Erbéviller-sur-Amezule
Erbéviller-sur-Amezule | |||||
Mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Seille et Grand Couronné | ||||
Maire Mandat |
Claude Renaud 2020-2026 |
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Code postal | 54280 | ||||
Code commune | 54180 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | érbévillois, érbévilloise | ||||
Population municipale |
69 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 43′ 51″ nord, 6° 23′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 238 m Max. 305 m |
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Superficie | 4,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Grand Couronné | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Erbéviller-sur-Amezule est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]C'est à Erbéviller que l'Amezule prend sa source. Le territoire de la commune est limitrophe de 4 communes.
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Carte de la commune.
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Panneau d'entrée Erbéviller.
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Panneau d'entrée Erbéviller-sur-Amezule.
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Source de l'Amezule.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Amezule et le Rupt de Geneve[1],[Carte 1].
L'Amezule, d'une longueur de 19 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Meurthe à Champigneulles, après avoir traversé douze communes[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 785 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Erbéviller-sur-Amezule est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,6 %), terres arables (29,7 %), forêts (21,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Anciennes mentions : Arembeaviller (1284), Herbevilleir (1348), Erbelviller (1420), Erbervilleir (1424), Erbeviller-lès-Réméréville (1621), Erbévillé-lès-Réméréville (1756), Erbévillers (1793), Erbéviller-sur-Amezule (1932). En lorrain roman : Erbèvller.
Il s'agit du nom de personne Arembert + villare.
Histoire
[modifier | modifier le code]- Présence gallo-romaine.
- 1333 : Aymars, évêque de Metz engage en garantie d'un prêt, la moitié de plusieurs bans et mairies dont ceux d'Erbéviller[15].
- 1409, 27 juillet : lettres par lesquelles Gérard de Haraucourt et Henri d'Ogéviller, tous deux chevaliers, déclarent avoir reçu 500 florins du Rhin de Raoul de Coucy, évêque de Metz, et l'avoir remis (l'évêque ?) en jouissance du tiers des villes de Bezainge-la-Grande, Remeville, Bussencourt, Vellene et Erbéviller qui avaient été engagé pour garantir diverses sommes d'argent prêtées aux prédécesseurs dudit Raoul[15].
- 1413 : un acte d'accompagnement entre Raoul de Coucy, évêque de Metz, et Charles de Lorraine mentionne le village[16].
- 1571, le 13 septembre : pour éviter les conflits de juridiction entre le duché de Lorraine et l'évêché de Metz, un traité décide que la Lorraine aura le ban de Réméréville comprenant Beaufort (Gellenoncourt), Cercueil (Cerville), Buissoncourt, Erbéviller et Réméréville[17].
- 1591, le 14 décembre : Réméréville est le chef-lieu d'une mairie comprenant Buissoncourt, Cercueil (Cerville), Erbéviller, et Beaufort (Gellenoncourt ?). Le duc de Lorraine donne l'ensemble à l'évêque de Metz en échange de Marsal[18]. Selon une autre source, l'échange aurait eu lieu le 14 décembre 1593 et concernerait un nombre de villages nettement plus importants[19].
- 1527 : le duc Antoine de Lorraine achète le bois de la Tuxenière, commune d'Erbéviller[18].
- 1589 : Clément Jobal cède au duc Charles III de Lorraine un gagnage situé à Erbéviller[18].
- 1621 : on recense 22 ménages avec 6 laboureurs. Les autres habitants sont manouvriers[18].
- 1789 : le village fait partie du bailliage de Vic, principauté épiscopale de Metz[20].
- 1853 : la cure est annexe de Champenoux[18].
- 1914 : dommages importants au cours de la guerre 1914-1918. Commune citée à l'ordre de l'Armée. Lors de l'occupation du village, un officier allemand se rendit involontairement célèbre. Pour se procurer de l'argent, il avait rançonné la mairie et lui remis le billet suivant : pour pénitence d'être suspect d'avoir tiré sur des sentinelles allemandes pendant la nuit du 22 au 23 août, j'ai reçu de la Commune Erbéviller 1000 (mille francs). Signé Baron (illisible) Aupt. Reit. Reig La presse française s'empara de ce billet et l'officier fut la risée des journaux français de l'époque[21].
- 1927, le 8 janvier : le ministre de la guerre cite la commune d'Erbéviller à l'ordre de l'Armée[22].
- Erbéviller devient Erbéviller-sur-Amezule le 2 février 1932.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2021, la commune comptait 69 habitants[Note 4], en évolution de −12,66 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Germain, reconstruite après 1918.
- Erbéviller ne possède pas de monument aux morts. Une plaque souvenir est fixée sur un mur dans la salle du rez-de-chaussée de la mairie et porte les inscriptions suivantes : AUGUSTE VELREITER - 1914-1918 avec la médaille militaire.
- Petit patrimoine : croix, fontaines, plaque de cocher, pompe-éolienne.
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Église Saint-Germain.
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Croix de chemin.
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Pompe-fontaine.
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Pompe-éolienne.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Auguste Velreiter. Des recherches effectuées sur le site mémoire des hommes[29] ont permis d'obtenir les renseignements suivants : il est né à Erbéviller le 8 novembre 1890. il était sergent au 26e régiment d'infanterie. Il est mort le 26 septembre 1914 à Cappy-Dompierre-Becquincourt dans la Somme.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or à la fasce ondée haussée d'azur, à la herse sarrasine de gueules brochant sur le tout. |
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Détails | Adopté en 1986. |
Blason populaire
[modifier | modifier le code]Les habitants étaient surnommés en patois les runès d'Erbèvller : les ruinés d'Erbéviller[30].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Erbéviller », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- Erbéviller-sur-Amezule sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Erbéviller-sur-Amezule » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale d'Erbéviller-sur-Amezule », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « l'Amezule »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Erbéviller-sur-Amezule et Tomblaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « L'Austrasie, revue de Metz et de Lorraine, 11e volume », sur gallica.bnf.fr, .
- « Le département de la Meurthe, 2e partie, par Henri Lepage », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
- « Mémoire de la société d'archéologie lorraine, », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
- « les communes de la Meurthe par Henri Lepage, 1er volume », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
- Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du musée lorain, Nancy, Musée lorrain, , 340 p. (lire en ligne), p. 41.
- « Cahier de doléances d'Ebéviller pour les États généraux de 1789 », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
- « La gazette de Biarritz et du littoral », sur gallica.bnf.fr, quotidien, (consulté le ).
- l'Écho d'Alger, Alger, (lire en ligne).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- site mémoire des hommes http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?rubrique16
- « l'évangile des sobriquets caractérisant les habitants des villages lorrains par Vital Collet », sur bnf.fr, (consulté le ).