 30 mars : « Simon Hantaï : peintures 1949-1959 », galerie Kléber, Paris
1961
* mars : « Simon Hantaï : Peintures sur papier antérieures à 1955 et petits formats », galerie Kléber, Paris
1962
* mai - juin, « Simon Hantaï : Peinture Mariales », galerie Kléber, Paris
1967
* juin : « Simon Hantaï : peintures 1960-1967 », galerie Jean Fournier & Cie, Paris
1968
* du 15 au 30 juin : « Simon Hantaï : peintures récentes », galerie Jean Fournier & Cie, Paris
* du 21 décembre au 16 mars : « Hantaï », Fondation Maeght, Saint-Paul de Vence
1969
* du 19 juin au 26 juillet : « Simon Hantaï : Pour Pierre Reverdy. Études », galerie Jean Fournier & Cie, Paris
* octobre : « Présentations des Études », Musée des arts décoratifs, Paris
1970
* avril : « Études pour un mur », ARC, [[Musée d’art moderne de la Ville de Paris]], Paris
* octobre-novembre : « Hantaï : Paintings, 1960-70 », Pierre Matisse Gallery, New York
1971
* 22 juin-juillet : « Simon Hantaï. Le Pliage comme méthode : regards sur 10 années », galerie Jean Fournier, Paris
1972
* du 14 avril au 13 mai 1972 : « Aquarelles », galerie Jean Fournier, Paris
1973
* novembre-décembre : « Hantaï », Musée d’art et d’industrie, Saint-Étienne
1974
* du 22 février au 9 mars : « Blancs I, principalement cinq toiles de l’été 1973 », galerie Jean Fournier, Paris
* du 13 mars au 6 avril : « Blancs II, travaux postérieurs à ces toiles », galerie Jean Fournier, Paris
1975
* du 12 juin au 12 juillet : « Hantaï 1974 », galerie Jean Fournier, Paris
* octobre : « Aquarelles », galerie Vega, Liège
* octobre-novembre : « Paintings and Watercolors 1971-1975», Pierre Matisse Gallery, New York
* octobre : « Aquarelles », galerie du Fleuve, Bordeaux
1976
* du 26 mai au 13 septembre : « Hantaï, Rétrospective », Musée national d’art moderne - Centre Georges-Pompidou, Paris
* du 20 juin au 16 juillet : « Aquarelles », galerie Mailliard, Saint-Paul de Vence
1977
* 21 octobre – mi-novembre : « Peintures et ensembles variables 1976-1977 », galerie Jean Fournier, Paris
1978
* du {{1er}} avril au 15 mai 1978 : « Hantaï : Tabulas », Louisiana Museum, Humlebaek (Danemark)
1979
* 4 juin au 14 juillet : « Peintures », galerie Ziegler, Zurich
1980
* du 14 octobre au 15 novembre : « Tabulas, Suite récente », galerie Jean Fournier, Paris
1981
* mai-juin : « Peintures 1980-1981 », [[abbaye de Sénanque]], Sénanque
* du 15 mai au 29 août : « Simon Hantaï, 1960-1976 », entrepôt Lainé, CAPC, Bordeaux
1982
* du 8 au 27 février : « Simon Hantaï, Peintures 1960-1980 », Kasahara Gallery, Osaka
* du 6 au 27 février : « Simon Hantaï “Tabulas” 1980-1981 », André Emmerich Gallery, New-York
* du 13 juin au 12 septembre « Simon Hantaï », Venise, {{40e}} Biennale de Venise, pavillon français
* du 17 juin au 17 juillet : « Tabulas lilas » (sous-titrée « le Deuil de Venise »), galerie Jean Fournier, Paris
1983
* du 5 février au 19 mars : « Hantaï » Marseille, Arca
1984
* du 9 février au 22 avril : « Simon Hantaï », Cluses, centre d’art de Flaine 
* du 28 novembre au 27 janvier 1985 : « Hantaï : Falten als Methode », galerie Marika Marghescu, Hanovre
1985
* du 11 août au 29 septembre : « Simon Hantaï », Institut français d’Écosse, Édimbourg 
* du {{1er}} au 17 octobre : « Simon Hantaï », Délégation culturelle Royal Northern College of Music, Manchester
* du 21 octobre au 15 novembre : « Simon Hantaï », Institut français du Royaume-Uni, Londres
1988
* « Présentation d’œuvres de Hantaï », galerie Jean Fournier, Paris
1992
* du 28 octobre au 12 décembre : « Simon Hantaï », galerie Katia-Granoff, Paris
1994
* du 16 avril au 13 juin 1994 : « Simon Hantaï et la collection Robert Nahmias », musée Matisse, Nice
* octobre : « Simon Hantaï », galerie Katia-Granoff, FIAC, Paris
1997
* « Donation Simon Hantaï », Musée d’art moderne de la Ville de Paris
1998
* du 7 mars au 21 juin : « Laissées » et autres peintures, Renn Espace, Paris
* du 21 juin au 27 septembre : « Hantaï, collections du centre Georges-Pompidou, Musée national d’art moderne et autres collections publiques françaises », Musée d’art moderne, Céret
1999
* du 8 mai au 8 août : « Simon Hantaï, Werke von 1960 bis 1995», Westfälisches Landesmuseum für Kunst und Kulturgeschichte, Münster
* « Simon Hantaï », galerie Katia-Granoff, Paris
2001
* du 17 janvier au 19 mars : « Simon Hantaï - Michel Parmentier », à partir des collections du Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris
* 11 mai – juin : « Quatre impression numérique sur toile de Simon Hantaï », galerie Jean Fournier, Paris
2004
* du 2 octobre au 6 novembre 2004 : « Signe-Geste-Ecriture, Degottex / Hantaï », galerie L’Or du temps, Paris
2005
* du 24 mars au 30 avril : « Simon Hantaï - Conversation - François Rouan », galerie Jean Fournier, Paris
2007
* du 5 au 30 juin : « Simon Hantaï – Judit Reigl », galerie Malingue, Paris
}}
'''Posthumes'''{{colonnes|taille=|nombre=2|1=
2008
* « Simon Hantaï », galerie Kalman Maklary Fine Arts, Budapest
2010
* « Simon Hantai: Not For Sale », Paul Rodgers/9W, New York 
* du 19 mars au 24 avril : « Simon Hantaï », Paul Kasmin Gallery, New-York. 
