Aller au contenu

Guillaume Boudy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Guillaume Boudy
Illustration.
Guillaume Boudy en 2020.
Fonctions
Conseiller départemental des Hauts-de-Seine
En fonction depuis le
(3 ans, 4 mois et 17 jours)
Circonscription Canton de Nanterre-2
Prédécesseur Christian Dupuy
Maire de Suresnes
En fonction depuis le
(4 ans, 4 mois et 15 jours)
Élection 3 juillet 2020
Prédécesseur Christian Dupuy
Secrétaire général pour l'investissement

(4 ans et 28 jours)
Premier ministre Édouard Philippe
Jean Castex
Prédécesseur Louis Schweitzer
(commissaire général)
Successeur Bruno Bonnell
Biographie
Date de naissance (60 ans)
Lieu de naissance Monaco
Nationalité Française
Parti politique LR (2015-2024)
Horizons (depuis 2024)
Diplômé de HEC Paris
IEP de Paris
ENA
Profession Homme politique, haut fonctionnaire
Distinctions Voir section
Religion Catholicisme

Guillaume Boudy
Maires de Suresnes

Guillaume Boudy, né le à Monaco, est un haut fonctionnaire et homme politique français, maire de Suresnes depuis 2020, vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine depuis 2021 et conseiller maître de la Cour des comptes.

Adjoint au maire chargé des finances à Suresnes de 2014 à 2020, il prend la tête de liste pour LR lorsque Christian Dupuy ne se représente pas.

Il est secrétaire général pour l'investissement de 2018 à 2022, poste rattaché aux services du Premier ministre. Il était préalablement secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication.

Famille et formation

[modifier | modifier le code]

Guillaume Éric François Boudy naît le à Monaco du mariage d'André Boudy, avocat, et de Régine Cordier[1].

Issu d'une famille de hauts fonctionnaires d'origine périgourdine, Guillaume Boudy compte notamment pour parents Pierre Sarrazin, député-maire de Sarlat, Paul Boudy, directeur général du service forestier marocain et collaborateur du maréchal Lyautey et Marcel Cordier, premier président de la cour d'appel de Rabat.

Après des études secondaires et supérieures au lycée Albert-Ier à Monaco et au lycée Masséna à Nice, Guillaume Boudy poursuit ses études supérieures à Paris, où il obtient les diplômes de l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC) et de l'Institut d'études politiques de Paris (IEP de Paris)[1].

Le , il épouse Constance Wattinne. De ce mariage naissent quatre enfants[1].

Carrière professionnelle

[modifier | modifier le code]

Guillaume Boudy commence sa carrière professionnelle en 1987 au Venezuela, à la direction financière du groupe Renault. En 1991, il intègre l'École nationale d'administration (ENA) au sein de la promotion Léon Gambetta 1991-1993. Il est ensuite auditeur à la Cour des comptes durant trois ans. De 1994 à 1996, il est commissaire aux comptes du Programme alimentaire mondial de l'ONU[1].

En 1996, il est promu conseiller référendaire et en 2009, conseiller maître[1],[2],[3].

De 1998 à 2000, il est conseiller commercial près l'ambassade de France à Singapour[1].

Il entre ensuite en 2001 dans la haute fonction publique territoriale où il est nommé directeur général des services du département de la Savoie. Il quitte ce poste l'année suivante après sa nomination comme directeur adjoint du cabinet d'Hervé Gaymard au ministère de l'Agriculture et de la Pêche, puis au ministère de l'Économie et des Finances. En 2005, il est nommé directeur général de la Cité des sciences et de l'industrie.

De 2008 à 2012, il est secrétaire général du ministère de la Culture sous l'autorité des ministres Christine Albanel puis Frédéric Mitterrand. En , il participe à une table ronde sur la modernisation de l'État. Sur les 374 décisions adoptées dans le cadre de la révision générale des politiques publiques, 16 s’appliquent au ministère de la Culture et de la Communication : il revient à Guillaume Boudy de mettre en œuvre ces mesures relatives à la réorganisation de l’administration centrale, à la réorganisation des fonctions d’inspection du ministère, à la modernisation de la tutelle des opérateurs, à la réforme de l’audiovisuel extérieur, à la modernisation de la gouvernance et de la gestion du Centre national de la cinématographie et au regroupement du Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie[4].

En 2016, il est nommé directeur général des services de la région Auvergne-Rhône-Alpes sous la présidence de Laurent Wauquiez[5]. Disposant d’une expertise dans la fusion et l’organisation de directions administratives, il est nommé pour organiser la fusion des deux régions[6].

Secrétariat général pour l'investissement

[modifier | modifier le code]

Le , Guillaume Boudy est nommé secrétaire général pour l'investissement, par le gouvernement Édouard Philippe[7]. Il est chargé du suivi de la mise en œuvre du programme Investissements d'avenir (PIA), et de France 2030, soutenant notamment : l'accélération de la transition écologique, la facilitation de l'accès à l'emploi, la compétitivité de l’économie et la construction de l'État de l'âge du numérique [8].

