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craindre

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Yângâ tî Farânzi

[Sepe]

Palî

[Sepe]

craindre \kʁɛ̃dʁ\ palî tî mbenze

  1. sâra mbeto
    • Ces personnes ont craint, en pénétrant trop avant dans le système de l'homme, de voir disparaître ses plus brillantes attributions. — (Journal de médecine, chirurgie, pharmacie, etc , V. 35, 1816, lêmbëtï 376)
    • Une accusation de complot contre la vie de Napoléon III fut abandonnée par prudence ; l’idée était dans l’air, on craignait d’évoquer l’événement. — (Louise MichelLa Commune , Paris : P.-V. Stock, 1898, lêmbëtï 22)
    • Nous ne prenions jamais une auto dans que je dise au chauffeur : « Pas trop vite hein, vieux, madame a peur. » Mais il savait bien que c’était moi qui « craignais », comme on dit en Avignon, et il riait de bon cœur. — (Léon DaudetSouvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil , Grasset, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 462)
    • Stendhal dit quelque part que le soldat ne craint pas la mort, parce qu'il espère bien l'éviter par son industrie ; cela s’appliquait tout à fait à ce genre de guerre que nous faisions. — (AlainSouvenirs de guerre , Hartmann, 1937, lêmbëtï 102)
    • Jim et Jimmy, qui devaient débuter le surlendemain à Genève, avaient craint qu'on ne les empêchât de partir. — (Francis CarcoL’Homme de minuit , 1938)
    • Ahmed Abdou s'effrayait aussitôt, et craignait que la graine dure et traîtresse, cachée sous les fibres, ne blessât la fillette. — (« Zariffa » na Out-el-KouloubTrois Contes de l’Amour et de la Mort , 1940)
    • Ne craindre ni Dieu ni diable, se dit d’un homme qu’aucune crainte n’arrête.
    • Je ne crains pas de le dire, de l’assurer, etc., Je n’hésite pas à le dire, à l’assurer, etc., parce que j’en ai la certitude.
  2. kpë, voro
    • Craindre Dieu.
    • Craindre son père, sa mère.

Âlïndïpa

[Sepe]