Archidiocèse de Bogota
| Archidiocèse de Bogota (la) Archidioecesis Bogotensis | ||
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| Informations générales | ||
|---|---|---|
| Pays |  Colombie |
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| Archevêque | Luis José Rueda Aparicio | |
| Superficie | 4 099 km2 | |
| Création du diocèse | 11 septembre 1562 | |
| Élévation au rang d'archidiocèse | 22 mars 1564 | |
| Patron | Élisabeth de Hongrie | |
| Diocèses suffragants | Engativá Facatativá Fontibón Girardot Soacha Zipaquirá |
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| Site web | http://www.arquibogota.org.co/ | |
| Statistiques | ||
| Population | 4 841 330 hab. (2020) | |
| Population catholique | 4 171 000 fidèles (2020) | |
| Pourcentage de catholiques | 86,2 % | |
| Nombre de paroisses | 297 | |
| Nombre de prêtres | 421 | |
| Nombre de religieux | 1 196 | |
| Nombre de religieuses | 1 351 | |
 Localisation du diocèse | ||
| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
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L'archidiocèse de Bogota (en latin : archidioecesis Bogotensis ; en espagnol : arquidiócesis de Bogotá) est un archidiocèse métropolitain de l'Église catholique en Colombie. Les archevêques de Bogotá portent le titre honorifique de primat de Colombie.
Territoire
[modifier | modifier le code]Il comprend 15 districts de Bogota : Usaquén, Chapinero, Santa Fe, San Cristóbal, Usme, Tunjuelito, Barrios Unidos, Teusaquillo, Los Mártires, Antonio Nariño, Puente Aranda, La Candelaria, Rafael Uribe Uribe, Ciudad Bolívar, Sumapaz et une partie du district de Suba.
Il comprend également 11 municipalités du département de Cundinamarca : Cáqueza, Chipaque, Choachí, Fómeque, Fosca, Guayabetal, Gutiérrez, La Calera, Quetame, Ubaque et Une.
Il a un territoire d'une superficie de 4 099 km2 divisé en 297 paroisses. Le siège archiépiscopal est dans la ville de Bogota, capitale de la Colombie, où se trouve la cathédrale de l'Immaculée-Conception qui garde une partie du crâne de sainte Élisabeth de Hongrie[1], c'est la raison pour laquelle elle est la patronne de l'archidiocèse[2].
Bogota possède les basiliques mineures de Notre-Dame de Lourdes (es), du Sacré-Cœur (es) dite du vœu national, et du Seigneur de Monserrate (es) sur les hauteurs de la colline du Cerro de Monserrate, ainsi que les sanctuaires de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, du Divin Enfant-Jésus (es) et ceux plus excentrés de Notre-Dame du Rocher (es) et de Notre-Dame de Guadalupe[3].
En dehors de Bogota mais toujours sur le territoire de l'archidiocèse se trouve la basilique de l'Immaculée Conception de Cáqueza[4].
Historique
[modifier | modifier le code]Le siège de Bogotà tire son origine du diocèse de Santa Marta fondé le 9 janvier 1534[5]. Lors du consistoire du 11 septembre 1562, le pape Pie IV autorise, à la demande de Philippe II, le transfert du siège, de la cathédrale, du chapitre de chanoines et de la curie dans la ville de Santa Fé[6](aujourd'hui Bogota) qui devient la capitale du royaume de Nouvelle-Grenade en 1549[7].
Par la bulle In suprema dignitatis apostolicae du 22 mars 1564, Pie IV confirme le transfert du siège épiscopal ; dans le même temps, le diocèse est élevé au rang d'archidiocèse métropolitain sous le nouveau nom d'archidiocèse de Santa Fé de Nouvelle-Grenade avec les diocèses de Popayán et Cartagène des Indes comme suffragants (aujourd'hui tous deux archidiocèses)[8].
L'archidiocèse cède successivement des portions de son territoire pour l'érection de nouveaux diocèses : Le 15 avril 1577 pour le rétablissement du diocèse de Santa Marta[9], le 16 février 1778 pour le diocèse de Mérida (aujourd'hui archidiocèse de Mérida au Venezuela)[10], le 31 août 1804 pour le diocèse d'Antioquia (aujourd'hui archidiocèse de Santa Fe de Antioquia)[11], le 25 septembre 1835 pour le diocèse de Nueva Pamplona (aujourd'hui archidiocèse de Nueva Pamplona)[11], le 29 juillet 1880 pour le diocèse de Tunja (aujourd'hui archidiocèse de Tunja)[9]et le 30 août 1894 pour le diocèse de Tolima[N 1](supprimé le 20 mai 1900)[15].
Il change son nom d'archidiocèse de Santafé de Nouvelle-Grenade pour celui d'archidiocèse de Bogota en Colombie par le décret Obsequiose exposuit du 8 juin 1898 de la congrégation pour les évêques[16]. La même congrégation simplifie son nom en Bogota le 12 janvier 1953 par le décret Apostolicis sub plumbo Litteris[17].
Par un rescrit du 7 novembre 1902, le pape Léon XIII concède à l'archevêque de Bogotá et à ses successeurs le titre de primat de Colombie[18].
