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Buronnier

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Le mot buronnier apparaît sur l'Aubrac au XVIIIe siècle en même temps que le mot buron qui désigne le petit habitat en pierres couvert de lauzes qui est utilisé par les hommes chargés, du au , de traire les vaches pendant la période des estives. Les études de documents et recherches archéologiques sont en train de modifier bien des conceptions qu'on pouvait avoir sur la question des burons et buronniers. Ainsi le chercheur Claude Petit, des Archives Départementales de l'Aveyron, a-t-il trouvé le terme de buron attesté dès la fin du XVIIe siècle sur l'Aubrac, notamment dans un inventaire de 1685 du mobilier du buron de Gambayze, près de Nasbinals (voir à ce sujet la publication des Documents d'archéologie française « Les Monts d'Aubrac au Moyen Âge - Genèse d'un monde agropastoral », sous la direction de Laurent Fau).

Étymologie

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Du mot rouergat et auvergnat buron, signifiant cabane. Le terme de buron viendrait lui-même d'une racine normande et/ou germanique « bur », signifiant « l'habitation ».

Composition

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Une équipe de buronniers était dirigée par un cantalès chargé de la préparation du fromage et comprenait en général un pastre, chargé de garder et rassembler le troupeau pour la traite, un bédélier qui avait pour tâche de s'occuper des veaux et un roul, homme à tout faire du buron. Le roul était en général un adolescent qui apprenait le métier de buronnier.

Au XIIIe siècle, ce sont des cabanes en bois ou en terre qui abritaient sur l'Aubrac les bergers durant l’estive.

Vers 1800 se construisent les burons en pierre. En 1850 on compte 300 burons sur l’Aubrac, aux confins du Cantal, de l’Aveyron et de la Lozère. Ils abritaient 1200 buronniers et produisaient 700 tonnes de fromage entre le et le , période d’estive.

Les burons ferment peu à peu au milieu du XXe siècle. En 1960, seulement 25 tonnes de fromage sont produites[1].

Notes et références

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  1. Éditions Le guide indispensable, Le guide indispensable Pour tout savoir sur les fromages français (AOP-IGP), Éditions Le guide indispensable, (lire en ligne), p. 101

Bibliographie

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  • L'Aubrac, tomes 4 et 6, CNRS - (ouvrages irremplaçables mais pratiquement introuvables aujourd'hui autrement qu'en bibliothèque publique)
  • Chemins de transhumance de Jean Paul POURADE , préfacé par Jean Pierre CHABROL (AEDIS - 1996)
  • AUBRAC de l'ethnologue Jean Dominique LAJOUX (Editions La Martinière - 2014)
  • Monts d'Aubrac au Moyen Âge - Genèse d'un monde agropastoral, sous la direction de Laurent Fau, Documentation d'archéologie française.
  • A paraître Décembre 2020 La Mémoire des Burons de Jean Paul POURADE (AEDIS)