* du 8 avril au 22 mai : « Simon Hantaï », galerie Jean Fournier, Paris
2012
* du 11 octobre au 24 novembre : « Panses 1964-1965 Simon Hantaï », galerie Jean Fournier, Paris
2013
* « Go Figure/Ground », Paul Rodgers/9W, New York 
* du 8 mai au 15 juin : « Simon Hantaï », Paul Kasmin Gallery, New-York. 
* du 22 mai au 9 septembre : « Simon Hantaï », Musée national d’art moderne - Centre Pompidou, Paris : première rétrospective posthume de l'œuvre de Simon Hantaï, l'exposition comporte plus de 130 œuvres, avec notamment ''Écriture Rose'' et ''A Galla Placidia'', réunies pour la première fois depuis leur création. Le commissariat de l'exposition est confié à [[Dominique Fourcade]], Isabelle Monod-Fontaine et [[Alfred Pacquement]].
2014
* du 12 février au 11 mai 2014 : « Simon Hantaï », Académie de France à Rome – Villa Médicis, Rome
* du 9 mai au 31 août 2014 : « Hantai », Ludwig Muzeum, Budapest
2015
* du 28 avril au 26 juin 2015 : « Simon Hantaï - Pliage: the first decade », Mnuchin Gallery, New York
* du 13 mai au 9 juillet 2015 : « Simon Hantaï - Meuns », Guttklein Fine Art, Paris
* du 15 octobre au 28 novembre 2015 : « Simon Hantaï - Regard sur quelques Tabulas », Galerie Jean Fournier, Paris
* du 22 octobre au 5 décembre 2015 : « Simon Hantaï - Blancs », Paul Kasmin Gallery, New York 
2016
* du 22 janvier au 5 mars 2016 : « Simon Hantaï », Timothy Taylor Gallery, London
2017
* du 14 décembre au 20 janvier 2018 : « Simon Hantaï - Paris, 1948-1955 », Galerie Jean Fournier, Paris
2019
* du 13 octobre 2019 au 27 juin 2020 : « Simon Hantaï. Les noirs du blanc, les blancs du noir », Gagosian, Le Bourget
2020
* du 17 janvier 2020 au 27 avril 2020 : « Simon Hantaï : Par où on ne sait pas", Musée des Beaux-arts de Rouen, Rouen
2022
* du 18 mai au 29 août 2022 : « Simon Hantaï. L'exposition du centenaire », Fondation Louis Vuitton, Paris  
[[2024]] 
* du 24 mai au 29 juin « Simon Hantai : peintures de 1950 à 1981 », [[Alexis Lartigue Fine Art]]<!-- , 32 avenue Matignon, Paris<ref>{{Article|titre=|périodique=|date=|lire en ligne=https://www.gazette-drouot.com/article/alexis-lartigue-presente-simon-hanta/51478?lang=fr}}</ref>     -->
}}

== Écrits et correspondances ==
Le symbole {{Plume}} indique que l'ouvrage a été utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

=== Textes, essais, manifestes ===
;par ordre chronologique
*{{article|langue=fr|nom1=Hantaï|prénom1=Simon|nom2=Schuster|prénom2=Jean|lien auteur2=Jean Schuster|titre=Une démolition au platane|périodique=Medium communication surréaliste |numéro=4|mois=janvier|année=1955|pages=58-62
|id=hantaï1955}}{{Plume}}
*{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Simon |nom1=Hantaï |titre=Carton d'invitation à l'exposition ''Sexe-Prime''. Hommage à Jean-Pierre Brisset et autres peintures de Simon Hantaï |lieu=Paris |éditeur=Galerie Kleber |année=1956 |id=hantaï1956}}
*{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Simon |nom1=Hantaï |titre=''Notes confusionnelles accélérantes et autres textes pour une avant-garde « réactionnaire » non réductible'', carton d'invitation de l'exposition ''Peintures récentes. Souvenir de l'Avenir'' |lieu=Paris |éditeur=Galerie Kleber |année=1958 |id=hantaï1958}} repris dans {{article|langue=fr|titre=''Ouvrir le support''|revue=La Part de l’œil : Revue de pensée des arts plastiques|numéro=20|année=2004-2005|pages=27-53}}
*{{chapitre |langue=fr|nom1=Hantaï|prénom1=Simon|titre chapitre=Entretiens et témoignages sur l’œuvre peint d'[[Henri Michaux]]|titre ouvrage=Henri Michaux, Les Cahiers de l'Herne, n°8|lieu=Paris|éditeur=|année=1966|id=hantaï1966}}{{Plume}}
*{{chapitre |langue=fr|nom1=Hantaï|prénom1=Simon|titre chapitre=Don de Tableaux - Notes de Simon Hantaï|titre ouvrage={{Harvsp|id= CatExpoDonation1998 |texte= Catalogue de la Donation de Simon Hantaï au Musée d'Art moderne de la ville de Paris en novembre 1997}}|passage=23-44|lieu=Paris|éditeur=|année=1998|id=hantaï1998.1}} {{Plume}}
*{{chapitre |langue=fr|nom1=Hantaï|prénom1=Simon|titre chapitre=Biographie|titre ouvrage={{Harvsp|id= CatExpoDonation1998 |texte= Catalogue de la Donation de Simon Hantaï au Musée d'Art moderne de la ville de Paris en novembre 1997}}|passage=46|lieu=Paris|éditeur=|année=1998|id=hantaï1998.2}}. On la retrouve – mais complétée notamment en ce qui concerne les années ultérieures jusqu’à sa mort, - aussi bien sur le site de la Galerie Jean Fournier, qu'en annexe du {{Harvsp|id=CatExpoPanses2012 |texte= Catalogue de l'exposition ''Panses 1964-1965 (2012)''}}. {{Plume}}
