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Bataille de Seelow

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Bataille de Seelow
Description de cette image, également commentée ci-après
L'artillerie soviétique lors de la bataille (avril 1945).
Informations générales
Date -
Lieu Seelow, Brandebourg, Allemagne
Issue Victoire soviétique
Belligérants
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand Drapeau de l'URSS Union soviétique
Drapeau de la Pologne Pologne
Commandants
Drapeau de l'Allemagne Gotthard Heinrici Gueorgui Joukov
Forces en présence
200 000 soldats
587 chars
2625 pièces d'artillerie
1 000 000 de soldats
3 059 chars
16 934 pièces d'artillerie
Pertes
12 322 morts selon les sources :
5 000–6 000 morts[1]
30 000–33 000 morts[2],[3]
70 000 morts (URSS) et 2 000 morts (Pologne)[4]

Seconde Guerre mondiale

Batailles

Front de l’Est
Prémices :

Guerre germano-soviétique :

  • 1941 : L'invasion de l'URSS

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1941-1942 : La contre-offensive soviétique

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1942-1943 : De Fall Blau à 3e Kharkov

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1943-1944 : Libération de l'Ukraine et de la Biélorussie

Front central :

Front sud :

  • 1944-1945 : Campagnes d'Europe centrale et d'Allemagne

Allemagne :

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Coordonnées 52° 32′ 05″ nord, 14° 23′ 45″ est
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Bataille de Seelow

La bataille de Seelow, plus communément appelée dans la littérature historique « bataille des Hauteurs de Seelow », eut lieu durant la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des combats précédant la bataille de Berlin.

Déroulement de la bataille

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Insuffisamment préparée du côté soviétique, cette attaque faillit tourner au fiasco malgré l'avantage numérique et matériel en faveur des troupes soviétiques.

L'attaque débuta de nuit par une intense préparation d'artillerie. Puis les Soviétiques usèrent de l'arme psychologique. Ils allumèrent des projecteurs de DCA et tournèrent les faisceaux lumineux à l'horizontale vers l'ennemi, afin de l'aveugler.

Les troupes soviétiques commencèrent leur progression vers les hauteurs tenues par l'armée du IIIe Reich, dans un nuage de poussières en suspension laissé par la préparation d'artillerie et le brouillard écœurant des gaz d'échappement des chars accompagnant les fantassins, selon la tactique chère à l'Armée rouge.

De nombreux fantassins se perdirent dans l'obscurité malgré la lueur blafarde des projecteurs, les blindés eurent les plus grandes difficultés à progresser car la zone était fortement marécageuse, nombre d'entre eux s'embourbèrent et furent mis hors de combat avant même d'être au contact.

Des cas répétés de méprises et tirs fratricides s'ensuivirent. Certains fantassins soviétiques avaient malgré tout réussi à atteindre les positions ennemies qu'ils avaient reçu l'ordre de prendre. Dans l'obscurité et la confusion régnante, d'autres fantassins de la seconde vague d'assaut prirent leurs camarades de première ligne déjà installés dans les positions ennemies conquises pour des troupes allemandes et les abattirent.

De son côté, l'état-major des forces allemandes ayant pressenti l'imminence d'une attaque avait fait prudemment replier les occupants des premières lignes sur les secondes lignes, voire dans certains cas sur les troisièmes lignes, afin que l'adversaire bombarde des lignes vidées de leurs occupants, qui se redéploient après la préparation d'artillerie.

Les combats se déroulèrent par la suite autour et dans le village de Seelow. Les troupes soviétiques vinrent finalement à bout de la résistance allemande ; ainsi le dernier et important verrou bloquant la route vers Berlin venait de sauter, laissant libre l'accès à la capitale de l'Allemagne nazie.

Notes et références

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  1. Interview de Aleksey Isaev dans l'Écho de Moscou
  2. Antony Beevor, The Fall of Berlin, 1945, New York, Viking Penguin, (ISBN 0-670-03041-4)
  3. Max Hastings, Armageddon : The Battle for Germany, 1944-1945, Vintage, , 584 p. (ISBN 978-0-375-71422-1, lire en ligne).
  4. Musée Seelower Höhen

Bibliographie

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  • (en) Antony Beevor, The fall of Berlin, 1945, New York, Viking, , 489 p. (ISBN 978-0-142-00280-3 et 978-0-670-03041-5)
  • (su) Antony Beevor, Berlin : slutstriden 1945, Lund, Historiska media, , 543 p. (ISBN 978-9-185-05701-6)
  • (ru) Alekseĭ Isaev, Berlin 45-go : srazhenii︠a︡ v logove zveri︠a, Moskva, I︠A︡uza Ėksmo,‎ (ISBN 978-5-699-20927-9)
  • (en) Max Hastings, Armageddon : the battle for Germany, 1944-45, London, Pan, , 660 p. (ISBN 978-0-330-49062-7)
  • (en) Tony le Tissier, Zhukov at the Oder : the decisive battle for Berlin, Westport, Conn, Praeger, , 327 p. (ISBN 978-0-275-95230-3, lire en ligne)
  • (en) Earl Frederick Ziemke, The battle for Berlin : end of the Third Reich, New York, Ballantine Books, coll. « Purnell's history of the Second World War » (no 6), , 160 p. (ISBN 978-0-356-02960-3).
  • Berlin : les offensives géantes de l'Armée rouge, Vistule - Oder - Elbe (12 janvier - 9 mai 1945) Paris, Economica, 2010, 1re  éd., 645 p. (ISBN 978-2-7178-6029-0)

Articles connexes

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Liens externes

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