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Rosengart

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Rosengart
logo de Rosengart
illustration de Rosengart

Création 1928
Disparition 1955
Personnages clés Lucien Rosengart
Forme juridique Société anonyme
Slogan La grande marque des petites voitures
Siège social Neuilly-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeurs Lucien RosengartVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Constructeur automobile
Produits Automobiles

Rosengart est une marque automobile française créée par Lucien Rosengart. Elle a produit des voitures particulières de 1928 à 1955.

L'entreprise, créée en 1905, fut d'abord spécialisée dans la petite mécanique et l'éclairage pour cycles, canots à moteur et automobiles. Très ingénieux, Rosengart invente le baby-foot et dépose 186 brevets, dont un lié au lancement des obus. En 1914, il met au point une fusée lance-obus qui, commandée par l’État, lui permet de construire d'importantes usines à Paris et Saint-Brieuc. Il s'associe avec Citroën et ses usines sortiront jusqu'à cent mille fusées par jour.

Action de la S.A. des Automobiles L. Rosengart en date du .

En 1927, avec l'ingénieur Jules Salomon, il décide de se lancer dans la construction automobile. Pour cela, il achète la licence de l'Austin Seven anglaise de 1923 (de la même manière, en Allemagne, BMW produit sous licence la Dixi). C'est fin 1928, qu'il présente son premier modèle, la Rosengart LR2, qui en est la copie.

Par une promotion habile, la LR2, que l'on pourrait qualifier de voiturette, eut autant de succès que sa sœur anglaise plusieurs années auparavant.

Conduite par François Lecot, un véhicule de série parcourt quotidiennement 900 km durant plus de trois mois et demi, soit 100 000 km, sans incident majeur. Dans le même temps, la LR2 se classe 80 fois première dans les 81 épreuves sportives auxquelles elle participe.

Dès 1931, sous le nom de « LR4 », des modifications la différencièrent de l'anglaise ; sa robustesse fut démontrée par plusieurs raids de longue distance. Ce modèle durera jusque dans les années 1950 en conservant toujours l'empattement court de 2,20 m.

Modèles produits

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Modèles en vente en 1936.
Rosengart cabriolet, dans les locaux de l'ancienne usine de Saint-Brieuc.
Un cabriolet d'après-guerre
Base licence Modèle Production
Début Fin
Austin Seven LR2 1928 1931
Austin Seven LR4 1931 1934
Austin Seven LR6 1932 1935
Austin Seven LR62 1932 1935
Austin Seven LR63 1932 1935
Austin Seven LR44 1933 1934
Austin Seven LR45 1933 1935
Austin Seven LR47 1933 1935
Austin Seven LR49 1933 1935
Trumpf Adler LR500 Supertraction 1933 1935
Austin Seven LR64 1933 1935
Austin Seven LR4N2 SuperCinq 1935 1939
Austin Seven LR4RI SuperCinq 1935 1940
Trumpf Adler LR505 Supertraction 1935 1937
Austin Seven LR70 SuperSept 1937 1939
Trumpf Adler LR539 Supertraction 1938 1940
Trumpf Adler Super Trahuit 1946 1946
Austin Seven Labor Pick-up 1950 1950
Austin Seven Robor Fourgonnette 1950 1950
Austin Seven Vivor break 3 portes 1950 1950
Austin Seven Ariette Break 3 portes 1951 1953
Austin Seven Ariette Cabriolet 1951 1953
Austin Seven Ariette Coach 1951 1953
Austin Seven Artisane 1951 1953
Austin Seven Labor Pick-up 1951 1951
Austin Seven Robor Fourgonnette 1951 1951
Austin Seven Vivor break 3 portes 1951 1951
Austin Seven Sagaie Break 3 portes 1953 1954
Austin Seven Sagaie Cabriolet 1953 1954
Austin Seven Sagaie Coach 1953 1954
Panhard Dyna X Scarlette 1953 1953

Source Club Rosengart France[1].

Modèles d'avant-guerre

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Modèles LR2 et LR4

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Rosengart LR2 coupé.

Les modèles LR2 et LR4 sont produits sous licence de l'anglaise Austin Seven : LR2 (1929) ; LR4 et ses dérivés (1930) ; LR6 (1932) ; LR500 (1933) ; LR4N2, dite « Super 5 » (1937)[2].

Puis en 1938, c'est la Rosengart LR4N2 4CV, toujours sous licence Austin Seven, dont les caractéristiques principales sont : moteur quatre cylindres en ligne de 747 cm3, 19 ch à 3 800 tr/min, soupapes latérales ; allumage par batterie et bobine ; graissage par barbotage (absence de pompe à huile) ; refroidissement par thermosiphon ; essieu avant rigide ; boîte à trois rapports et marche arrière ; freins mécaniques sur les quatre roues ; longueur 3,53 m, largeur 1,27 m, poids 670 kg.

Supertraction

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La LR539 Supertraction est construite de 1938 à 1940 sur la base de l'allemande Adler Trumpf, dont Lucien Rosengart a acquis la licence. C'est une élégante traction avant à 2 portes, dont le moteur est le 4 cylindres Citroën 11 Perfo de la Citroën Traction Avant, 1911 cm³, 56 ch, boîte 3 vitesses, 120 km/h[3].

Pendant la guerre

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Exposition de pièces Rosengart passée en revue par Philippe Pétain en 1941 à Tarbes.

Certaines usines françaises seront réquisitionnées pour fabriquer des pièces pour les usines Rosengart, c'est le cas de l'usine Morane-Saulnier d'Ossun qui les exposa à Tarbes en 1941, lors du passage du chef de l'État français Philippe Pétain.

Modèles d'après-guerre

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  • Supertrahuit (1948), à moteur V8 Mercury [4] ;
  • Vivor (1950) ;
  • Robor (1950) ;
  • Labor (1950) ;
  • Ariette (1951), fourgonnette (1952) et Artisane (1952) [5] ;
  • Sagaie (1953) avec le moteur CEMEC-SEMO.
  • Panhard / Rosengart Scarlette (1953)

Notes et références

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  1. « Au fil de l'eau … », sur Club L.Rosengart (consulté le ).
  2. « L'autre Supercinq… », sur joestf1.blogspot.fr (consulté le ).
  3. Supertraction, Club Rosengart
  4. Rosengart Supertraction, newsdanciennes.com
  5. Rosengart Ariette, newsdanciennes.com

Liens externes

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