*{{chapitre|langue=fr|nom1=Hantaï|prénom1=Simon|titre chapitre=Pour Debord|titre ouvrage=Surréaliste et situationnistes : vies parallèles|lieu=Paris |éditeur=Dilecta |année=2006 |passage=146 |isbn= |id=hantaï2006}}

=== Correspondances ===
;par ordre chronologique de publication
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Jacques |nom1=Derrida |lien auteur1=Jacques Derrida |prénom2=Simon |nom2=Hantaï |prénom3=Jean-Luc |nom3=Nancy |lien auteur3=Jean-Luc Nancy |titre=La connaissance des textes : lecture d'un manuscrit illisible (Correspondance) |lieu=Paris |éditeur=Galiléé |année=2001 |isbn= |id=hantaï2001}}
* {{chapitre |langue=fr|nom1=Hantaï|prénom1=Simon|nom2=Cixous|prénom2=Hélène|lien auteur2=Hélène Cixous|titre chapitre=H.C. S.H. Lettres|auteurs ouvrage=Hélène Cixous|titre ouvrage=Le tablier de Simon Hantaï, Anagrammes |lieu=Paris|éditeur=Galiléé|année=2004|id=hantaï2004}}<ref name="mercerieambulante">[https://mercerieambulante.typepad.com/mercerieambulante/2010/02/le-tablier.html ''Le Tablier''], {{ date- |5 février 2010}}</ref> (contient en annexe 10 lettres de Hantaï à l'auteure).
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Simon |nom1=Hantaï |prénom2=Jean-Luc |nom2=Nancy |lien auteur2=Jean-Luc Nancy |titre=Jamais le mot « créateur »… (Correspondance 2000-2008) |lieu=Paris |éditeur=Galiléé |année=2013 |isbn= |id=hantaï2013}}{{Plume}}

== Bibliographie ==
Le symbole {{Plume}} indique que l'ouvrage a été utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

=== Monographies ===
;par ordre chronologique
*{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Geneviève |nom1=Bonnefoi |titre=Hantaï |lieu=Beaulieu-en-Rouergue |éditeur=Éditions de l'association culturelle de l'abbaye de Beaulieu-en-Rouergue |année=1973 |isbn= |id=Bonnefoi1973}} {{Plume}}
*{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Anne|nom1=Baldassari|titre=Simon Hantaï|lieu=Paris|éditeur=Éditions du Centre Pompidou|année=1992|isbn=978-2-85850-661-3|id=Baldassari1992}} {{Plume}}
*{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Georges|nom1=Didi-Huberman|lien auteur1=Georges Didi-Huberman|titre=L'étoilement. Conversation avec Hantaï|lieu=Paris|éditeur=[[Les Éditions de Minuit|Éditions de Minuit]]|année=1998|pages totales=123|isbn=978-2-7073-1630-1|id=Didi-Huberman}} {{Plume}}
*{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Dominique |nom1=Fourcade |lien auteur1=Dominique Fourcade |titre=Sans lasso et sans flash |lieu=Paris |éditeur=POL |année=2005 |isbn= |id=fourcade2005}}
*{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Ágnes |nom1=Berecz |titre=Continuité et rupture. L’œuvre de Simon Hantaï dans le contexte de l'art après la seconde guerre mondiale, thèse sous la direction de Marina Vanci-Perahim,Université de Paris I-Panthéon Sorbonne |éditeur= |année=2006 |isbn= |id=berecz2006}}
*{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Molly |nom1=Warnock |titre=''Thought by Painting: The Early Work of Simon Hantaï'', thèse sous la direction de Michael Fried, Johns Hopkins University |éditeur= |année=2008 |isbn= |id=Warnock2008}}
*{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Dominique |nom1=Fourcade |lien auteur1=Dominique Fourcade |titre=''Pour Simon Hantaï'' |éditeur= |année=2008 |isbn= |id=fourcade2008}} repris dans {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Dominique |nom1=Fourcade |lien auteur1=Dominique Fourcade |titre=Manque |lieu=Paris |éditeur=POL |année=2012 |isbn= |id=fourcade2012}}
*{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Alain|nom1=Fleischer|lien auteur1=Alain Fleischer|titre=Simon Hantaï. Vers l'empreinte immaculée|lieu=Ennetières-en-Weppes|éditeur=éditions Invenit|année=2011|isbn=978-2-918698-24-1|id=Fleischer}} {{Plume}}
*{{Ouvrage|langue=fr|langue originale=en|prénom1=Molly|nom1=Warnock|titre=Penser la peinture|sous-titre=Simon Hantaï|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Gallimard|Gallimard]]|année=2012|pages totales=282|isbn=978-2-07-013208-9 |id=Warnock2012}} {{Plume}}