Au cours du XXe siècle, il cède des parties de son territoire à plusieurs reprises pour l'érection de nouvelles circonscriptions ecclésiastiques : Le 23 juin 1903 pour la préfecture apostolique de Intendencias Orientales (aujourd'hui archidiocèse de Villavicencio)[19], le 1er septembre 1951 pour le diocèse de Zipaquirá[20], le 29 mai 1956 pour le diocèse de Girardot[21], le 16 mars 1962 pour le diocèse de Facatativá[22]et le 6 août 2003 pour les diocèses de Fontibón[23], Engativá[24]et Soacha[25].
Archevêques
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Le diocèse de Tolima, avec siège épiscopal à Neiva, est érigé le 30 août 1894 par la constitution apostolique Illud semper du pape Léon XIII en prenant une partie du territoire du diocèse de Popayán (aujourd'hui archidiocèse de Popayán) et de l'archidiocèse de Santa Fé de Nouvelle-Grenade (aujourd'hui archidiocèse de Bogota) dont Tolima devient suffragant[12],[13]. Compte tenu de l'immensité du territoire et des difficultés à satisfaire les besoins spirituels des fidèles, le diocèse est supprimé le 20 mai 1900 par le décret Quum legitimae de la congrégation pour les évêques et son territoire divisé pour la création des diocèses de Garzón et d'Ibagué (aujourd'hui archidiocèse d'Ibagué) et une autre partie de son territoire incorporée au diocèse de Popayán[14].
Références
[modifier | modifier le code]- (es) Alfredo Barón Leal, Pontífices en Bogotá : Devoción, patrimonio religioso y urbanismo, Instituto Distrital de Patrimonio Cultural, (ISBN 9789585991903), p. 35
- (es) « La princesa húngara y santa patrona de la arquidiócesis de Bogotá », El Nuevo Siglo,
- (es) « Cerro de Guadalupe, una joya bogotana que no puede dejar de visitar », sur bogota.gov.co (consulté le ).
- (es) « La Basílica Menor Inmaculada Concepción de Cáqueza », sur vetsanjose.arquibogota.org.co (consulté le ).
- (es) José Eduardo Rueda Enciso, Campos de Dios y campos del hombre : Actividades económicas y políticas de los jesuitas en el Casanare, Rosario, Editorial Universidad del Rosario, coll. « ciencas humanas », (ISBN 9789587841589)
- (es) Mario Germán Romero, Fray Juan de los Barrios y la evangelización del Nuevo Reino de Granada, vol. IV, Academia Colombiana de Historia, (lire en ligne), p. 154
- (en) Daniel Jacobs et Stephen Keeling, The Rough Guide to Colombia, Apa Publications, (ISBN 9781789195132)
- (es) Juan Fernando Cobo Betancourt, « La erección de la arquidiócesis y sus primeros esfuerzos evangelizadores 1553-1600 », dans Arquidiócesis de Bogotá, 450 años: miradas sobre su historia, USTA, (ISBN 9789586318990), p. 40
- (es) Aldo Stella Ibáñez, Episcopologios de las actuales arquidiócesis y diócesis colombianas, Arquidiócesis de Bogotá, , p. 333-433
- (es) Jesús Rondón Nucete, « Las visitas pastorales de Monseñor Antonio Ramón Silva García 1895-1921 », dans El patrimonio eclesiástico venezolano : pasado y futuro. Tome 1, (ISBN 9789802444755), p. 176
- (es) Horacio Gómez, La Iglesia en Colombia, SPEC, , p. 211 & 235
- (es) Julio César Orduz, Monseñor Ismael Perdomo y su tiempo : biografía documentada del insigne Arzobispo de Bogotá, Canal Ramírez-Antares, , p. 56
- (la) Leonis XIII pontificis maximi acta : Illud semper, vol. XIV, Rome, (lire en ligne), p. 294-302
- (la) Analecta ecclesiastica : Quum legitimae, vol. IX, Rome, (lire en ligne), p. 445-447
- (es) Arcesio Aragón, Fastos payaneses, 1536-1936, vol. II, Nacional, , p. 8
- (es) « Le titre archiépiscopal de Santafé de la Nouvelle-Grenade prend le nom de Bogota « décret Obsequiose exposuit » », dans Le Canoniste contemporain, Lethielleux, (lire en ligne), p. 100
- (la) « Apostolicis sub plumbo Litteris », AAS 45, sur vatican.va, (consulté le ), p. 302.
- (es) Academia Colombiana de Historia, Boletín de historia y antigüedades, vol. XXV, Imprenta Nacional, , p. 510
- (la) « Cum perplures », AAS 35, sur vatican.va, (consulté le ), p. 752-753.
- (la) « Ne nimia dioecesium », AAS 44, sur vatican.va, (consulté le ), p. 441-444.
- (la) « Quandocumque amplo », AAS 49, sur vatican.va, (consulté le ), p. 49-52.
- (la) « Summi Pastoris », AAS 55, sur vatican.va, (consulté le ), p. 140-142.
- (la) « Suam eminet », AAS 95, sur vatican.va, (consulté le ).
- (la) « Ad efficacius providendum », AAS 95, sur vatican.va, (consulté le ), p. 811-813.
- (la) « Frequenter fieri », AAS 95, sur vatican.va, (consulté le ), p. 815-816.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la religion :