Activité politique d'élu local

[modifier | modifier le code]

Guillaume Boudy a été conseiller municipal de La Turbie (Alpes-Maritimes) de 2001 à 2007[9].

En 2008, il est élu conseiller municipal de Suresnes (Hauts-de-Seine), dont il est depuis 2014 deuxième adjoint au maire Christian Dupuy, délégué aux Finances, au Budget, à la Prospective et aux Systèmes d'information[6],[10].

Christian Dupuy ne se représente pas lors des élections municipales de 2020 et soutient Guillaume Boudy pour lui succéder[11].

Le dimanche , la liste qu'il conduit arrive en tête du premier tour de l'élection municipale, obtenant 39,06 % des voix[12].

Au second tour, il obtient 48,76 % des voix[13]. Il est élu quelques jours plus tard maire de Suresnes en remplacement de Christian Dupuy, qui prend sa retraite politique.

En 2021, à l'occasion des élections départementales, il se présente en binôme avec Camille Bedin pour le canton Nanterre 2. Il est élu avec 64,16 % des voix.

À la suite des élections, il est nommé vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, chargé de la commande publique et de l'évaluation des politiques publiques[14].

Résultats électoraux

[modifier | modifier le code]

Élections municipales

[modifier | modifier le code]

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Commune Position 1er tour 2d tour Sièges (CM)
Voix % Rang Voix % Issue
2020[15] LR Suresnes Tête de liste 4852 39,06 1er 5249 48,76 Élu
32  /  43

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Décorations françaises

[modifier | modifier le code]

Le , Guillaume Boudy est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite au titre de « directeur général d'un établissement culturel ; 16 ans de services civils et militaires »[16].

Le , il est nommé membre du conseil de l'ordre des Arts et des Lettres par Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication[17] et, à cet titre, il est ex officio commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres[18].

Le , il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « conseiller maître à la Cour des comptes, secrétaire général du ministère ; 25 ans de services »[19].

Décorations étrangères

[modifier | modifier le code]

Le 17 novembre 2019, il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre de Saint-Charles au titre de « secrétaire général pour l'Investissement du gouvernement français »[20].

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f Who's Who in France, édition 2015, p. 364.
  2. « Le plan d'investissement de l'Etat sera piloté par un haut fonctionnaire », sur le site de la revue Challenges, (consulté le ).
  3. M. T., « Guillaume Boudy aux commandes du Grand Plan d'investissement », sur le site Banque des territoires de la Caisse des dépôts et consignations, (consulté le ).
  4. Communiqué de Christine Albanel [qui] désigne les personnalités qui seront chargées de la préfiguration de la nouvelle organisation de l’administration centrale du ministère, mercredi 7 mai 2008, [lire en ligne].
  5. Marie-Annick Depagneux, « Qui est Guillaume Boudy, le directeur général d'Auvergne-Rhône-Alpes ? », sur le site du quotidien La Tribune, (consulté le ).
  6. a et b G. M., « Un nouveau patron des services à la Région », sur le site du quotidien Le Progrès, (consulté le ).
  7. « Le Secrétaire général pour l'investissement, Guillaume BOUDY », sur le site du gouvernement (consulté le ).
  8. « Le Programme d'investissements d'avenir », sur le site du Service d'information du Gouvernement (SIG), (consulté le ).
  9. Géraldine Meignan, « La diaspora business du nouveau Monaco », sur le site du magazine L'Expansion - L'Express, (consulté le ).
  10. Site de la mairie de Suresnes.
  11. David Livois, « Municipales 2020 : à Suresnes, on se dispute le soutien d’En Marche », leparisien.fr, 19 septembre 2019.
  12. « Résultats municipales 2020 à Suresnes », sur Le Monde.fr (consulté le )
  13. « Elections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
  14. « Guillaume BOUDY - Conseil départemental des Hauts-de-Seine », sur www.hauts-de-seine.fr (consulté le )
  15. Ministère de l'Intérieur, « Élections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  16. Décret du 7 mai 2007 portant promotion et nomination.
  17. Déclaration de M. Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication, sur le rôle du Conseil national de l'ordre des Arts et des Lettres, Paris le 2 avril 2012.
  18. Décret n° 57-549 du 2 mai 1957 portant institution de l'ordre des Arts et des lettres, article 8, publié au JO de la RF le 3 mai 1957, p. 4568-4569, [lire en ligne].
  19. Décret du 6 avril 2012 portant promotion et nomination.
  20. « Ordonnance Souveraine n° 7.795 du 17 novembre 2019 portant promotions ou nominations dans l'Ordre de Saint-Charles » in Bulletin officiel de la principauté de Monaco,, journal no 8461, année 2019, [lire en ligne].