*{{chapitre |langue=en, hu, fr|nom1=Berecz|prénom1=Ágnes|titre chapitre=Émergence et repli: Simon Hantaï, 1949-1959|titre ouvrage=Simon Hantaï, volume 1, 1949-1959|lieu=Budapest|éditeur=Éditions Kálmán Mákláry Fine Arts|année=2012|isbn= |id=berecz2012}}{{Plume}}
*{{chapitre |langue=en, hu, fr|nom1=Berecz|prénom1=Ágnes|titre chapitre=Nœuds et plis: Simon Hantaï, 1960-2001|titre ouvrage=Simon Hantaï, volume 2, 1960-2001|lieu=Budapest|éditeur=Éditions Kálmán Mákláry Fine Arts|année=2013|isbn= |id=berecz2013}}
*{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Molly|nom1=Warnock|titre=Simon Hantaï and the Reserves of Painting
|éditeur=Pennsylvania State University Press|année=2020|pages totales=280|isbn=978-0271085029
|id=Warnock2020}}

=== [[Catalogue d'exposition|Catalogues d'exposition]] ===
;par ordre chronologique
* Catalogue de l'exposition à Saint-Etienne (1973) : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Daniel|nom1=Abadie|prénom2=Alfred|nom2=Pacquement|titre=Hantaï|lieu=Saint-Etienne|éditeur=Musée d’Art et d’Industrie|année=|isbn=|id=CatExpoStEtienne1973}}
* Catalogue de l'exposition du MNAM (1976) : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pontus|nom1=Hultén|lien auteur1=Pontus Hultén|responsabilité1=introduction|prénom2=François|nom2=Mathey|lien auteur2=François Mathey|responsabilité2=avant-propos|prénom3=Dominique|nom3=Fourcade|lien auteur3=Dominique Fourcade|prénom4=Marcelin|nom4=Pleynet|lien auteur4=Marcelin Pleynet|titre=Rétrospective Simon Hantaï|lieu=Paris|éditeur=|année=|isbn=|id=CatExpoMNAM1976}}
* Catalogue de l'exposition du CAPC (1981) : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Louis|nom1=Froment|lien auteur1=Jean-Louis Froment|prénom2=Marcelin|nom2=Pleynet|lien auteur2=Marcelin Pleynet|prénom3=Jean-Marc|nom3=Poinsot|titre=Simon Hantaï|lieu=Bordeaux|éditeur=Musée d'art contemporain de Bordeaux|année=|isbn=|id=CatExpoCAPC1981}}
* Catalogue de l'exposition de la Biennale de Venise (1982) : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Dominique|nom1=Bozo|lien auteur1=Dominique Bozo|responsabilité1=introduction|prénom2=Yves|nom2=Michaud|lien auteur2=Yves Michaud (philosophe)|titre=Simon Hantaï|éditeur=|année=|isbn=|id=CatExpoVenise1982}}{{Plume}}
* Catalogue de la Donation de Simon Hantaï au Musée d'Art moderne de la ville de Paris (1998) : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Suzanne|nom1=Pagé|prénom2=Alain|nom2=Cueff|prénom3=Marcelin|nom3=Pleynet|lien auteur3=Marcelin Pleynet|titre=Donation Simon Hantaï|lieu=Paris|éditeur=|année=1998|isbn=978-2-36511-031-0|id=CatExpoDonation1998}}. Ce catalogue contient les notes de Simon Hantaï sur les 16 œuvres données, ainsi que sa biographie rédigée par lui-même. {{Plume}}
* Catalogue de l'exposition à Renn Espace (1998) : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Alfred|nom1=Pacquement|lien auteur1=Alfred Pacquement|prénom2=Pierre|nom2=Wat|titre=[[Beaux Arts magazine|Beaux Arts Magazine]], Hors-Série ''Hantaï''|éditeur=|année=|isbn=|id=CatExpoRennEspace1998}}. {{Plume}}
*Catalogue de l'exposition au Westfälisches Landesmuseum für Kunst und Kulturgeschichte de Münster (1999) : {{Ouvrage|langue=de|prénom1=Klaus|nom1=Bussmann|responsabilité1=avant-propos|prénom2=Heinz|nom2=Knobeloch|prénom3=Erich|nom3=Franz|prénom4=Alfred|nom4=Pacquement|prénom5=Simon|nom5=Hantaï|titre=Simon Hantaï|sous-titre=Werke von 1960 bis 1995|lieu=Münster|éditeur=Westfälisches Landesmuseum für Kunst und Kulturgeschichte|année=1999|isbn=3-88789-131-7|id=CatExpoMünster1999}}
* Catalogue de l'exposition ''Simon Hantaï - Conversation - François Rouan'' (2005) : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Hubert|nom1=Damisch|lien auteur1=Hubert Damisch|prénom2=Simon|nom2=Hantaï|prénom3=François|nom3=Rouan|lien auteur3=François Rouan|titre=Simon Hantaï - Conversation|sous-titre=François Rouan|lieu=Paris|éditeur=Lienart|année=2005|isbn=|id=CatExpoHantaïRouan2005}}
* Catalogue des expositions de la Paul Kasmin Gallery et de la Galerie Jean Fournier (2010) : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Molly|nom1=Warnock|titre=Simon Hantaï|lieu=Paris|éditeur=|année=2010|isbn=|id=CatExpoKasminFournier2010}}.
