Midrevaux
Midrevaux | |
La rue de l'église. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Ouest Vosgien |
Maire Mandat |
Bernard Martin 2020-2026 |
Code postal | 88630 |
Code commune | 88303 |
Démographie | |
Gentilé | Midrevalliens |
Population municipale |
182 hab. (2021 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 23′ 06″ nord, 5° 36′ 46″ est |
Altitude | 307 m Min. 285 m Max. 436 m |
Superficie | 14,29 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Neufchâteau (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Neufchâteau |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Midrevaux est une commune française située dans le département des Vosges, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Midrevalliens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Midrevaux est un village entouré de forêts, bordé par la Saônelle, affluent de la Meuse, à l'ouest de Neufchâteau et de Coussey.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Chermisey | Sionne | |||
Grand | N | |||
O Midrevaux E | ||||
S | ||||
Pargny-sous-Mureau | Villouxel |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située pour partie dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse et pour partie dans le la région hydrographique « La Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la ruisseau la Saonnelle, Ru de Rorthey et Ru du Vau[1],[Carte 1].
La Saônelle, d'une longueur totale de 21,8 km, prend sa source dans la commune de Lafauche et se jette dans la Meuse en limite de Frebécourt et Coussey, après avoir traversé huit communes[2].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 057 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rollainville », sur la commune de Rollainville à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Midrevaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchâteau, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,9 %), prairies (16,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,7 %), terres arables (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones urbanisées (1,8 %)[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]D'après H. Lepage et Ch. Charton[15], Midrevaux (aussi Melior-Valis, Mundri-Valis, Midreval) est un village de l'ancienne province de Champagne, en partie sur le versant d'une montagne, en partie dans une plaine, sur le ruisseau du Vau, près du chemin de grande communication numéro 4 de Liffol-le-Grand à Coussey ; à 78 km d'Épinal et 8 de Neufchâteau, chef-lieu du canton.
Selon certains antiquaires, la commune tirerait son nom du culte que les Gaulois auraient rendu, en ce lieu, à Mitra, l'une de leurs divinités (Mitra Vallis, vallée de Mitra). Aucun monument ne confirme cette opinion qui reste très minoritaire.
Louis XI, roi de France, autorise son conseiller au pays d"Anjou à recevoir « les foi et hommages » de Jeanne de Manonville (fille de Jean et de Allarde de Chambley), veuve de Jean de Beauvau (1421-1468) pour le château de Rorthey.
Il y avait, en 1848, 488 habitants répartis en 134 maisons pour 166 ménages, dont 49 électeurs censitaires. Une école mixte abritait 101 élèves. Le village disposait d'un bureau de bienfaisance.
Il y avait, au Xe siècle, une colline appartenant au territoire de Midrevaux, et nommée encore Châtillon, un château fortifié dont on trouve les fondations. Démoli sur l'ordre de saint Gérard, évêque de Toul, ces pierres servirent à la construction du château de Rorthey.
L'abondance des ressources en affouage a attiré à Midrevaux un grand nombre de personnes des communes étrangères, ce qui a doublé la population en moins de 50 ans.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2021, la commune comptait 182 habitants[Note 4], en évolution de −18,02 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Vestiges d'un château du XIe siècle Le château de Chatillon. Les pierres provenant de la démolition de ce château-fort auraient servi à la construction de la ferme fortifiée de Rorthey.
Sur le territoire de la commune passait une voie romaine reliant Grand (Andésina) à Soulosse (Solimariaca). Les vestiges de cette voie sont encore parfaitement visibles dans la forêt de Midrevaux.
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L'église.
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Le calvaire.
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La fontaine de la mairie.
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Carte postale du village vers 1910.
La gare
[modifier | modifier le code]Pendant près d'un siècle, de 1875 à 1973, Midrevaux avait une gare qui faisait partie de la ligne de chemin de fer de Gondrecourt-le-Château à Neufchâteau. Elle était située à mi-chemin du village et de Sionne.
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Carte postale de la gare de Sionne-Midrevaux vers 1908.
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Autre carte postale de la gare dans les années 1900.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à la lettre onciale M d'or couronnée du même et accompagnée en pointe d'une hydre menaçante à trois têtes d'argent ; vêtu d'or chargé en chef de deux haches d'azur emmanchées de gueules, posées en pal et affrontées[20]. |
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Détails | Le M oncial d’or couronné représente la vierge Marie triomphant du démon symbolisé par l’hydre. Le champ d’azur évoque les armes de l’abbaye de Mureau, seigneur du village sous l’ancien régime, qui portait « d’azur chargé d’une vierge Marie d’or ». La partition du vêtu, en pointe dessine le V d’un val ; le M et l’hydre combinés au val constituent des armes parlantes homonymes (phonétiques) pour le toponyme MIDRE-VAUX. Les haches illustrent l’importance des forêts qui environnent le village et les activités et les commerces qu’elles génèrent. Adopté par la municipalité le 3 septembre 2019. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Midrevaux, p. 754
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La ligne de partage des eaux entre le le bassin versant de la Meuse et la région hydrographique « La Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » est représentée par une ligne verte en tirets-points.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Midrevaux » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Midrevaux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la ruisseau la Saonnelle »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Midrevaux et Rollainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rollainville », sur la commune de Rollainville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rollainville », sur la commune de Rollainville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Midrevaux ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Neufchâteau », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Le département des Vosges, Statistique historique et administrative, Aurillac, Berger-Levrault, 1978. p. 329.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Midrevaux sur le site armorialdefrance.fr