Wunsiedel
Wunsiedel | |
Armoiries |
|
Administration | |
---|---|
Pays | Allemagne |
Land | Bavière |
District (Regierungsbezirk) |
Haute-Franconie |
Arrondissement (Landkreis) |
Wunsiedel im Fichtelgebirge |
Bourgmestre (Bürgermeister) |
Nicolas Lahovnik |
Partis au pouvoir | CSU |
Code postal | 95632 |
Code communal (Gemeindeschlüssel) |
09 4 79 169 |
Indicatif téléphonique | 09232 |
Immatriculation | WUN |
Démographie | |
Population | 9 243 hab. () |
Densité | 168 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 01′ 59″ nord, 12° 01′ 01″ est |
Altitude | 525 m |
Superficie | 5 491 ha = 54,91 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.wunsiedel.de |
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Wunsiedel est une ville allemande située en Bavière en Haute-Franconie. Elle se trouve dans les montagnes Fichtelgebirge au pied du Plateau de Kösseine. Wunsiedel est le siège du district du même nom.
Géographie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Appartenances historiques
Burgraviat de Nuremberg 1285–1398 |
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]La première mention de Wundsiedel remonte à 1163. En 1285, le Burgrave Frédéric III de Nuremberg reçoit le fief en plus de la ville, de par le Roi Rodolphe Ier du Saint-Empire. En 1326, Wunsiedel est considéré comme une ville par le burgrave Frédéric IV.
Le Moyen Âge est marqué, à Wunsiedel, dans le domaine minier. Principalement pour ses mines d'étain. En 1613, la ville devient la capitale du Sechsämterland, d'une taille comparable au district moderne de Wunsiedel im Fichtelgebirge.
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Wunsiedel fait partie du domaine de la principauté de Bayreuth jusqu'en 1791 et l'abdication du dernier margrave. La ville est alors incluse dans le royaume de Prusse. Cependant, en 1810 elle appartient au royaume de Bavière.
Après la Seconde Guerre mondiale, la ville se retrouve alors dans la zone d'occupation américaine en Allemagne.
Le , l'un des lieutenants d'Adolf Hitler, Rudolf Hess, meurt à la prison de Spandau. Sa famille étant originaire de la région, il est enterré au cimetière de Wunsiedel selon ses dernières volontés. Depuis cet évènement la ville est régulièrement le siège de manifestations de mouvements néo-nazis. La paroisse protestante de Wunsiedel a décidé en 2011 de ne pas renouveler la concession familiale de la sépulture de Rudolf Hess pour tenter de prévenir ces rassemblements. Sa pierre tombale portant l'épitaphe « Ich habe es gewagt » (« j'ai osé »), a été retirée en secret le . Les restes du dignitaire nazi ont été exhumés et crématisés et ses cendres dispersées en pleine mer[1].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]- 1812 - 1824 : Johann Jahn
- 1825 - 1828 : Johann Christoph Friedrich Riedel
- 1828 - 1833 : Christoph Heinrich Brandenburg
- 1834 - 1848 : Georg Wilhelm Meinel
- 1848 - 1867 : Christoph Friedrich Landgraf
- 1870 - 1877 : Friedrich Wilhelm Heinrich Brandenburg
- 1877 - 1894 : Eugen Heinrich Friedrich Meinel
- 1894 - 1912 : August Wilhelm Hess
- 1913 - 1938 : Heinrich Schippel
- 1939 - 1945 : Dr Gottfried Drescher
- 1945 - 1946 : Georg Herrmann
- 1946 - 1956 : Georg Meyer
- 1956 - 1973 : Albert Müller
- 1973 - 1990 : Karl Walter (CSU)
- 1990 - 2002 : Otto Rothe (SPD)
- Depuis 2002 : Karl-Willi Beck (CSU)
Jumelage
[modifier | modifier le code]- Mende (France) depuis 1980
- Schwarzenberg/Erzgeb. (Allemagne) depuis 1990
- Volterra (Italie) depuis 2006
Monuments et lieux touristiques
[modifier | modifier le code]La ville est connue pour :
- son théâtre de plein-air (Luisenburg), du nom de la reine Louise, épouse du roi Frédéric-Guillaume III,
- son chaos de blocs granitiques (Felsenlabyrinth).
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Jean Paul (1763-1825) écrivain né le à Wunsiedel.
- Johann Friedrich Esper (1732-1781), naturaliste, y est mort.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Annexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative à la musique :
- Patrick Saint-Paul, « Rudolf Hess n'a plus de sépulture », Le Figaro, Paris, (lire en ligne).