* Catalogue de l'exposition ''Panses 1964-1965 '' à la Galerie Jean Fournier (2012) : {{Ouvrage|langue=fr|langue originale=en|prénom1=Molly|nom1=Warnock|prénom2=Karim|nom2=Ghaddab|titre=Panses 1964-1965|lieu=Paris|éditeur=Galerie Jean Fournier / Lienart|année=2012|pages totales=63|isbn=978-2-35906-088-1|id=CatExpoPanses2012}}
* Catalogue de l'exposition au Centre Pompidou (2013) : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Dominique|nom1=Fourcade|lien auteur1=Dominique Fourcade|directeur1=oui|prénom2=Isabelle|nom2=Monod-Fontaine|directeur2=oui|responsabilité2=Chronologie|prénom3=Alfred|nom3=Pacquement|lien auteur3=Alfred Pacquement|directeur3=oui|prénom4=Georges|nom4=Didi-Huberman|lien auteur4=Georges Didi-Huberman|prénom5=Marcelin|nom5=Pleynet|lien auteur5=Marcelin Pleynet|prénom6=Ágnes|nom6=Berecz|prénom7=Eric|nom7=de Chassey|lien auteur7=Eric de Chassey|prénom8=Daniel|nom8=Buren|lien auteur8=Daniel Buren|responsabilité8=témoignage|prénom9=Jean-Michel|nom9=Meurice|lien auteur9=Jean-Michel Meurice|responsabilité9=témoignage|prénom10=Pierre|nom10=Buraglio|lien auteur10=Pierre Buraglio|responsabilité10=témoignage|prénom11=François|nom11=Rouan|lien auteur11=François Rouan|responsabilité11=témoignage|prénom12=Bénédicte|nom12=Ajac|responsabilité12=chronologie|titre=Simon Hantaï|lieu=Paris|éditeur=Centre Pompidou|année=2013|isbn=978-2-84426-597-5|isbn2=2-84426-597-9|id=CatExpoPompidou2013}} {{Plume}}
* Catalogue de l'exposition à la Villa Médicis (2014) : {{Ouvrage|langue=it, fr|prénom1=Eric|nom1=de Chassey|lien auteur1=Eric de Chassey|titre=Simon Hantaï|éditeur=Drago|année=2014|pages totales=64|isbn=978-88-98565-02-3|id=CatVillaMedici2014}}
* Catalogue de l'exposition au Ludwig Muzeum (2014) : {{Ouvrage|langue=hu, en|prénom2=Julia|nom2=Fabényi|auteur3=François Mathey|prénom3=François|nom3=Mathey|auteur4=Molly Warnock|prénom4=Molly|nom4=Warnock|auteur5=Nikoletta Hazas|auteur6=Alfred Pacquement|auteur7=Anna Hantai|auteur8=Aurélia Chevalier|auteur9=Ferenc Juhasz|auteur10=Katalin Keserü|auteur institutionnel=Archives Simon Hantai|préface=Julia Fabényi|titre=Hantai|lieu=Budapest|éditeur=Ludwig Muzeum|année=2014|pages totales=211|isbn=978-963-9537-44-6}}
* Catalogue de l'exposition ''Simon Hantaï - Pliage: the first decade'' (2015) : {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Alfred|nom1=Pacquement|prénom2=Robert|nom2=Storr|préface=Daniel Hantaï|titre=Simon Hantaï|sous-titre=Pliage : the first decade|lieu=New York|éditeur=Mnuchin Gallery|année=2015|pages totales=84|isbn=978-0-9892909-5-1}}
* Catalogue de l'exposition ''Simon Hantaï - Meuns 1967-1968'' (2015) : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Rémi|nom1=Labrusse|titre=Rose / lilas, et les Meuns|lieu=Paris|éditeur=Guttklein Fine Art|année=2015|pages totales=52|passage=7-21|isbn=}}
* Catalogue de l'exposition ''Simon Hantaï - Blancs'' (2015) : {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Marcelin|nom1=Pleynet|prénom2=Molly|nom2=Warnock|prénom3=Alex|nom3=Bacon|titre=Simon Hantaï|sous-titre=Blancs|lieu=New York|éditeur=Paul Kasmin Gallery|année=2015|pages totales=82|isbn=978-0-9886613-8-7}}
* Catalogue de l'exposition ''Simon Hantaï - Paris, 1948-1955'' (2017) : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Marc|nom1=Donnadieu|titre=Simon Hantaï|sous-titre=Paris, 1948-1955|lieu=Paris|éditeur=Galerie Jean Fournier|année=2017|pages totales=44|isbn=978-2-9562280-0-4}}
* Catalogue de l'exposition ''Simon Hantaï - L'exposition du centenaire'' à la Fondation Louis Vuitton (2022) :  {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Anne|nom1=Baldassari|lien auteur1=Anne Baldassari|directeur1=oui
|titre=Simon Hantaï|sous-titre=L'exposition du centenaire
|lieu=Paris|éditeur=Fondation Louis Vuitton - Gallimard|année=2022|pages totales=268|isbn=978-2-07-297988-0|id=CatFLV2022}}

=== Autres ouvrages, articles ===
;par ordre alphabétique d'auteur
* ''La Part de L'Œil'', Revue annuelle de pensée des arts plastiques {{numéro|20}}, Bruxelles, 2004-2005
ABADIE, Daniel
*{{chapitre|langue=fr|titre chapitre=Les réserves de la peinture
|titre ouvrage={{Harvsp|id=CatExpoStEtienne1973|''Hantaï'', catalogue exposition Saint-Étienne, Musée d'art et d'industrie (1973)}}|id=Abadie1973}}
BONNEFOI, Geneviève
* {{article|titre=Une œuvre hors du commun de Simon Hantaï|périodique=Les Lettres Nouvelles|numéro=6|jour=8|mois=avril|année=1959|passage=31-34}}
BERECZ, Ágnes
