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Kaïnosite-(Y)

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Kaïnosite-(Y)
Catégorie IX : silicates[a]
Image illustrative de l’article Kaïnosite-(Y)
Général
Formule chimique Ca2(Y,Ce) SiO4O12(CO3)•(H2O)
Identification
Couleur variable, brun et jaune à incolore
Système cristallin orthorhombique
Classe cristalline et groupe d'espace dipyramidal (mmm)
symbole H-M: (2/m 2/m 2/m)
S.P.m.
Clivage 110
Cassure cassant et inégal
Échelle de Mohs 5 - 6
Trait blanc
Éclat vitreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,662 à 1,665
nβ = 1,682 à 1,689
nγ = 1,687 à 1,692
Biréfringence Δ = 0,025 à 0,027
Dispersion optique forte
Propriétés chimiques
Densité 3,4 - 3,6

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La kaïnosite-(Y) est un minéral silicaté de formule chimique Ca 2 (Y,Ce) SiO 4 O 12 (CO 3 )•(H 2 O). La kaïnosite est découverte pour la première fois en Norvège sur l'île de Hitterø[1] et nommé par le minéralogiste finlandais Adolf Erik Nordenskiöld en référence au terme grec signifiant « inhabituel » en raison de sa rareté et de sa composition exotique.

La kaïnosite appartient à la classe des minéraux orthorhombiques, un système qui résulte de l'étirement d'un réseau cristallin cubique le long de deux de ses paires orthogonales. La kaïnosite est un minéral biaxial, la lumière entrant dans ses cristaux est donc polarisée dans deux directions de vibration (XYZ) car elle possède deux axes optiques. La kaïnosite étant orthorhombique, les directions de vibration XYZ coïncident avec les axes cristallographiques a,b,c.

La kaïnosite est très rare et se trouve principalement en Russie dans les vacuoles, les pegmatites, les granites et les complexes alcalins en tant que produit altéré du minéral de kuliokite. Des échantillons classiques ont été découverts dans les mines de Madawaska, de Bicroft et de Greyhawk, près de Bancroft en Ontario[2].

Notes et références

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  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.

Références

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  1. (en) « Webmineral » (consulté le )
  2. McDougall, « Mineral Highlights from the Bancroft Area, Ontario, Canada », Rocks & Minerals, vol. 94, no 5,‎ , p. 408–419 (ISSN 0035-7529, DOI 10.1080/00357529.2019.1619134, S2CID 201298402, lire en ligne)

Bibliographie

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  • Rumanova IM, et Volodina GF et Belov NV (1967) "La structure cristalline de la kainosite de silicate annulaire de terres rares, Ca 2 (Y, Tr) 2 [Si 4 O 12 ] CO 3 [H 2 O]". Cristallographie physique soviétique, 11, 485-491.