* {{chapitre|langue=fr|titre chapitre=Le temps de nouer|titre ouvrage={{Harvsp|id=CatExpoPompidou2013 |texte=Simon Hantaï, catalogue de l'exposition au Centre Pompidou (2013)}}|passage=235-243}}
[[Éric de Chassey|CHASSEY, Éric de]] 
* {{chapitre|langue=fr|titre chapitre=Appauvrir la peinture. Les sérigraphies de Simon Hantaï|titre ouvrage={{Harvsp|id= CatExpoPompidou2013 |texte= Simon Hantaï, catalogue de l'exposition au Centre Pompidou (2013)}}|passage=245-253}}
* {{Ouvrage|langue=fr|titre=L'abstraction avec ou sans raisons|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Gallimard|Gallimard]]|collection=Art et artistes|année=2017|pages totales=267|passage=70-73, 143, 179, 215|isbn=978-2-07-269334-2|id=Chassey2017.1}}
* {{Ouvrage|langue=fr|titre=Après la fin|sous-titre=suspensions et reprises de la peinture dans les années 1960 et 1970|lieu=Paris|éditeur=[[Klincksieck]]|année=2017|pages totales=265|passage=157-158|isbn=978-2-252-04099-7|id=Chassey2017.2}}
[[Jean-Paul Clébert|CLEBERT, Jean-Paul]]
*{{Ouvrage|langue=fr|titre=Dictionnaire du surréalisme|lieu=Paris|éditeur=Éditions du Seuil|année=1996|isbn=}}
CUEFF, Alain
* {{chapitre|langue=fr|titre chapitre=Simon Hantaï - le dépli de l'Horizon du pli|titre ouvrage={{Harvsp|id= CatExpoDonation1998 |texte= Catalogue de la Donation de Simon Hantaï au Musée d'Art moderne de la ville de Paris en novembre 1997}}|passage=6-12}}
[[Hubert Damisch|DAMISCH, Hubert]]
* {{chapitre|langue=fr|titre chapitre=Rencontre en champ/contrechamp. La peinture en mal d'explic[it]ation|titre ouvrage={{Harvsp|id=CatExpoHantaïRouan2005|texte=Catalogue de l'exposition ''Simon Hantaï - Conversation - François Rouan (2005)''}}|id=Damisch2005}}
[[Gilles Deleuze|DELEUZE, Gilles]]
* {{Ouvrage|langue=fr|titre=Le Pli|sous-titre=Leibniz et le baroque|lieu=Paris|éditeur=[[Les Éditions de Minuit]]|année=1988|isbn=}} 
[[Georges Didi-Huberman|DIDI-HUBERMAN, Georges]] 
* {{chapitre|langue=fr|titre chapitre=Enfouies, nées, soulevées|titre ouvrage={{Harvsp|id=CatFLV2022|texte=Catalogue de l'exposition : Simon Hantaï. L'exposition du centenaire (2022)''}}|passage=46-51|id=Didi-Huberman2022}}
[[Charles Estienne|ESTIENNE, Charles]]
* {{article|titre=La peinture et le surréalisme sont d'aujourd'hui comme d'hier|périodique=Combat|numéro=15|jour=7|mois=mars|année=1955|id=Etienne1955}}
[[Dominique Fourcade|FOURCADE, Dominique]]
* {{chapitre|langue=fr|titre chapitre=Un coup de pinceau c'est la pensée|titre ouvrage={{Harvsp|id=CatExpoMNAM1976 |texte=Catalogue de l'exposition au MNAM (1976)}}|id=Fourcade1976}}
* {{article|titre=De la respiration en peinture selon Hantaï|périodique=Critique XXXVI|numéro=408|mois=mai|année=1981}}
* {{chapitre|langue=fr|titre chapitre=Hantaï, une exposition|titre ouvrage={{Harvsp|id=CatExpoPompidou2013 |texte= Simon Hantaï, catalogue de l'exposition au Centre Pompidou (2013)}}|passage=19-200}}
[[Dominique Fourcade|FOURCADE, Dominique]] - [[Yves Michaud (philosophe)| MICHAUD, Yves]]
* {{article|titre =Les tabulas lilas de Simon Hantaï|périodique=Critique|numéro=425|mois=octobre|année=1982|passage=886-889}}{{Plume}}
GHADDAB, Karim
* {{chapitre|langue=fr|titre chapitre=Les Panses de Simon Hantaï ou la peinture en outre|titre ouvrage={{Harvsp|id= CatExpoPanses2012 |texte= Catalogue de l'exposition ''Panses 1964-1965 (2012)''}}|passage=33-47|id=Ghaddab2012}}; {{Lien web | url = http://www.galerie-jeanfournier.com/images/pdf/pdf_43.pdf| titre = disponible sur le site de la Galerie Jean Fournier | consulté le= 10 août 2013}}
LERNER, Ben
*{{Lien web |langue=en|url=http://www.lanaturnerjournal.com/current/35-issue32/54-letter-from-new-york?92f5ee08911f163036a8a5033e8594bc=f5b9a655cea4ba50f8fe73d79ea640fc|titre=Letter from New-York| consulté le=13 août 2013}} ({{date-|28 juin 2010}})
[[Catherine Millet|MILLET, Catherine]]
* {{article|titre=Hantaï, tableaux récents|périodique=Artpress Hors-Série|numéro=16|année=1995|passage=154-156|id=Millet1995}} {{Plume}}
[[Jean-Luc Nancy|NANCY, Jean-Luc]] 
* {{chapitre|langue=fr|titre chapitre=On ne peint que pour|titre ouvrage={{Harvsp|id=CatFLV2022|texte=Catalogue de l'exposition : Simon Hantaï. L'exposition du centenaire (2022)''}}|passage=42-45|id=Nancy2022}}
PAGE, Suzanne
* {{chapitre|langue=fr|titre chapitre=Don de tableaux|titre ouvrage={{Harvsp|id= CatExpoDonation1998 |texte=Catalogue de la Donation de Simon Hantaï au Musée d'Art moderne de la ville de Paris en novembre 1997}}|passage=3-5|id=Pagé1998}} 
[[Alfred Pacquement|PACQUEMENT, Alfred]]
* {{chapitre |langue=fr|titre chapitre=Le Pliage comme méthode
|titre ouvrage={{Harvsp|id=CatExpoStEtienne1973|''Hantaï'', catalogue exposition Saint-Étienne, Musée d'art et d'industrie (1973)}}|id=Pacquement1973}} 
* {{chapitre |langue=fr|titre chapitre=Une fin de silence
|titre ouvrage={{Harvsp|id= CatExpoRennEspace1998 |texte=Catalogue de l'exposition à Renn Espace (1998)}}
|passage=3-4 |id=Pacquement1998}}
* {{chapitre |langue=fr|titre chapitre=1982 : Simon Hantaï se retire
|titre ouvrage={{Harvsp|id=CatExpoPompidou2013 |texte= Simon Hantaï, catalogue de l'exposition au Centre Pompidou (2013)}}|passage=201-209|id=Pacquement2013}}
[[Marcelin Pleynet|PLEYNET, Marcelin]]
* {{chapitre |langue=fr|titre chapitre=La levée et l’interprétation des signes ou Les manteaux de la Vierge
|titre ouvrage={{Harvsp|id=CatExpoMNAM1976 |texte=Catalogue de l'exposition au MNAM (1976)}}|id=Pleynet1976}}
* {{chapitre |langue=fr|titre chapitre=Perspectives du temps dans l’œuvre de Simon Hantaï|titre ouvrage={{Harvsp|id= CatExpoDonation1998 |texte= Catalogue de la Donation de Simon Hantaï au Musée d'Art moderne de la ville de Paris en novembre 1997}}|passage=14-21|id=Pleynet1998}} 
* {{chapitre |langue=fr|titre chapitre=Simon Hantaï : la peinture écrite et l'écriture peinte|titre ouvrage={{Harvsp|id= CatExpoPompidou2013 |texte= Simon Hantaï, catalogue de l'exposition au Centre Pompidou (2013)}}|passage=227-233|id=Pleynet2013}}
RATCLIFF Carter
*{{Lien web |langue=en| url=http://paulrodgers9w.com/BlogEntries/File/Hantai_in_America-Carter_Ratcliff.pdf|titre=Hantaï in America
| consulté le=12 août 2013}} ({{date-|6 décembre 2008}})
RODGERS Paul 
* {{Lien web |langue=en| url=http://www.paulrodgers9w.com/BlogEntries/File/Introduction_Folding_Method_3-09.pdf|titre=An Introduction to Simon Hantaï' Folding Method| consulté le= 12 août 2013}} ({{date-|25 mars 2009}})
* {{Lien web |langue=en| url=http://paulrodgers9w.com/BlogEntries/file/Final%20Hantai-Warhol%20Text%202010%2824%29.pdf|titre=Simon Hantaï & Andy Warhol - The Fate of Modern Art in the Post-Second World War Era| consulté le= 13 août 2013}} ({{date-|20 juillet 2010}})
[[François Rouan|ROUAN, François]]
* {{chapitre |langue=fr|titre chapitre=Retour sur image (Hantaï: Laissées et autres peintures)|titre ouvrage=Notes de regard| éditeur=Galilée|année=2011|lieu=Paris| collection=Écritures/Figures|isbn=978-2-7186-0847-1|passage=160-163}}{{Plume}}
* {{chapitre |langue=fr|titre chapitre=Questions à Simon Hantaï|titre ouvrage=Notes de regard|lieu=Paris|éditeur=Galilée| collection=Écritures/Figures|année=2011|isbn=978-2-7186-0847-1|passage=173-177}}
WARNOCK, Molly
* {{chapitre|langue=fr|titre chapitre=Notes sur le modernisme de Simon Hantaï|titre ouvrage={{Harvsp|id=CatExpoKasminFournier2010|texte=Simon Hantaï, catalogue des expositions de la Paul Kasmin Gallery et de la galerie Jean Fournier (2010)}}|éditeur=|isbn= |id=Warnock2010}}. Ce texte est repris, développé dans le dernier chapitre {{chapitre|langue=fr|titre chapitre=Coda : du pliage comme méthode|titre ouvrage={{Harvsp|id= Warnock2012|texte= Molly Warnock, ''Penser la peinture : Simon Hantaï''}}|passage=211-235}} {{Plume}}
* {{Lien web |langue=en|url = http://nonsite.org/feature/engendering-pliage-simon-hantais-meuns| titre = Engendering pliage: Simon Hantaï's Meuns | éditeur= nonsite.org issue #6| consulté le= 29 mai 2013}} ({{date-|1 juillet 2012}}) 
* {{chapitre |langue=fr|titre chapitre=Dix-sept cellules pour Simon Hantaï|titre ouvrage={{Harvsp|id= CatExpoPanses2012 |texte= Catalogue de l'exposition ''Panses 1964-1965 (2012)''}}|passage=13-28}} ; {{Lien web | url = http://www.galerie-jeanfournier.com/images/pdf/pdf_41.pdf| titre = disponible sur le site de la galerie Jean Fournier | consulté le= 11 août 2013}}
* ''Manifold Address: Simon Hantaï's Étude'', Artforum, {{date-|octobre 2012}}
* ''Simon Hantaï at the Centre Pompidou'', Artforum, {{date-|septembre 2013}}
WAT, Pierre 
*{{chapitre |langue=fr
|titre chapitre=Rencontre avec Hantaï
|titre ouvrage={{Harvsp|id= CatExpoRennEspace1998 |texte=Catalogue de l'exposition à Renn Espace (1998)}}
|passage=7-13
|id=wat1998}}

== Filmographie, vidéos ==
*[[Jean-Michel Meurice]], avec la collaboration d'Alfred Pacquement, ''Des Formes et des couleurs'', 1974, 19 min
*[[Jean-Michel Meurice]], ''Simon Hantaï ou les silences rétiniens'', 1977, film tourné à Meun, été 1976, dans l'atelier de l'artiste, 58 min
*Pierre Desfons, Béatrice Caufman, avec la collaboration de [[Dominique Fourcade]], ''Simon Hantaï, artiste peintre'', collection « Expression », 1981, 14 min, disponible sur le site de l'{{Lien web | url=http://www.ina.fr/art-et-culture/beaux-arts/video/CAA8101907301/portrait-simon-hantai.fr.html|titre=INA|consulté le= 17 mai 2013}}
*Didier Semin (conception), J.-P. Gras (réalisation), {{Lien web | url = http://www.wat.tv/video/simon-hantai-ja62_ggqy_.html |
titre = ''Simon Hantaï, 1984''| consulté le= 29 mai 2013}}, 1984, tourné à l'occasion de l'exposition « Hantaï », Flaine, Centre d'art, 8 min
* {{Lien web | langue=hu|url=https://www.youtube.com/watch?v=bF3evr85kJk&list=PLMvHbfd2TbHUvJ-mLXO669fUQGkdKXXeM&index=7|titre=Hommage à Hantai}}, 2008, 26 min 
* Présentation de l'exposition ''Simon Hantaï et [[Judit Reigl]]'' par Agnès Berecz (2012) : {{Lien web | langue=hu|url = https://www.youtube.com/watch?v=aJxdDshUBIo&list=PLMvHbfd2TbHWSmae2_staPB6IUmxpcWU5&index=32|titre=première partie}}, 61 min; {{Lien web | url=https://www.youtube.com/watch?v=IyugaZCbO2Y&list=PLMvHbfd2TbHWSmae2_staPB6IUmxpcWU5&index=33|titre=deuxième parte}}, 49 min
* Vidéos en hongrois autour de l'exposition ''Simon Hantaï, [[Judit Reigl]] et [[François Fiedler]]'' (2012) : {{Lien web | langue=hu|url = https://www.youtube.com/watch?v=xSAzoQaAjLw|titre=première partie}}, 3 min, {{Lien web | url = https://www.youtube.com/watch?v=wgV5QJW6flQ|titre=deuxième partie}}, 4 min
* {{Lien web | langue=hu|titre=Première hongroise de la parution de la monographie d'Agnès Berecz
|url=https://www.youtube.com/watch?v=9Qq1P5FsGBU&list=PLMvHbfd2TbHUvJ-mLXO669fUQGkdKXXeM&index=5}}, 2012, 3 min
* {{Lien web | langue=hu |url = https://www.youtube.com/watch?v=8AD7Txz3Cic|titre=Entretien avec Zsuzsa Hantaï à l'occasion de l'exposition au Centre Pompidou}}, 2013, 26 min

== Notes et références ==
=== Références bibliographiques ===
* {{Harvsp|id=Bonnefoi1973 |texte= Geneviève Bonnefoi, ''Hantaï'' (1973)}}
{{Références|taille=20|groupe=Bo}}
* {{Harvsp|id=Baldassari1992 |texte= Anne Baldassari, ''Simon Hantaï'' (1992)}}
{{Références|taille=20|groupe=B}}
* {{Harvsp|id=CatExpoDonation1998 |texte= Catalogue de la donation au Musée d'Art moderne de la ville de Paris (1998)}}
{{Références|colonnes=4|groupe=D}}
* {{Harvsp|id=Didi-Huberman |texte= Georges Didi-Huberman, ''L'étoilement - conversation avec Hantaï'' (1998)}}
{{Références|taille=20|groupe=D-H}}
* {{Harvsp|id=Fleischer |texte= Alain Fleischer, ''Simon Hantaï. Vers l'empreinte immaculée'' (2011)}}
{{Références|groupe=F}}
* {{Harvsp|id=Warnock2012 |texte= Molly Warnock, ''Penser la peinture : Simon Hantaï'' (2012)}}
{{Références|taille=20|groupe=W}}
* {{Harvsp|id=berecz2012 |texte= Ágnes Berecz - ''Simon Hantaï 1949-1959'' (2012)}}
{{Références|taille=20|groupe=Be}}
* {{Harvsp|id=hantaï2013 |texte= Simon Hantaï - Jean-Luc Nancy : ''Jamais le mot « créateur »…'' (Correspondance Hantaï-Nancy 2000-2008) (2013)}}
{{Références|taille=20|groupe=N}}
* {{Harvsp|id=CatExpoPompidou2013 |texte= Catalogue de l'exposition ''Simon Hantaï'' à Pompidou (2013)}}
{{Références|taille=20|groupe=P}}
* {{Harvsp|id=CatFLV2022 |texte= Catalogue de l'exposition ''Simon Hantaï L'exposition du centenaire'' à la Fondation Louis Vuitton (2022)}}
{{Références|taille=20|groupe=FLV}}

=== Autres références ===
{{Références}}

== Liens externes ==
{{Autres projets |commons=Category:Simon Hantai}}
{{Liens}}
* Le site de la {{Lien web | url = http://www.galerie-jeanfournier.com| titre = Galerie Jean Fournier | éditeur= Galerie Jean Fournier | consulté le= 17 mai 2013}} contient notamment quelques reproductions d'œuvres et une biographie de Hantaï.
* Dossier Hantaï de l'Académie de Toulouse : {{Lien web | url = http://pedagogie.ac-toulouse.fr/daac/dossierspdf/hantai.pdf| titre = ''Simon Hantaï'' | éditeur= Académie de Toulouse (2000)| consulté le= 29 mai 2013}}
* Le site des {{Lien web|titre=Archives Simon Hantaï|url=https://simonhantai.org|date=2018}}

{{Portail|dada et surréalisme|peinture|art contemporain|Hongrie|France}}

{{DEFAULTSORT:Hantai, Simon}}
[[Catégorie:Peintre français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Peintre hongrois]]
[[Catégorie:Plasticien français contemporain]]
[[Catégorie:Plasticien hongrois contemporain]]
[[Catégorie:Artiste contemporain français]]
[[Catégorie:Artiste contemporain hongrois]]
[[Catégorie:Artiste surréaliste]]
[[Catégorie:Peintre surréaliste français]]
[[Catégorie:Naissance en décembre 1922]]
[[Catégorie:Décès en septembre 2008]]
[[Catégorie:Naissance en Hongrie]]
[[Catégorie:Décès à 85 ans]]
[[Catégorie:Décès dans le 14e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 6)]]